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« Tout le monde a déjà envie de lire ce parfum étrange qui restera unique dans la littérature d'aujourd'hui. »Sylvie Genevoix, MADAME FIGARO « Encore un exploit, cette exaltation de l'exhalaison, dont seules sont capables l'écriture et la lecture, à l'exclusion de tout autre art! » Bertrand Poirot-Delpech, membre de l'Académie Française, LE MONDE « Dans la France du XVIIIe siècle, un nabot nommé Grenouille découvre le meilleur parfum du monde. De cette idée feuilletonnesque, saturée de détails et de cascades ethno-olfactives, Patrick Süskind, jeune romancier munichois, a faitLe Parfum, le nouveau best-seller européen. »Patrick Mauriès, LIBÉRATION
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Roman traduit de l'allemand, annoté et postfacé par Claire de Oliveira Écrite entre 1912 et 1924, La Montagne magique est l'un des romans majeurs du vingtième siècle. Cette oeuvre magistrale radiographie une société décadente et ses malades, en explorant les mystères de leur psychisme. Le jeune Hans Castorp rend visite à son cousin dans un luxueux sanatorium de Davos, en Suisse. Piégé par la magie de ce lieu éminemment romanesque, captivé par des discussions de haut vol, il ne parvient pas à repartir. Le jeune Allemand découvre son attirance pour un personnage androgyne et, au mépris du danger, se laisse peu à peu envoûter par cette vie de souffrances, mais aussi d'aventures extrêmes en montagne et de dévergondage, où fermentent des sentiments d'amour et de mort.
Évocation ironique d'une vie lascive en altitude, somme philosophique du magicien des mots, ce vertigineux « roman du temps » retrouve tout son éclat dans une nouvelle traduction qui en restitue l'humour et la force expressive.
« Le héros de ce roman porte en lui la forme entière de l'humaine condition. » Jean Guéhenno Thomas Mann (1875-1955) a reçu le prix Nobel de littérature en 1929. Son oeuvre se distingue tant par sa perfection stylistique que par la richesse de son propos. On compte parmi ses romans les plus célèbres : Les Buddenbrook, La Montagne magique, Le Docteur Faustus, Joseph et ses frères. Il est également l'auteur de nouvelles (La Mort à Venise, Tonio Kroger), ainsi que de nombreux essais littéraires, philosophiques et politiques. -
L'agent de la DEA Art Keller, Seigneur de la frontière américano-mexicaine, a juré sur la tombe de son adjoint d'employer tous les moyens, légaux ou illégaux, pour mettre un terme au trafic qui inonde son pays. Le Seigneur de la drogue Miguel Angel Barrera, puis ses neveux Adán et Raúl répliquent dans le sang et écrasent quiconque, ami ou ennemi, leur barre le chemin.
Callan, un Irlandais né au coeur de la mafia new-yorkaise, devenu tueur, puis mercenaire, presque malgré lui ; le père Juan Parada, archevêque de Guadalajara, qui lutte auprès des plus hautes autorités de l'Église pour la survie de centaines de milliers d'Indiens anéantis par la guérilla, chassés de leurs terres, empoisonnés par les produits chimiques ; son amie Nora, qui use de ses charmes tarifés et de son tempérament hors du commun pour faire et défaire alliances, marchés et compromis.
Tous jouent une partie mortelle sur un échiquier grand comme le monde. Depuis les jungles d'Amérique centrale, la Federación Barrera distille un poison qui conduit à la folie des hommes. Ni la justice ni la foi ne veulent plus rien dire. L'instinct seul s'impose : celui qui tue, celui qui sauve. Auteur majeur du thriller américain, plusieurs fois adapté à Hollywood, Don Winslow a reçu le Shamus Award à deux reprises. La Griffe du chien illumine une réalité atroce : la Guerre contre la Drogue, menée et perdue par les Etats-Unis, entre 1975 et l'an 2000. « Le plus grand roman sur la drogue jamais écrit. Un roman effrayant et triste, une vision grandiose de l'Enfer et de toutes les folies qui le bordent. » (James Ellroy)
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Juin 1954. Emmett Watson, dix-huit ans, rentre chez lui, dans le Nebraska, après avoir passé quinze mois dans un centre de détention pour mineurs. Il y retrouve Billy, son frère de huit ans. Leur père vient de mourir, leur mère les a abandonnés des années auparavant, et la banque s'apprête à saisir la ferme familiale. Les deux frères doivent partir, mais où aller ? Leur choix se porte sur la Californie : Billy espère y rejoindre leur mère après avoir découvert les cartes postales que celle-ci leur a envoyées tout au long de la Lincoln Highway, route mythique traversant tout le pays qu'elle a empruntée des années plus tôt pour fuir à l'autre bout des États-Unis.
