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La Simarre
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Dégoûtée par l'échec de la révolution de 1848, George Sand est rentrée à Nohant et retourne à ses moutons, c'est-à-dire à ses contes champêtres où elle décrit un monde idyllique qui la console des déboires du temps.
Car La petite Fadette est un conte de fée, une Cendrillon berrichonne. Comment une petite sorcière de 16 ans, laide, pauvre et méprisée, jette son dévolu sur un jeune prince de son âge, Landry, beau, riche et honoré, comment elle s'en fait aimer, triomphe de la jalousie du jumeau Sylvinet et des médisances, devient belle, riche et estimée, réalisant le rêve rousseauiste d'un monde où le bien l'emporte.
La peinture admirablement naïve des moeurs paysannes, digne d'un Chardin, un style qui fusionne sans heurt langue populaire et langue littéraire, font de ce roman une réussite sans égale. Le plaidoyer pour la tolérance et la justice reste toujours d'actualité. Fadette, Landry et Sylvinet, ont, comme Cosette, gagné le panthéon populaire de notre mémoire collective.
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Au seuil de sa vie, Bernard de Mauprat raconte l'amour qu'il a éprouvé pour sa cousine Edmée, la seule femme de sa vie, l'amour que celle-ci lui a donné et les épreuves qu'elle lui a fait subir avant de l'accepter pour époux. Mauprat est un roman d'éducation puisque le jeune Bernard, séquestré par ses oncles, ne sait même pas lire.
George Sand profite de ce personnage exemplaire pour nous faire découvrir les multiples facettes de la parole humaine... Du récit au plaidoyer, de la promesse à l'aveu, tous les types de discours, toutes les façons de communiquer figurent dans Mauprat. Dans ce roman - plus une fable philosophique qu'un roman historique - situé à la fin du XVIIIe siècle dans le Berry, le récit nous emmène, à travers un détour par la guerre de libération des États-Unis, au seuil d'une modernité moins injuste. Mauprat est un roman optimiste et profondément rousseauiste.
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Pierre loti (1850-1923) fut un romancier à succès et un mondain courtisé.
C'est pourtant le même homme qui, délaissant les honneurs, partit pour le sinaï en février 1894. son ami claude farrère le décrivait comme " un agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à dieu ", d'où ce voyage en terre sainte qui nourrira son inquiétude religieuse et lui inspirera l'une de ses oeuvres majeures, récit de voyage autant que quête spirituelle sous forme de triptyque. après avoir saisi l'intemporalité et la virginité du sinaï (le désert), il observe minutieusement églises et pèlerins dans jérusalem avant de peindre des paysages en mots, les évangiles à la main tel un guide (la galilée)
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Le Désert est le premier volet d'une trilogie dont les deux autres La Galilée et Jérusalem sont parus chez le même éditeur.
Ce livre retrace le voyage effectué en 1894 par l'auteur à travers les solitudes du Sinaï. Intensité de la lumière, splendeur des paysages minéraux, somptuosité de l'écriture : certaines pages de ce livre sont de véritables morceaux d'anthologie.
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Au retour de l'Inde, en 1900, Pierre Loti visite la Perse pendant quelque six semaines. Il dresse un tableau des moeurs féodales d'un pays tenu à l'écart du monde. Cette édition est complétée par des notes inédites et des photos de l'auteur datant de 1900.
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Avec au maroc, en 1890, pierre loti invente sa formule et, d'emblée, il atteint une maîtrise absolue.
Ce récit d'une ambassade à la cour de fez va bien au-delà de l'anecdote, en soi fort intéressante puisqu'il s'agissait, à l'époque, d'un royaume secret où les étrangers ne pénétraient que rarement : la sensibilité de l'auteur s'exprime à travers l'écriture, mais aussi à la manière d'un peintre et d'un musicien. cette édition est complétée par un mois du journal intime inédit qui comprend, notamment, une visite à tétouan.
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Pierre loti (1850-1923) fut un romancier à succès et un mondain courtisé.
C'est pourtant le même homme qui, délaissant les honneurs, partit pour le sinaï en février 1894.
Son ami claude farrère le décrivait comme " un agnostique qui ne se résigna jamais à renoncer à dieu ", d'où ce voyage en terre sainte qui nourrira son inquiétude religieuse et lui inspirera l'une de ses oeuvres majeures, récit de voyage autant que quête spirituelle sous forme de triptyque.
Après avoir saisi l'intemporalité et la virginité du sinaï (le désert), il observe minutieusement églises et pèlerins dans jérusalem avant de peindre des paysages en mots, les evangiles à la main tel un guide (la galilée).
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Cet ouvrage est un parcours au fil des allées du «Petit parc» réalisé au travers du «regard» des nombreuses statues du jardin. Qu'elles soient de marbre ou de bronze, centre de fontaines ou bien isolées au creux des charmilles, sublimes, intrigantes ou curieuses, chacune de ces oeuvres raconte une histoire. Petites histoires ou véritables messages politiques destinés aux visiteurs, chacune d'entres elles mérite d'être observée. Ainsi au fil des saisons, chacune de leur histoire raconte un peu de ce lieu, dont Louis XIV disait : «Si l'on veut comprendre Versailles, il faut d'abord se promener dans ses jardins- S'intéresser à la signification des sculptures, permet de découvrir le lieu de manière différente, retrouver la lecture des jardins telle qu'elle était possible à la fin du XVIIe siècle. C'est une lecture mythologique, historique et symbolique qui est proposée dans ce livre. Une vision différente permettant de découvrir Versailles, avec. Un autre regard!
