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Sous Le Sceau Du Tabellion
16 produits trouvés
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Annales des cinq sens & autres poèmes
Hugh Macdiarmid
- Sous Le Sceau Du Tabellion
- 17 Janvier 2022
- 9782956798071
Traduction en français et en gallo de poèmes et de textes en prose d'un poète écossais. Présentation, choix des textes et traduction du scots (en édition bilingue) ou de l'anglais par Patrick Reumaux : « Il est à peine besoin de dire que, dans l'oeuvre considérable de MacDiarmid, les poèmes les plus surprenants, ceux qui réveillent les morts en les faisant dormir debout, sont les poèmes écrits en dialecte écossais. »
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L'assassinat de la reine de Gondal
Emily Brontë
- Sous Le Sceau Du Tabellion
- 21 Décembre 2022
- 9782958177102
Juvenilia d'Emily Brontë (de la saga de Gondal, dont les proses sont perdues, il ne reste que les poèmes), traduit et présenté par Patrick Reumaux. Le plus long poème qu'ait écrit Emily Brontë. Il narre le meurtre de la reine de Gondal, en son royaume imaginaire. Dès le début, selon Swinburne, vous y respirerez « l'air sombre et froid des présages et la passion tragique ».
Postface de Romer Wilson. Illustrations de Victor Caniato. -
Contes fantastiques de la Nouvelle-Amsterdam
Washington Irving
- Sous Le Sceau Du Tabellion
- 29 Juin 2021
- 9782956798064
Savoureux et stimulant montage et assemblage de divers contes fantastiques et satiriques (la plupart inédits en français), écrits par Washington Irving, l'auteur de Sleepy Hollow, adapté au cinéma par Tim Burton en 1999. Contes magistralement traduits par Patrick Reumaux avec des illustrations de Mervyn Peake.
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Roman phare du "premier" Dhôtel, construit sur un flash-back époustouflant. Une première pour l'époque, dans le roman français de l'immédiat après-guerre.
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Chef-d'oeuvre oublié, devenu depuis trop longtemps, inaccessible.
Écrit et publié, en son temps (1908), par un écrivain inspiré et talentueux, mort à la Grande Guerre.
La dernière réédition datait de 1961.
Un récit enlevé, mené d'une plume alerte, qui se déroule presque intégralement sur la Butte Montmartre et évoque l'ambiance de la Belle Époque en en restituant fidèlement l'atmosphère.
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Les rues dans l'aurore ou les aventures de Georges Leban
André Dhôtel
- Sous Le Sceau Du Tabellion
- 30 Juin 2019
- 9782956798040
Georges Leban, le héros des rues dans l'aurore, est un menteur à la manoeuvre dans une bourgade de moyenne importance flanquée d'un faubourg qui ne cesse de s'agrandir et où, dans l'arrière-salle de bistrots et d'épiceries dignes des fonds de province et des derniers cercles de l'enfer, se fomentent des intrigues torses qu'éclairent les mensonges de Leban et la chevelure blonde à mèche blanche d'une fille qui serre le coeur à force d'être morte et d'apparaître vivante.
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Un récit dense et foisonnant, l'histoire patiemment reconstituée d'un modeste scieur de long du Haut-Forez, d'un « pépère », vétéran de la Grande Guerre. Le fruit et l'aboutissement d'une longue traque, commencée en 1919, sous la neige, qui ménage d'étonnantes surprises et emprunte d'étranges détours.
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Parce que ça commence comme une histoire d'amour presque banale, le fantastique discret qui s'invite au détour d'une page pourrait bien vous faire perdre les pédales. D'ailleurs tout est ici perte d'équilibre : on se ruine les chevilles sur les galets, on trébuche sur les falaises, on vacille de faux souvenirs en vrais mensonges, on titube de bar en bar. Le roman est entièrement construit pour mettre votre équilibre à l'épreuve, tout en sauts de puce, flash-back, ellipses, béant comme des trappes sous vos pieds candides, changements de ton et de décor brutaux.
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On aurait grand tort de classer trop hâtivement du dimanche dans le genre très codifié de l'essai. Il s'agirait plutôt et une fois encore d'un de ces textes inclassables à défaut d'être impubliables (la preuve en est) dont on ne sait pas dire, si ce sont des nouvelles, des récits, des romans, du théâtre, commis par un auteur qui, de son propre aveu, n'écrit jamais que des poèmes.
Il y est question de livre, de lecture, d'écriture, de passion en un mot, de celle qui habite et ne lâche plus ces cohortes de dérangés, d'inaptes, d'hurluberlus qui gaspillent obscurément mais avec une constance inflexible des heures et des heures à noircir des pages et des pages.
Le livre est découpé en cinq parties. L'auteur y témoigne de son expérience, de ses déconvenues, donne sa vision de cette chaîne du livre, tendue entre ses deux bouts extrêmes, son origine et sa terminaison et qui relie entre eux celui qui en son temps l'a écrit et celui qui en son temps le lira.