Leur plan est chamboulé lorsque deux codétenus d'Emmett en cavale, le roublard Duchess et son acolyte Woolly, qui semble toujours tombé de la lune, décident de se joindre à eux. À peine le voyage entamé, Duchess et Woolly décampent dans la voiture d'Emmett, emportant le pécule laissé par son père et leurs rêves de vie nouvelle. Les deux frères se lancent alors à leur poursuite.
Tissant avec brio les grands motifs de l'Americana, Amor Towles livre un roman choral aux personnages hauts en couleur et au rythme haletant, une véritable épopée dans la tradition du road novel. Tout au long de l'imprévisible Lincoln Highway, Towles déploie son immense talent de conteur et d'écrivain virtuose pour embarquer le lecteur dans un voyage tourbillonnant. -
À l'orée d'une grande forêt
Leo Vardiashvili
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 21 Août 2024
- 9782213725260
Devant les ravages de la guerre à l'aube des années 1990, Saba, son père Irakli et son frère Sandro doivent fuir la Géorgie pour rallier l'Angleterre. Eka, leur mère, restée sur place, meurt avant de pouvoir les rejoindre.
Les années passent. Rongé par le souvenir de sa femme, Irakli décide de retourner au pays. On ne le reverra plus. Sandro, mort d'inquiétude, part à sa recherche et se volatilise aussi - entraînant Saba sur sa piste, qui débarque à son tour dans le dédale d'une Tbilissi laissée aux mains des bêtes sauvages et des sbires du régime. Le début d'une enquête à l'échelle de la Géorgie, fléchée par les échos de ses disparus et les indices de son grand frère.
Tissé de références aux contes de notre enfance, À l'orée d'une grande forêt est un roman d'une actualité funeste sur les fractures que la guerre creuse - une fable empreinte d'humour noir et de mélancolie, hantée par la force des liens familiaux face à l'absurdité de la violence.
Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Julie Sibony
Réfugié géorgien, Leo Vardiashvili s'est installé avec sa famille à Londres à 12 ans. Il a étudié la littérature anglaise à Queen Mary University. À l'orée d'une grande forêt est son premier roman. -
« Comme bien d'autres, je ne l'avais pas vu venir. »
Lucy Barton n'a jamais été aussi perdue. Alors que New York se prépare à se confiner, son ex-mari, William, l'a entraînée dans une petite maison sur le littoral, où il va leur falloir composer avec leur passé tortueux pendant de longues semaines d'isolement. L'occasion de prêter main forte à ses filles, dont les mariages subissent le contrecoup de la claustration, et de confronter les souvenirs d'une enfance miséreuse à sa nouvelle situation de romancière en vue.
Par touches sensibles, Elizabeth Strout esquisse l'intersection de la vie intime de Lucy Barton et de la grande histoire. Ce roman tout en tendresse, écrit dans le sillage d'Oh William ! (2023), compose un tableau délicat du confinement sur la côte Est des États-Unis et des mystères des liens humains.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Pierre Brévignon -
Les Buddenbrook, premier roman de Thomas Mann devenu l'un des grands classiques de la littérature allemande, retrace le déclin d'une grande famille de la Hanse, de Johann, le solide fondateur de la dynastie, à Hanno, le frêle musicien qui s'éteint quarante ans plus tard dans un pavillon de banlieue.Dans un style tout en demi-teintes, où chaque personnage occupe l'avant-scène par intermittence, l'auteur décrit un lent processus où le raffinement s'associe à la dégénérescence. Mais au-delà de l'anéantissement graduel de la bourgeoisie fin de siècle , c'est d'une insoluble dualité qu'il s'agit _ dualité inhérente à la personnalité de l'écrivain et qui trouvera peut-être sa forme la plus symbolique dans la Mort à Venise _: matérialisme bourgeois contre sensibilité décadente de l'artiste. Ce thème de l'esthète vulnérable et inapte à la vie pratique, traduisant l'affinité entre l'art et la mort, apparaîtra en filigrane dans toute l'oeuvre de Thomas Mann.Issu d'une famille de négociants protestants de Lübeck, Thomas Mann, né en 1875, adhéra à la cause allemande lors de la Première Guerre mondiale. Plus tard, il s'opposa, comme son frère Heinrich, à la montée du nazisme, fut contraint à l'exil dès 1933 et déchu de la nationalité allemande en 1936. Il vécut alors successivement en France, en Suisse et en Californie. Il meurt à Zürich en 1955. Disciple de Nietzsche, Schopenhauer et Wagner, il laisse une oeuvre qui compte parmi les plus importantes du XXe siècle, dont la Montagne magique, la Mort à Venise, Tonio Kroger, les Confessions du chevalier d'industrie Félix Krull.
