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Nouveau Regard
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Il est des villages où il fait bon vivre. Il en est d'autres qui cachent de terribles secrets, et même des abominations. Dans les deux cas, ceux sont les habitants qui décident de faire de ces lieux un paradis ou un enfer. Se taire ou parler, tel est le dilemme de tous les protagonistes de cette histoire qui ont eu à connaître d'un certain passé. La peur ou le courage, l'indifférence ou le remords, chacun est libre de faire ce qu'il veut avec ce qu'il sait...
Les campagnes abritent parfois des loups exerçant un pouvoir souterrain et obscur sur tous ceux qui ont le malheur de croiser et surtout d'entraver leur route. Mais il arrive aussi qu'un homme, porteur à vie d'une atroce douleur, ne soit plus effrayé pour combattre et anéantir celui qui, précisément, l'a provoquée... Cet homme, c'est "l'enchêné" ...
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Prison et justice... quand des juges sont hors la loi
Armel Timmerman
- Nouveau Regard
- 1 Décembre 2020
- 9782930998084
Je suis coupable des faits qui m'ont été reprochés. J'ai mérité la sanction que le Tribunal de Grande Instance de Cherbourg m'a infligée. Quatre années d'emprisonnement ferme pour avoir commis des délits financiers liés à la gestion catastrophique et insensée de mon entreprise. Je n'ai du reste pas interjeté appel de la décision. Il m'importait davantage de faire table rase de mon passé et de mettre à profit le temps de ma détention en me préparant au mieux à la sortie par l'accomplissement d'un travail sur moi-même tant je n'avais pas pris conscience de la nocivité de mes actes.
Cependant, quoi que j'aie fait, je ne méritais en aucun de vivre ma peine de cette manière, la gestion de son exécution ayant été machiavélique d'un bout à l'autre. Je l'ai effectuée dans deux établissements pénitentiaires : de novembre 2013 à novembre 2014 à la maison d'arrêt de Cherbourg dans la Manche, sous le régime de la détention provisoire, pour la terminer, près de cinq années plus tard, au centre de détention d'Argentan dans l'Orne.
Deux structures très différentes l'une de l'autre en ce que la première est vétuste et surpeuplée - jusqu'à neuf personnes par cellule de 25 m - et la seconde, beaucoup plus confortable, avec un seul occupant par cellule. Mais c'est là, la seule différence notable. Car pour l'essentiel, c'est-à-dire la prévention de la récidive et la préparation à la sortie, le manque de moyens humains et matériels est criant dans les deux établissements.
En l'état actuel des prisons françaises, je l'affirme, la prévention de la récidive est une fumisterie et la préparation à la sortie une mystification. Même si les personnels de surveillance, tant décriés, et les travailleurs sociaux, impuissants, oeuvrent chaque jour pour rendre la détention moins insupportable. Quant à certains juges, chargés de l'application des peines, force est de constater qu'ils n'usent pas exagérément des dispositifs alternatifs à l'enfermement.
Loin s'en faut ! Le traitement punitif de la sanction semble davantage leur convenir, les motiver même. Jusqu'à se fourvoyer, forts de leur pouvoir absolu. Mais surtout, ne leur dites pas. Il pourrait vous en coûter. Je l'ai appris à mes dépens... Je suis marqué à vie. En d'autres termes, il n'y a qu'une seule façon de sortir de prison sans aucunes séquelles... c'est de ne pas y entrer ! ...
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Romain Bellac et Camille Orban ne se sont jamais vus ni parlé. Mais ils s'écrivent très souvent, se racontent et se confient. Jusqu'à l'intime. Lui est romancier et poète. Il en vit. Elle est violoncelliste dans un quatuor à cordes. Elle voyage beaucoup. Cette relation épistolaire leur convient bien et leur suffit. Elle leur laisse cette part de mystère et d'imagination que tous les deux veulent absolument garder.
Pourtant, plus ils s'écrivent, plus ils s'apprécient. Alors que rien ni personne ne les retient - ils sont libres l'un comme l'autre-, pourquoi aucun ne veut franchir ce pas qui les ferait enfin se rencontrer ? A moins qu'ils ne l'aient déjà fait sans le savoir ?
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Alex Chevalier est un homme étrange et mystérieux. Mais triste surtout ! ... Pourquoi vient-il se perdre dans cet orphelinat si joliment baptisé "les Myosotis "? Oublier le passé ? Prendre un nouveau départ ? Ou se laisser aller aux rythmes lancinants du quotidien et attendre que sa douleur s'estompe ? ... L'éclaircie est l'histoire de cet homme sur qui le malheur s'est abattu un jour et qui semble ne plus vouloir le quitter.