Il culmine dans la dernière partie, dans une langue, proprement jubilatoire, l'auteur trouvant avantage à ne plus s'exprimer qu'en langue licencieuse, qu'en langue turbulineuse, qu'en langue dévergondée et c'est tant mieux pour le lecteur, pas déçu du voyage. -
Hormis la joie : neuf sonnets parallèles
Pierre Andreani
- Sous Le Sceau Du Tabellion
- 15 Février 2021
- 9782956798057
Recueil de poésies inédites d'un jeune poète. Dans Hormis la joie, en cinq mouvements, une poétique du désordre se dessine, à coups de langue, au dysfonctionnement ludique de la syntaxe, au naufrage assumé de la sémantique.
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Dures comme le bois
Judith Wiart, Frédérick Houdaer
- Sous Le Sceau Du Tabellion
- 21 Mars 2022
- 9782956798088
Il m'a demandé si le cortège nous suivait toujours puis de regarder sur ma droite, à l'intersection. La voie était-elle dégagée ? J'ai vu la voiture arriver. Elle était à une centaine de mètres. Elle roulait à environ 50 km/heure. C'est ce que j'ai pensé mais je ne conduis pas. Quand je prenais des cours j'avais beaucoup de mal à estimer l'allure des autres véhicules sur la route, ce qui m'empêchait d'anticiper les manoeuvres pour m'engager sur le périphérique ou doubler un camion. J'étais dangereuse. J'ai su en voyant la voiture qu'elle arrivait trop vite pour prendre le risque d'engager la nôtre, mais j'ai dit : « Vas-y, la voie est libre ».
Dures comme le bois est un recueil de 19 nouvelles écrit à quatre mains par Judith Wiart et Frédérick Houdaer.
D'une remarquable cohérence de bout en bout, il explore les zones grises de notre époque et n'évite aucun terrain glissant.
Si ce recueil était un végétal, ce serait assurément un cactus.
Si ce recueil était un animal, ce serait le crocodile et particulièrement celui de Henri Michaux qui lance dans Face aux verrous :
"Ce n'est pas au crocodile à crier : Attention au crocodile !". -
Le texte de ce premier roman est succinct, direct, efficace comme un uppercut, et pourtant, une enveloppe de douceur le contient pour nous en faire l'offrande. La Grange, c'est un hymne à la vie, que tire toujours d'en soi l'espoir de temps enfin meilleurs. C'est, entre nos mains fatiguées, la soudaine possibilité joyeuse de la lumière. En plaçant le cristal de ses mots sur le réel, Loup Belliard nous ouvre comme l'air de rien une voie vers la vie : ce qui peut sauver du mal indicible, c'est la relation pure. La Grange, il ne faudrait rien en dire, il n'y a rien à en dire, il y a à le prendre et à ne pas le lâcher pour enfin lire et vivre et retrouver le goût de ce que nous avions oublié, cette nostalgie cachée au plus profond de soi, de la beauté des mots qui savent enfin dire.
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Navigation maritime, tour à tour, hauturière ou au cabotage ; au fil du temps, dans l'oeuvre protéiforme d'un enchanteur du verbe au lyrisme subtil ; poète mais aussi romancier et essayiste qui, de son propre aveu, oscille sans cesse, entre la réflexion et la rêverie.
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Recueil de poésies en deux parties complémentaires intulées : Souvenirs et Grillages (titre de la 1ère partie et titre générique) suivi de Proses géométriques et Arabesques arithmétiques d'un jeune poète prometteur qui pratique une prose joueuse, entrecroisant savamment souvenirs de lectures et souvenirs de jeunesse. Recueil où chaque poème raconte une histoire et où le lecteur perspicace saura assurément découvrir des augures. Préface de Claude Vercey.
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Ces Dialogues avec la Gobeline sur la nature, la logique, la philosophie et l'amour se décomposent en 4 sections intitulées respectivement : La nature entière est truquée (section I), Les contingences du monde phénoménal (section II), L'élocoquence (sic) de la pensée (section III), Le langage de l'amour (section IV) et se déclinent en 20 chapitres menés tambour battant. Les deux protagonistes, la Gobeline Nessa na Gopaleen et le Farfadet Fergus MacNordie y dissertent avec panache et sans ambages des sujets qui leur sont chers, tour à tour dans une gare, une forêt, une salle de rédaction, sur le quai du métro, dans une église, un cimetière, un magasin de sous-vêtements, en vaporetto, sous un lit aux ressorts grinçants et plus souvent qu'à leur tour dans un pub enfumé.
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Recueil de poésie alternant sur chacune des doubles-pages, un poème dense comme la pierre, compact comme la vie, brûlant comme le regard lucide qu'Hélène Miguet porte sur le monde et placé en vis-à-vis, un poème-jet-d'eau, une sorte de respiration voire de contrepoint. C'est à travers les yeux de pierre et la bouche ouverte, grimaçante d'une gargouille qu'Hélène Miguet nous invite à prendre de la hauteur et à regarder d'en haut notre monde en profonde mutation. Au fil des pages et dans un jaillissement permanent, elle démontre à l'envi au lecteur que la poésie est d'abord à ses yeux, une affaire de source et de déflagration.