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Premier roman d'Isabel Allende qui la consacra comme écrivaine à la renommée mondiale, La Maison aux esprits est un classique intemporel, une fresque intergénérationnelle où s'entremêlent sur fond de merveilleux l'histoire intime d'une famille et celle de l'Amérique du Sud.
À la mort de Rosa del Valle, sa fiancée d'une incomparable beauté, Esteban Trueba s'exile aux Trois María, la propriété abandonnée de sa famille, pour tenter d'oublier sa peine. Dix ans plus tard, le domaine a retrouvé sa splendeur d'antan et les fermiers des conditions de vie décentes. Esteban, désormais riche propriétaire, revient à la ville chercher une épouse et jette son dévolu sur Clara l'extralucide, soeur de Rosa. Il construit pour elle une grande demeure. Bientôt, la maison s'emplit de leur descendance et de visiteurs, sans oublier les esprits attirés par les dons surnaturels de Clara... Mais le temps passant, les failles et les ambitions de l'irascible Esteban finissent par fissurer le fragile équilibre familial, alors que le cours de l'histoire emporte les siens dans les affres des révolutions sociales et politiques du xxe siècle.
Premier roman d'Isabel Allende au succès mondial, La Maison aux esprits est devenu un classique incontournable. À travers trois générations de la famille Trueba, à la croisée de l'Histoire et du merveilleux, Isabel Allende tisse une évocation poétique et terriblement lucide du pays qu'il lui a fallu fuir après le coup d'État militaire de Pinochet. -
Une journée d'Ivan Denissovitch
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Oeuvres Libres
- 23 Août 2023
- 9782213726458
Le destin de ce livre est exceptionnel. Conçu par l'auteur condamné aux travaux forcés dans le Camp spécial d'Ekibastouz pendant l'hiver 1950-1951, il parvint à être publié en 1959 au prix de quelques retouches et d'une mention de Staline qui ne figurait pas dans la première version. Mais ensuite, toutes les éditions furent détruites dans les bibliothèques publiques entre 1971 et 1972, sur instruction secrète. Faisant en quelque sorte figure de « rescapé », ce roman qui retrace la journée d'un prisonnier est une oeuvre majeure de l'auteur de L'archipel du goulag.
Traduit du russe par Lucia et Jean Cathala.
Née en 1922 chez Fayard, remise à l'honneur aujourd'hui, la collections « Oeuvres libres » a accueilli les plus grands noms de la littérature française et étrangère. -
Une locataire si discrète
Clémence Michallon
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 16 Octobre 2024
- 9782213727691
Il t'a trouvée un soir d'hiver. Son visage ne laissait pas indifférent. Ses cheveux blonds, ses iris bleutés. Un visage charmeur. Il avait tout d'un homme ordinaire : il amenait chaque matin sa fille à l'école, donnait parfois un coup de main à ses voisins, et les gens l'appréciaient. Une vie banale, tranquille. Mais une vie qui en prenait d'autres, de temps en temps, par plaisir.
Tu t'appelles Rachel. Il t'a surnommée ainsi après t'avoir enfermée dans la cabane. Tu ne sais pas pourquoi, mais il a décidé de te garder en vie. Toi. Pas comme les autres. Ça fait des années que tu survis sous son emprise. Que tu subis sa haine, sa violence, sa monstruosité. Que tu te soumets pour voir encore quelques lendemains. « Règle numéro un pour rester en vie : c'est toujours lui qui gagne. »
Mais aujourd'hui, quelque chose change. Il déménage. Il t'emmène. Chez lui. Dans la chambre à côté de celle de sa fille, Cécilia. En cinq ans, tu n'as jamais été aussi proche du monde. Mais auras-tu la force de t'enfuir ?
