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Editions De L'Olivier
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Last night ; nouvelles complètes
James Salter
- Éditions de l'Olivier
- Replay
- 7 Juin 2018
- 9782823613407
James Salter n'était pas seulement un des grands romanciers américains du vingtième siècle. Tout au long de sa vie, il a écrit de nombreuses nouvelles qui ont fait sa renommée. Last Night réunit l'intégralité de ces textes.
Que ce soit dans les recueils American Express et Bangkok (l'Olivier, 1995 et 2003) ou dans les quatre nouvelles inédites incluses dans ce volume, on retrouve dans ces formes courtes tout ce qui fait l'univers et le style de Salter : son obsession pour l'amour, l'amitié et l'honneur, le passage du jour à la nuit, de la jeunesse à l'âge adulte, de la vie à la mort, l'appel de la mélancolie et celui du corps des femmes, dans des pages à la sensualité troublante et raffinée.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne Rabinovitch, Lisa Rosenbaum et Marc Amfreville.
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Anarchie au Royaume-Uni ; mon équipée sauvage dans l'autre Angleterre
Nik Cohn
- Éditions de l'Olivier
- Replay
- 20 Avril 2017
- 9782823611281
« Si vous faites bien attention où vous mettez les pieds, tout semble aller pour le mieux. Certes, à Londres, l'afflux d'argent planétaire ainsi que le flot d'étudiants et de jeunes travailleurs venus de toute l'Europe ont donné à la ville un aspect plus stylé et plus cosmopolite que jamais. Mais si ces visiteurs franchissaient le cercle de lumière et s'aventuraient vers le Nord, ils découvriraient un autre monde.
Ce monde est en ruine ».
À l'envers de l'Angleterre bien propre de Tony Blair, il en existe une autre : sale, pauvre, bruyante, cassée, parfois délirante. C'est l'Angleterre marginale, celle où se mêlent les utopies et les détresses. Nik Cohn y a rencontré les clochards, les exclus, les SDF, les junkies et les prostituées qui forment cette immense « République » où cohabitent tous les accidentés de la vie.
Édition augmentée d'une postface inédite de l'auteur.
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Les enfants du Bronx
Adrian nicole Leblanc
- Éditions de l'Olivier
- Replay
- 8 Octobre 2015
- 9782823609158
« Certains livres vous marquent de façon si intime, si puissante, qu'on voudrait voir le monde entier s'émerveiller tout en rêvant de les garder encore un peu pour soi tout seul. (...) En tout cas, vous qui n'avez pas encore commencé ce livre, vous avez beaucoup de chance : vous ne le savez pas encore, mais vous venez de gagner une deuxième vie. »
Florence Aubenas
Adrian Nicole LeBlanc n'a que 25 ans lorsque son journal l'envoie couvrir le procès de « Boy George », un jeune trafiquant d'héroïne portoricain du Bronx. Pour mieux comprendre, elle s'immerge dans le ghetto où vit la famille de Boy George. Son enquête durera douze ans.
Unique en son genre, Les Enfants du Bronx décrit au jour le jour la vie de cette famille qui a adopté la journaliste comme une des leurs. Adrian Nicole LeBlanc raconte tout : la drogue, l'argent, la misère, les amours adolescentes, les mariages, la violence, les enfants nés trop tôt, dans cet extraordinaire reportage semblable à un roman où tout serait vrai. -
Chanson de la neige silencieuse
Hubert jr. Selby
- Éditions de l'Olivier
- Replay
- 5 Juin 2014
- 9782823605242
D'Hubert Selby Jr., on connaît le magistral Last Exit to Brooklyn, mais peu ont eu la chance jusqu'alors de lire ses nouvelles écrites entre 1957 et 1981.
On y retrouve les anges déchus du rêve américain, chez qui parfois, au milieu de l'errance, surgit l'expression fugace et poétique du bonheur : dans une délicieuse nuit d'amour sans lendemain, la chaleur d'un manteau ou le confort d'une salle de cinéma. Et quand tout aura disparu, restera la chanson de la neige silencieuse.
Hubert Selby Jr. déploie au fil de ces quinze nouvelles ses talents de conteur tragique et puise dans la langue des rues la prose qui l'a rendu inoubliable.
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Dans les années 80, Alison a connu son heure de gloire comme mannequin à New York. Mais le rêve a tourné court et s'est transformé en ballade de la dépendance. La drogue, l'argent facile et les succès éphémères l'ont détruite.
Vingt ans plus tard, Alison subsiste à New York en faisant quelques heures de ménage chez un ancien amant. Elle replonge dans le tourbillon de ses souvenirs. L'enfance, les relations avec son père, l'amitié rédemptrice avec l'excentrique Veronica, morte du SIDA... Tout revient, tout s'entremêle. Alison nous entraîne à sa suite dans ce « conte de fées pour adultes » brillant et pervers.