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Barbara occupe une place à part dans la chanson. Avec Ma plus belle histoire d'amour, créée pour le public à Bobino en 1966, elle a noué avec chacun d'entre nous une relation unique dans l'histoire de la variété, qui ne s'est pas éteinte avec sa disparition en 1997.
L'Aigle noir, Dis quand reviendras-tu ?, Nantes... ses textes, ses mélodies, sa voix nous bouleversent toujours, sa personnalité, son parcours nous fascinent. Barbara a fait de sa vie blessée une oeuvre d'une singulière beauté, que ce livre explore et invite à redécouvrir :
Répertoire, spectacles, chemins de vie et de scène, relation au public y sont étudiés avec précision pour éclairer le processus de création de la chanteuse et mieux nous faire partager son univers artistique. Un univers original et intense, profondément généreux. -
Dites-moi docteur... les implants dentaires... ?
Gabriel Sauveur
- La Simarre
- 4 Juin 2024
- 9782365361989
Personne n'est à l'abri de la perte de tout ou partie de ses dents... Le remplacement de ces dents est une nécessité médicale et sociale, assuré par la mise en place d'une prothèse. La dent prothétique de nos ancêtres était un objet hétéroclite de nature végétale, minérale ou animale. Échec inéluctable à très court terme. Ce procédé fut remplacé par de nombreux autres types de prothèse non enfouies, dites adjointes puis conjointes. L'inconfort généré a conduit les praticiens à revenir sur ce geste primitif, encouragés par les progrès de la biologie, de la science des matériaux et proposer au XXe siècle le premier implant défini endo-osseux. En 1980, un nouvel implant endo-osseux, présenté par Branemark, devenait l'implant dit ostéo-intégré, présenté actuellement comme l'implant dentaire universel de référence. Qu'en est-il vraiment?? En réalité l'échec de cet implant semble se présenter de nouveau mais à plus ou moins long terme selon les statistiques et se manifester par leur dé-ostéo-intégration, faisant suite à un processus infectieux : la péri-implantite. Il faut savoir qu'il n'existe à ce jour aucun implant de ce type ayant atteint une durée de vie de quarante ans, date de sa mise sur le marché. à partir de ce constat d'échec, on peut se poser la question suivante : y a-t-il une différence entre une prothèse endo-osseuse datant du Néolithique et un implant moderne ostéo-intégré au niveau du principe de l'enfouissement de la prothèse d'antan et de l'implant actuel?; de leur protocole de mise en place?; de la nature des matériaux les constituant?; des résultats et de leur taux d'échec respectifs?; des causes de l'échec : de la péri (prothèse??) ite de l'époque à la péri-implantite actuelle?; de leurs conséquences sur le plan bucco-dentaire, général, juridique et financier. Les éléments d'information à propos des implants ostéo-intégrés contenus dans ce livre confirmeront la non fiabilité des implants de Branemark sous leur forme actuelle selon nous, en réponse à la question que vous nous aviez posée : dites-moi docteur... Les implants dentaires??
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Cette vierge gauloise, ce type d'Holbein, ou de Jeanne d'Arc ignorée, qui se confondaient dans ma pensée, j'essayai d'en faire une création développée et complète.
Mais où la trouver dans la société moderne ? Je crus ne pouvoir la trouver qu'aux champs, pas même aux champs, au désert, sur une lande inculte, sur une terre primitive qui porte les stigmates mystérieuses de notre plus antique civilisation. Ces coins sacrés où la charrue n'a jamais passé, où la nature est sauvage, grandiose ou morne, où la tradition est encore debout, ou l'homme semble avoir conservé son type gaulois et ses croyances fantastiques, ne sont pas aussi rares en France qu'on devrait le croire après tant de révolutions, de travaux et de découvertes.
Quand on se trouve dans une de ces solitudes où semble régner le sauvage génie du passé, cette pensée banale vient à tout le monde ; "On se croirait ici à deux mille lieues des villes et de la société." On pourrait dire aussi bien qu'on s'y sent à deux mille ans de la vie actuelle.
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Chroniques d'un martin pecheur - 40 recettes de poissons d'eau douce
Jean-jack Martin
- La Simarre
- 5 Novembre 1998
- 9782868081186
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Dans un coin de Beauce, il arrive, dit-on, que certains soirs le souffle du vent ramène le chant d'un chemineau : le poète chansonnier Gaston Couté (1880-1911).
A 18 ans, il quitte son moulin de Clan et les bords de la Loire pour Paris et la bohème. Il bâtit une oeuvre âpre, ardente, sans concession. Son patois, ses mots épousent la musique du ruisseau qui pousse la roue du moulin de l'enfance. Il meurt à 31 ans, miné par l'alcool, la révolte et la misère des hommes, dispersant ses textes, ou les cédant pour quelque argent. Sous le titre Les Mangeux d'terre Gérard Pierron et Gaston Coutant ont réuni les meilleurs poèmes et chansons de Couté, illustrés par Line Sionneau.
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Montesquieu, hôte fugitif de La Brède
Alain Glykos
- La Simarre
- Maison D'ecrivain
- 19 Mai 1998
- 9782868080820
La Brède n'était pas l'unique demeure de Montesquieu, mais c'est ici qu'il venait chercher la sérénité, le craquement des feuilles, un rayon de soleil dans un rang de vigne, l'odeur des chais, l'ombre des carpes autour de son île.
Tout cela aurait-il eu autant de charme sans Denise, sa fille ? Elle était son portrait, avec "la grâce en plus et l'âge en moins". Une jeune fille discrète qui fut peut-être la seule à comprendre Montesquieu.
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" en attendant que la mode étende son sceptre sur ces agrestes solitudes, je me garde bien de nommer le village en question : je l'appelle sans façon mon village comme on dit ma trouvaille ou mon rêve ".