Clémence Michallon est auteure et journaliste de la revue The Independent, à New-York. Vendu dans plus de trente pays, Une locataire si discrète est son premier thriller. -
"Il y a encore tant de choses que j'ignore au sujet de l'Amérique, de la vie, et de ce que l'avenir nous réserve. Mais je sais qui je suis. Mon père, Fraser, m'a appris à travailler dur, à rire souvent et à tenir parole. Ma mère, Marian, à penser par moi-même et à faire entendre ma voix. Tous les deux ensemble, dans notre petit appartement du quartier du South Side de Chicago, ils m'ont aidée à saisir ce qui faisait la valeur de notre histoire, de mon histoire, et plus largement de l'histoire de notre pays. Même quand elle est loin d'être belle et parfaite. Même quand la réalité se rappelle à vous plus que vous ne l'auriez souhaité. Votre histoire vous appartient, et elle vous appartiendra toujours. À vous de vous en emparer." Michelle Obama
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C'est l'une des images les plus marquantes du XXe siècle : deux jeunes garçons, deux princes, marchant derrière le cercueil de leur mère sous les regards éplorés - et horrifiés - du monde entier. Alors que Diana, princesse de Galles, rejoignait sa dernière demeure, des milliards de personnes se demandaient à quoi pouvaient bien penser les princes à cet instant, ce qu'ils ressentaient - et quelle tournure allait prendre leur vie désormais.
Pour Harry, voici enfin venu le moment de raconter son histoire.
Avant de perdre sa mère, le prince Harry, douze ans, était un enfant insouciant, un Suppléant rieur au côté d'un Héritier plus réservé. Le deuil a tout changé : difficultés à l'école, difficultés à gérer sa colère, à supporter la solitude - et, parce qu'il tenait la presse pour responsable de la mort de sa mère, difficultés à accepter que sa vie se déroule sous les feux des projecteurs.
À vingt et un ans, il rejoint l'armée britannique. La discipline lui donne un cadre, et deux déploiements en opération extérieure font de lui un héros dans son pays. Bientôt pourtant, il se sent plus perdu que jamais, victime de stress post-traumatique et d'attaques de panique qui le paralysent. Par-dessus tout, il attend toujours le grand amour.
Puis il rencontre Meghan. Le monde s'est passionné pour leur histoire d'amour digne d'Hollywood ; il s'est réjoui lors de leur mariage de conte de fées. Mais dès le début, Harry et Meghan sont harcelés par la presse, contraints de faire face, vague après vague, aux abus, au racisme et aux mensonges. Témoin des souffrances de sa femme, conscient du danger pour leur sécurité et leur santé mentale, Harry n'a pas trouvé meilleur moyen d'empêcher l'histoire de se répéter qu'en fuyant son pays natal. À travers les siècles, rares sont ceux qui ont osé quitter la famille royale. La dernière à avoir essayé, à vrai dire, fut sa mère...
Pour la première fois, le prince Harry raconte sa propre histoire. D'une honnêteté brute et sans fard, Le Suppléant est un livre qui fera date, plein de perspicacité, de révélations, d'interrogations sur soi et de leçons durement apprises sur le pouvoir éternel de l'amour face au chagrin.
Le prince Harry, duc de Sussex, est mari, père, acteur dans l'humanitaire et vétéran de guerre. Il milite pour l'écologie et s'engage pour la sensibilisation au bien-être mental. Il vit à Santa Barbara, en Californie, avec sa famille et leurs trois chiens. -
Un récit fascinant et profondément intime de l'histoire en marche, par le président qui nous a insufflé la foi dans le pouvoir de la démocratie.
Dans le premier volume passionnant et très attendu de ses mémoires présidentiels, Barack Obama raconte l'histoire de son improbable odyssée, de jeune homme en quête d'identité à dirigeant du monde libre, retraçant de manière singulièrement détaillée et personnelle son éducation politique et les moments emblématiques du premier mandat de sa présidence historique - une période de transformations et de bouleversements profonds.
Barack Obama entraîne le lecteur dans un voyage fascinant, depuis ses toutes premières aspirations politiques à sa victoire cruciale aux primaires de l'Iowa, qui démontra le pouvoir de l'engagement citoyen, jusqu'à la soirée décisive du 4 novembre 2008, lorsqu'il fut élu 44e président des États-Unis, devenant ainsi le premier Afro-Américain à accéder à la fonction suprême.