L'amitié d'un jeune pensionnaire et l'amour que lui voue l'infirmière de ce centre suffiront-ils à l'en sortir ? ... Ou, au contraire, l'entraîneront-ils un peu plus vers une "seconde mort" ? ... ... Car Alex Chevalier est déjà mort une première fois ! ...
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Fragments de vie, d'amour et d'amitié... Blessures du temps ineffaçables... Choix douloureux et solitude... Culpabilité et innocence... Silences contrits, rires et larmes... Insouciante jeunesse... Vieillissante sagesse... Espoirs déçus, abnégation... Le chemin des sentiments nous conduit toutes et tous vers cette quête du bonheur qui semble toujours nous échapper tant ce même chemin est semé d'embûches et d'interdits.
Des obstacles à la plénitude que certains parviennent à surmonter mais sur lesquels d'autres échouent, sans en comprendre les raisons. Mais, pour tous, indéniablement... la vie est trop courte ! ...
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Promue juge d'instruction au Tribunal de Grande Instance de Cherbourg, sa ville natale, cohéritière de la cidrerie familiale et amoureuse de Fred, artiste-peintre, Laurence Dallencourt est une jeune trentenaire à qui tout semble sourire. Seulement les apparences sont parfois trompeuses et peuvent cacher une tout autre réalité. Laurence souffre en effet d'un profond mal-être qui l'empêche de croquer la vie à pleines dents.
Il y a d'abord ce cauchemar, toujours le même, qui la réveille presque toutes les nuits. Mais la jeune femme souffre surtout d'une amnésie lacunaire. Il y a des blancs dans sa vie passée que les siens rechignent à vouloir remplir. Ce qui l'étonne, l'effraie, la panique. Pourquoi se taisent-ils tous ? ... La réponse à cette question, Laurence la cherchera et la trouvera... mais à quel prix ? ... Tel un scarabée sur le dos, qui, retourné par la tempête n'a d'autre choix pour survivre que celui de se remettre sur ses pattes, Laurence aura aussi à l'affronter pour ne pas être emportée...
Seulement, y parviendra-t-elle ? ...
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Armel Timmerman nous livre un nouvel opus de poésies.Si dans le premier volume, « Vécu », perçaient souvent la désespérance et le deuil, dans ces dernières oeuvres, l'homme amoureux nous offre quelques-unes de ses plus belles pages.Quand l'auteur promène sur le monde, sur ses contemporains, son regard de poète, il les enchante de ses rimes. Car pour lui la poésie est une affaire sérieuse.Pour que la langue ait la liberté de dire les sentiments, il lui faut une versification plus trop en vogue dans nos sociétés paresseuses où le vers libre s'offre continuellement des licences consternantes.Avec notre auteur, le vers n'est pas libre ! De plus, loin de nous offrir des vers sur ses amours, il nous invite à réfléchir à la façon dont l'amour a d'exister aujourd'hui.Cette ouverture sur les autres et le monde, fait du livre d'Armel Timmerman un témoignage pour nos temps troublés et en pleine évolution.Révérences a également été illustré par Gérard RAYMOND-PIERRE, son ami de longue date. Aux mots ciselés du poète correspondent les explosions de couleurs et de formes nébuleuses du peintre. Plus que d'illustrer les poèmes, les dessins à l'encre et au pastel de Gérard RAYMOND-PIERRE les subliment.