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Il y a certains secrets que nous ne dévoilerions pas pour tout l'or du monde. Pas à quiconque. C'est ainsi que Marcy, Allen, Jimmy et Uta, Robert et Suzanne, personnages dont les destins sont intimement liés, gardent en leur for intérieur une part d'eux-mêmes, souvent essentielle, qui restera à jamais inconnue des autres. Au fur et à mesure du roman, chacun prend la parole et révèle ce pan caché de sa vie, que ce soit Marcy, jeune femme de quinze ans qui devient la maîtresse de Robert ; Allen, dont le meilleur ami, Jimmy est secrètement amoureux de Marcy ; ou Uta, qui semble attirer particulièrement Allen...
Ce qui semblait d'abord simple prend peu à peu de l'épaisseur, tandis que les personnages se frôlent, se mentent, se taisent. Dans ce roman, David Huddle explore brillamment la vie de banlieue américaine et ausculte le désir qui nous habite tous d'aimer et d'être aimé.
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« Celui qui a buté contre le fauteuil roulant de sa mère en voulant le contourner et s'est cogné l'orteil, merde, merde, merde, pardon, m'man, celui qui a vidé sa canette de meilleure bière étrangère en deux gorgées afin d'en prendre aussitôt une autre, celui qui a ensuite embrassé sa mère (encore une fois) en ayant l'impression, dans l'ivresse du mélange fermenté d'orge et de houblon, que sa vie est en outre la meilleure des vies, celui qui en cet instant de chagrin et de vénération sait pourquoi les roses fleurissent, pourquoi les verres à vin chantent, pourquoi les lèvres humaines, quand on les embrasse, sont si douces, et pourquoi les parents souffrent, celui-là ne mourra jamais ».
Hex (Dexter) Raitcliffe vient pour un week-end s'occuper de sa vieille mère Billie, invalide et déprimée. Mais Hex lui-même, homme bégayant et porté sur la boisson, ne va pas très bien. Dans ce huis-clos situé dans un manoir décrépit, face à sa mère qui supplie de mourir et au départ inattendu de son beau-père, les sentiments trop longtemps refoulés de Hex refont surface. En l'espace d'une nuit, une machine destructrice inexorable se met en marche.
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La Vie conjugale raconte les amours torturées de Rudolf Gurdweil, un jeune écrivain juif sans le sou, avec Théa von Takow, une baronne autrichienne désargentée.
Vienne au début des années 1920. Alors qu'elle a commencé de manière soudaine et passionnée, leur relation devient de plus en plus difficile. Entre les infidélités tout à fait assumées de Théa, et le plaisir qu'elle prend à faire croire à Gurdweil que leur enfant n'est pas de lui, s'instaure une relation sado-masochiste entre les deux époux (on pense à Bruno Schulz).
C'est aussi le roman d'une ville qui se remet de la chute de son Empire après la Première Guerre mondiale : le désespoir, la cruauté, le nihilisme prennent corps à cette époque de manière particulièrement frappante, et accentuent la proximité du désastre à venir.
De David Vogel (1891-1944), les éditions de l'Olivier ont publié en 2014 Romance viennoise, un roman inédit qui a enthousiasmé la critique. " David Vogel est la révélation de cette rentrée. Une seule envie: (...) se précipiter sur ses oeuvres complètes." Eric Neuhoff, Le Figaro Littéraire.
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Pennsylvanie, hiver 1974. Une petite ville sans histoire. Des coups de feu claquent, étouffés par la neige. Annie Marchand vient d'être abattue en plein jour par son mari. Arthur Parkinson a quatorze ans. Lorsqu'il entend les détonations, son coeur se brise : il sait que l'irrémédiable s'est produit.
Annie, qu'il aimait en secret, est partie à jamais. Comme son père, qui décide subitement de quitter la maison familiale.
Pourquoi Annie a-t-elle été assassinée ? Pourquoi chacun s'acharne-t-il à détruire ce qu'il aime ? Quinze ans après, Arthur s'interroge, et démêle peu à peu l'enchevêtrement des fils tissés par le Destin.
Ce roman de Stewart O'Nan explore une Amérique profonde dont rien ne peut combler le vide spirituel, et porte un regard sensible sur ses tragédies ordinaires.
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Chargés par un riche éditeur de convoyer une voiture de San Francisco à New York et de rapporter leurs impressions de voyage, Billy Mud et sa petite amie, Chrissa, s'embarquent dans une odyssée dérisoire. Billy est un rocker, un junkie.
Chrissa est française, elle est photographe et elle n'a pas froid aux yeux.
Comparé aux reportages lyriques de Hunter S. Thompson ou aux romans autobiographiques de Kerouac, L'OEil du lézard est une pure fiction, dont le modèle serait plutôt à chercher du côté du Voyage sentimental de Sterne.
Mais le véritable intérêt de ce livre, c'est son héros, Billy Mud, un loser bavard qui nous raconte sur un ton sardonique son trip sous héroïne à travers l'Amérique.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par François Lasquin et Lise Dufaux.