En se retournant sur l'histoire de sa présidence, Barack Obama propose une exploration unique et pénétrante de l'amplitude phénoménale mais aussi des limites du pouvoir présidentiel, ainsi qu'un témoignage singulier sur les ressorts de la politique intérieure et de la diplomatie internationale. Il fait entrer le lecteur dans le Bureau ovale et la salle de crise de la Maison-Blanche, et l'emmène partout dans le monde, de Moscou à Pékin en passant par Le Caire. Il nous confie les réflexions qui l'ont occupé à certains moments cruciaux - constituer son gouvernement, faire face à une crise financière mondiale, prendre la mesure de Vladimir Poutine, franchir des obstacles en apparence insurmontables pour faire aboutir la réforme sur le système de santé, se retrouver en profond désaccord avec certains généraux sur la stratégie des États-Unis en Afghanistan, s'atteler à la réforme du marché financier, réagir face au désastre provoqué par l'explosion de la plate-forme pétrolière Deepwater Horizon, et enfin donner le feu vert à l'opération Neptune's Spear qui conduit à la mort d'Oussama Ben Laden.
Une terre promise est un récit extraordinairement intime et introspectif - l'histoire du pari qu'un homme a lancé à l'Histoire, d'un militant du travail associatif dont la foi a été mise à l'épreuve sur la scène internationale. Barack Obama parle sans détours de ce véritable numéro d'acrobatie qui a consisté pour lui à être le premier candidat afro-américain à la présidence, à porter les attentes de toute une génération galvanisée par le message de « l'espoir et du changement » et à relever les défis que posent à la conscience morale les grandes décisions. Il évoque en toute franchise les forces d'opposition qui se sont dressées contre lui, sur le front domestique comme à l'étranger, la façon dont sa nouvelle vie à la Maison-Blanche a pu affecter sa femme et ses filles, et parle sans fard des moments où il s'est retrouvé en proie au doute et à la déception - sans jamais renoncer pour autant à croire que dans cette formidable aventure en marche qu'est l'Amérique, le progrès est toujours possible.
Ce livre puissant et magnifiquement écrit est l'expression de la conviction profonde de Barack Obama : la démocratie n'est pas un don du ciel mais un édifice, fondé sur l'empathie et la compréhension mutuelle, que nous bâtissons ensemble, jour après jour.
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Sept jours sur le fleuve
Henry David Thoreau
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 24 Octobre 2012
- 9782213671000
INEDIT Traduit de l'anglais (États-Unis) par Thierry Gillyboeuf Henry David Thoreau naît le 12 juillet 1817 à Concord, dans le Massachussetts. Il est le troisième fils d´un fabricant de crayons, l´entreprise paternelle a des difficultés, mais la vie familiale est harmonieuse. Son oncle l'initie aux expéditions dans la nature qui entoure la ville. Diplômé de Harvard, à l´âge de vingt ans, il renonce à enseigner dans l´école publique de sa ville natale et publie ses textes dans The Dial, sous l´influence d´Emerson, qu´il admire. Avec son frère, il décide à la fin de l'été 1840 de fabriquer un canoë et de faire un périple de sept jours sur les rivières Concord et de Merrimack. En 1842, Henry David perd son frère. À l´automne 1842, il entreprend d´exorciser son chagrin par l´écriture. Il se lance dans la rédaction de son premier livre. Il raconte leur expédition tranquille. Voyage intérieur autant qu´excursion fluviale, ce récit à la forme discursive porte en germe ce qui fera la particularité de Walden. Thoreau livre des réflexions sur la littérature et la philosophie, sur les Indiens et l´histoire puritaine de la Nouvelle-Angleterre, sur les écrits sacrés. Faute de trouver un éditeur, il ne cessera d´étoffer son récit, jusqu´à sa publication, à compte d´auteur, en 1849. Entre-temps (1845 à 1847), il aura vécu son expérience de « vie transcendantale dans la nature », dans une cabane près de Walden Pond. Le livre fut un échec commercial, mais l´écrivain Thoreau avait trouvé sa voix
