Le harcèlement moral dans une entreprise japonaise. Descente aux enfers, analyse impitoyable de la mentalité japonaise, de ses codes et de son sens de l'honneur, de la condition de la femme, des relations maître-esclave, plongée dans le monde du travail...
Malgré une différence d'âge entre eux, Léa de Lonval est la maîtresse de Fred Peloux, surnommé Chéri. Léa ressent les moindres effets d'une passion qu'elle pense être la dernière. Il suffira à Chéri d'épouser la jeune Edmée pour comprendre que la rupture avec Léa ne va pas sans regrets. Peinture narquoise d'un certain milieu demi-mondain.
Mais qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de ce père divorcé pour emmener à Ouessant, contre leur gré, deux gamines qui fantasment sur le soleil algérien ? Dans sa vie, il est passé à côté de pas mal de choses : le Lyon de son enfance, son pays « d'avant », un amour de jeunesse, son ex-femme, et maintenant peut-être même ses adorables pestes de filles... Leur arrivée à Ouessant sous une pluie battante n'augure rien de bon. Mais il faut toujours compter sur la magie des îles... Débordant d'émotion, de tendresse, de drôlerie, le roman d'Azouz Begag, l'auteur du Gone de Chaâba, mêle à la mélancolie du gris de l'océan les accents ensoleillés de ses deux jeunes héroïnes dont la gouaille algéro-lyonnaise va s'avérer contagieuse.
Patrick Cauvin Menteur Antoine Berthier a de l'imagination. Beaucoup. Et c'est bien utile quand l'existence, elle, est d'une affligeante banalité... Chez le médecin, où il attend avec anxiété des résultats d'analyses, il se repasse le film de ses plus beaux mensonges et des situations invraisemblables où ils l'ont entraîné. Comment, censé être parti en week-end avec une fiancée, il a dû passer trois jours à la cave. Comment il a été, plus tard, champion d'escrime ou auteur de «polars»...
Berthier, c'est un aventurier du bobard, un pro du boniment, un spécialiste de l'artifice. C'est nous, en somme. Il y a de la drôlerie et du pathétique dans ce portrait d'un mythomane ordinaire où Patrick Cauvin, prix des Maisons de la Presse 1990 pour Rue des Bons-Enfants, retrouve la veine de E=MC2, mon amour.
Ce petit livre est désopilant. Pas seulement parce que le refuge dans le mensonge est criant de vérité, mais aussi surtout parce que Patrick Cauvin nous rend la tendre ironie, la vraie musique des vies rêvées.
André Brincourt, Le Figaro littéraire.
Sans mentir, l'un des meilleurs livres d'un Cauvin au mieux de sa forme.
Jean David, VSD.