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La destinée tragique de Lucette représente un des highlights de ce délicieux livre.Le reste de l'histoire de Van a pour sujet _ présenté d'une manière franche et colorée _ sa longue aventure amoureuse avec Ada. Leur roman est interrompu par son mariage dans l'Arizona avec un éleveur de bétail dont l'ancêtre fabuleux découvrit l'Amérique du Nord. Le mari meurt, les amants sont réunis. Ils passent leur vieillesse à voyager ensemble et à séjourner dans les nombreuses villas, chacune plus belle que l'autre, que Van a érigées un peu partout dans l'hémisphère occidental.La délicatesse du détail pittoresque n'est pas le moindre des ornements de la présente chronique: une galerie treillissée; un plafond peint; un joli jouet échoué parmi les myosotis d'un ruisseau; des papillons et des orchis papilionacés en marge du roman; un lointain voile vu d'un perron de marbre; une daine héraldique qui tourne la tête vers nous dans le parc ancestral; et bien des choses encore. Ada est probablement l'oeuvre pour laquelle j'aimerais qu'on se souvienne de moi. Vladimir Nabokov Avec cinq cents pages, un stylo et un génie narratif qui ne s'est jamais démenti et atteint aujourd'hui le grandiose dans ce roman fantasque, Nabokov organise un formidable tohu-bohu poétique, relayant Rimbaud et ses péninsules démarrées Pierre Ajame, Le Nouvel Observateur Une des aventures artistiques les plus totales et les plus risquées depuis Proust et Joyce, un des défis majeurs de l'écriture au monde éboulé des souvenirs et des syllabes qu'elle tire de la nuit. Bertrand Poirot-Delpech, Le Monde Ada, cette somptueuse fête du langage dédiée au Temps. Sophie Lannes, L'Express Ada ou l'Ardeur, un livre somptueux où les odeurs subtiles de la cerisaie russe se confondent avec les effluves des vastes prairies américaines. Edgar Reichmann, Le Monde Nabokov est de ces rares écrivains qui ont toujours été des fous du langage, de ceux dont les mots sont les uniques patries. Frédéric Vitoux Un des grands écrivains du siècle, à côté de Proust, de Joyce, de Borgès. Michel Braudeau, L'Express Nabokov n'a pas choisi de prendre la littérature au sérieux, il va beaucoup plus loin, il la prend en flagrant délit de magie, de sortilège, d'invention. André Brincourt, Le Figaro Il s'agit d'un chef-d'oeuvre de plus. La preuve supplémentaire que Vladimir Nabokov est un des deux ou trois écrivains les plus importants de ce siècle et d'autres siècles encore. Jean-Marc Roberts, Le Matin de ParisVladimir Nabokov est né en 1899 à Saint-Pétersbourg, dans une famille aristocratique et libérale. Exilé en 1919, il vécut d'abord à Cambridge, où il acheva ses études, puis en Allemagne et en France, qu'il quitta en 1940 pour s'installer aux Etats-Unis. Il y enseigna pendant près de vingt ans, à Wellesley College (1941-1948) et à Cornell University (1948-1958). Après l'immense succès de Lolita, il se retira à Montreux, en Suisse, où il mourut en 1977.
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Dans la petite ville côtière de Crosby, dans le Maine, Olive Kitteridge est connue - et redoutée - pour son caractère bien trempé et son franc-parler détonant. Professeure de maths retraitée, veuve depuis peu, elle apprend à négocier les épreuves mais aussi à apprécier les joies que lui réserve cette nouvelle période de sa vie : bientôt, Olive se remarie, renoue avec son fils, essaie d'apprivoiser ces créatures étonnantes que sont ses petits enfants, et, surtout, le temps qui passe. Au fil des années, elle croise sur son chemin nombre de connaissances, amis ou anciens élèves : une jeune femme sur le point d'accoucher au moment le plus incongru, une autre qui vit recroquevillée depuis qu'elle a un cancer, ou encore une fille confrontée à l'effroi de ses parents lorsqu'elle leur révèle exercer la profession de maîtresse SM. Dans le sillage d'Olive, on pousse des portes et découvre les histoires, les drames et les destinées singulières des habitants de Crosby.
Une fois encore, Elizabeth Strout met brillamment à nu la vie des gens ordinaires et livre un roman superbe, tendre, mélancolique et plein d'humour sur le couple, l'amour, la vieillesse et la solitude, en déroulant le fil de l'histoire de son irrésistible Olive à l'automne de sa vie.
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Los Angeles. Années 2030. Devenue célèbre à 19 ans sur Instagram, Anna, maintenant trentenaire, distribue sérums antiâge et crèmes raffermissantes derrière le comptoir noir et blanc d'une franchise bien connue. En quête de renouveau comme la plupart de ses clientes, elle s'apprête à subir Aesthetica(TM), une procédure à risque éprouvée en sous-main sur quelques rares élues pour gommer les empreintes des chirurgies passées. L'occasion, espère-t-elle, de renouer avec une version antérieure, plus authentique d'elle-même.
Mais peut-on redevenir qui on était quand on a tout changé ? Face à l'annonce d'une campagne de dénonciation visant son ancien petit ami, les souvenirs se bousculent. Parmi eux, le fantôme de sa mère, laissé derrière elle à Houston pour la frénésie de la côte Ouest, et l'espoir ambigu de tirer son épingle du jeu dans l'industrie du regard masculin.
Campé entre la moiteur clinquante de la Californie du Sud et les plaines mornes du Texas, Aesthetica s'intéresse au pouvoir des femmes et à la mesure dans laquelle il leur appartient en propre. Une parabole captieuse, écrite dans le sillon de Spring Breakers, sur les ressorts du marketing viral et du désir.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Théophile Sersiron
Allie Rowbottom est écrivaine et vit à Los Angeles. Elle a soutenu une thèse en littérature et en création littéraire à l'University of Houston, et est diplômée du California Institute of the Arts et de la New York University. -
L'Albanie au début du XXe siècle. Sur le Plateau de la Mort sévit le Kanun, ou droit coutumier, recueil de lois ancestrales qui régit toute la vie des montagnards. En vertu de ces lois, Gjorg Berisha a repris le sang de Zef Kryeqyqe, quarante-quatrième victime d'une vendetta qui dure depuis soixante-dix ans. Après son crime, il a obtenu la grande trêve , trente jours avant d'être tué à son tour ou d'aller s'enfermer dans une des tours de claustration qui rappellent, sur le Plateau, la pérennité des lois du sang.
En contrepoint, le voyage de noces de Bessian Vorpsi, écrivain mondain fasciné par le Kanun, qui se trouve brusquement confronté sur le Plateau à une réalité bien différente de celle que dépeignent ses livres.
Dans une prose dense excluant l'image gratuite, le grand écrivain Ismail Kadaré décrit le mécanisme du Kanun, ses fondements idéologiques et économiques, et sa répercussion sur ceux qu'il frappe, directement ou indirectement.
Cette réédition de l'ouvrage propose une version notablement revue et corrigée par rapport à celle de sa première publication en France, datant de 1982. -
Par l'une des voix les plus originales et provocatrices de la littérature contemporaine, un polar métaphysique au suspense obsédant dans lequel la vie d'une veuve bascule le jour où, se promenant dans les bois, elle découvre un message extrêmement inquiétant.
Au lever du soleil, alors qu'elle promène son chien dans la forêt, Vesta tombe sur un message écrit à la main, délicatement maintenu au sol par quelques cailloux. « Elle s'appelait Magda. Personne ne saura jamais qui l'a tuée. Ce n'est pas moi. Voici son cadavre. » Autour d'elle, pas de tache de sang, pas d'écharpe abandonnée : nulle trace d'un crime. Vesta n'a bientôt plus qu'une obsession : résoudre ce mystère. Qui était Magda ? Que lui est-il arrivé ? Et qui l'a tuée ? Avec le peu d'indices dont elle dispose, Vesta dresse une liste des suspects et de leurs mobiles. À mesure que son enquête avance, les dissonances bizarres s'accumulent, peut-être liées aux zones d'ombre de son propre passé... Mélange singulier de polar et de comédie grinçante, le nouveau roman d'Ottessa Moshfegh met en scène une chasse au criminel enfiévrée où l'on ne sait bientôt plus très bien qui est le chasseur et qui est la proie, et livre une oeuvre magistrale sur les écueils de la solitude.
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Le pavillon des cancéreux
Alexandre Soljenitsyne
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 28 Mars 2007
- 9782213632650
Le Pavillon des cancéreux, conçu en 1955, rédigé dix ans plus tard, est l'oeuvre la plus accessible d'Alexandre Soljénitsyne, celle où il est le plus fidèle à la grande tradition du réalisme russe du dix-neuvième siècle. Il situe le combat de l'homme face à la pensée de sa mort dans une salle d'hôpital, à Tachkent, la ville où lui-même fut soigné pour un cancer en 1955. La salle où il nous fait vivre l'angoisse par l'intérieur de chacun des sept personnages qui y sont enfermés, et nous fait voir chacun par les yeux de tous les autres, est un échantillonnage de la société russe au moment dit du « dégel », c'est-à-dire juste après la mort de Staline. Par le moyen de l'épreuve à laquelle il soumet ses personnages, l'auteur a su donner des aspects shakespeariens au problème du mal qui ronge cette société.
Véritable fable philosophique sur « ce qui fait vivre les hommes », ce long récit est aussi un poème dédié à l'énergie de vivre, un hymne à l'homme en tant que rescapé de la mort et de l'échec.
Par l'immensité du témoignage, la rigueur de son architecture, le souffle épique, la richesse de l'émotion, la force de l'ironie, Soljénitsyne nous a imposé sa marque. (Georges Nivat) -
1985, Carrickfergus, près de Belfast. Dans l'atmosphère électrique des Troubles, Sean Duffy reprend du service au sein de la RUC, la police d'Irlande du Nord. Au milieu de la nuit, le téléphone sonne, son collègue lui demande de l'aide sur une sombre affaire : le jeune Michael Kelly a-t-il vraiment tué ses parents avant de se jeter du haut d'une falaise ? Tout semble confirmer cette hypothèse mais Sean Duffy flaire quelque chose de louche. Doit-il écouter son instinct, quitte à s'attirer des ennuis ? Malgré les avertissements, il se refuse à abandonner et poursuit coûte que coûte cette enquête qui pourrait le mener à sa perte.
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« J'avais commencé à hiberner tant bien que mal à la mi-juin de l'an 2000. J'avais vingt-six ans... J'ai pris des cachets à haute dose et je dormais jour et nuit, avec des pauses de deux à trois heures. Je trouvais ça bien. Je faisais enfin quelque chose qui comptait vraiment. Le sommeil me semblait productif. Quelque chose était en train de se mettre en place. En mon for intérieur, je savais - c'était peut-être la seule chose que mon for intérieur ait sue à l'époque - qu'une fois que j'aurais assez dormi, j'irais bien. Je serais renouvelée, ressuscitée... Ma vie passée ne serait qu'un rêve, et je pourrais sans regret repartir de zéro, renforcée par la béatitude et la sérénité que j'aurais accumulées pendant mon année de repos et de détente. » Jeune, belle, riche, fraîchement diplômée de l'université de Columbia, l'héroïne du nouveau roman d'Ottessa Moshfegh décide de tout plaquer pour entamer une longue hibernation en s'assommant de somnifères. Tandis que l'on passe de l'hilarité au rire jaune en découvrant les tribulations de cette Oblomov de la génération Y qui somnole d'un bout à l'autre du récit, la romancière s'attaque aux travers de son temps avec une lucidité implacable, et à sa manière, méchamment drôle.
"Le meilleur roman existentialiste qui n'ait pas été écrit par un auteur français." Kirkus Review -
L'instrument le plus grand, le plus gros, le plus grave de tout l'orchestre est aussi le plus puissant, le plus beau, le plus indispensable, dit d'abord le contrebassiste. Mais bientôt l'éloge pompeux de cette encombrante compagne qui occupe toute sa vie laisse transparaître les frustrations et les rancoeurs du musicien et de l'homme. Peu à peu, il la dénigre, il l'insulte, il la maudit, il se révolte, il devient fou.Comme le héros du Parfum, comme celui du Pigeon, le personnage qui monologue ici incarne une solitude extrême, exemplaire, métaphysique _ et dont Patrick Süskind, avec le prodigieux talent qu'on lui connaît, parvient cette fois à nous faire rire aux larmes.La pièce tient l'affiche depuis des années en Allemagne.Patrick Süskind, né en 1949 à Ambach en Bavière, vit à Munich et à Paris. Il est l'auteur du roman Le Parfum et du récit Le Pigeon.
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Lorsque lui arriva cette histoire de pigeon qui, du jour au lendemain, bouleversa son existence, Jonathan Noël avait déjà dépassé la cinquantaine, il avait derrière lui une période d'une bonne vingtaine d'années qui n'avait pas été marquée par le moindre événement, et jamais il n'aurait escompté que pût encore lui arriver rien de notable, sauf de mourir un jour. Et cela lui convenait tout à fait. Car il n'aimait pas les événements, et il avait une véritable horreur de ceux qui ébranlaient son équilibre intérieur et chamboulaient l'ordonnance de sa vie. Qu'est-ce qu'un événement?Que se passe-t-il, en somme, quand il se passe quelque chose dans la vie d'un homme?Tel est au fond le sujet, étonnamment simple et profond, de ce nouveau conte philosophique et cocasse de l'auteur du Parfum.Patrick Süskind est né en 1949 à Ambach, en Bavière. Il a fait des études littéraires à Munich et à Aix-en-Provence et exerce le métier de scénariste. Outre le Parfum, best-seller mondial, il a écrit une pièce de théâtre à un personnage, la Contrebasse.