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La pâtisserie a toujours été ma passion. Mais pour l'assouvir je tenais absolument à ce que tous les produits que j'utilise pour créer ou réaliser des recettes proviennent des productions locales. Et c'est dans le Lot-et-Garonne, département où je vis, que j'ai enfin pu m'y consacrer pleinement, rejointe par nombre de producteurs partageant avec moi cette belle conviction que la préservation de l'environnement et de ses ressources passe par ce mode de commercialisation qu'est le circuit court. Même si, je l'avoue, nous n'en sommes qu'aux balbutiements...Savoir que nos fruits et nos légumes proviennent du petit producteur du village voisin, qu'ils ont été cultivés avec, disons-le, amour et respect, rassure et incite à la consommation.Je rêve d'une société où nos Agriculteurs, tant décriés, reçoivent la juste rémunération de leur travail. Je suis inquiète de leur sort, de leur avenir, tant beaucoup disparaissent au profit d'une agriculture intensive.Traiter directement avec mes producteurs est pour moi une habitude de vie à laquelle je ne dérogerai pas. Si je crée et réalise des recettes aujourd'hui, c'est dans cet esprit de partage et d'échange avec des hommes et des femmes épris de nature et dont le seul parti pris est de réduire la distance entre leurs productions et nos assiettes.Moins d'énergie, moins de transport, moins d'emballage, moins de manipulation, gageons que toutes ces économies réalisées leur soient justement restituées.Et si d'aucuns aiment mes biscuits et gâteaux, leurs saveurs, leurs parfums, leurs textures, c'est avant tout parce que nous parlons le même langage : celui de la transparence et de l'authenticité.Françoise SORBIÉ
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Médaille d'argent CONCOURS LÉPINE EUROPÉEN (STRASBOURG)Médaille d'or SALON MONDIAL DES INVENTIONS DE GENÈVEVIT'1 MOTEncore faut-il le trouver !... VIT'1 MOT est à la fois un jeu de lettres et un jeu de culture générale.Il se présente sous la forme de cartes pivotantes. Chacune d'elles, unique, comprend 2 lettres différentes avec leur valeur.Le jeu consiste à composer des mots de 4 à 9 lettres dans un temps imparti (sablier), en utilisant une seule lettre de chaque carte.Vit'1 MOT propose trois niveaux de difficulté :Mot libre,Par nature de mots (nom communs, verbe, adjectif, etc.Par thème (métiers, cinéma, sport, etc.)Jokers, bonus et malus pimentent les parties.À partir de 8 ans.Jusqu'à 6 joueursComposition de la boîte60 cartes - lettres3 cartes - joker3 fiches - repère1 sablier2 dés1 règle du jeuOn ne compte pas les jeux proposant de former des mots à partir de cartes-lettres. Il est cependant rare de trouver un mécanisme ou une règle originale. Avec VIT'1 MOT, l'auteur nous propose une idée intéressante : chaque carte comporte deux lettres et il est possible de les tourner pour en tirer le meilleur parti. Il est déjà peu aisé d'anagrammer des lettres pour trouver un mot, mais quand vous ajoutez la possibilité de choisir le côté de chaque carte, vous vous retrouvez avec un nombre de possibilités considérablement accru. Le sablier, lui, continue à couler normalement.VIT'1 MOT renouvelle agréablement les jeux de lettres avec cette astuce des cartes doubles.Commentaires de François HAFFNER,Collectionneur et auteur de jeuxWebmestre de https://jeuxsoc.fr
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LUDIMOLUDIMO : Qui aura le dernier mot ? LUDIMO est un jeu de lettres sans temps mort dont le but est de s'approprier les mots des adversaires par un ajout d'une ou de plusieurs lettres.Au premier tour de jeu, chacun doit composer un mot d'au moins 6 lettres à partir des quinze qu'il a en main. Mais dès le deuxième tour, la donne change, chacun pouvant alors piquer un mot adverse en l'allongeant ou/et en l'anagrammant.LUDIMO propose deux autres variantes, tout aussi prenantes.À partir de 8 ans.Jusqu'à 4 joueursComposition de la boîte120 cartes40 jetons1 dé1 règle du jeuLes jeux de lettres sont généralement réputés calmes. Mais quelques-uns comme JARNAC ou ANAGRAMPLUS font plus penser à un ring de boxe qu'à un concours de tricot.LUDIMO s'inscrit dans cette famille où il est impossible de jouer tranquillement dans son coin puisque, à tout moment, un adversaire peut chaparder vos mots.Commentaires de François HAFFNER,Collectionneur et auteur de jeuxWebmestre de https://jeuxsoc.frSite de référence sur les jeux de société
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Les relations qu'entretient Pierre Morand avec sa fille se mesurent en silences interminables que des mots viennent parfois briser quand les regards ne suffisent plus. L'adolescente n'a pas connu sa mère. Elle n'avait pas encore 2 ans quand cette dernière est décédée. Chose en a aujourd'hui 15, mais ne sait toujours rien sur les circonstances de sa mort. Et ce n'est pas faute d'avoir harcelé son père de questions ! Seulement Pierre n'y a jamais répondu, même si les larmes de son enfant l'ont parfois ébranlé.
Un jour, lassée, Chose décida tout simplement de ne plus lui adresser la parole. Mais de lui pourrir la vie ! ... Pierre la laissera cependant faire, passant derrière elle pour réparer ses bêtises sans qu'elle ne l'apprenne jamais. Jusqu'à ce triste matin où il est convoqué au commissariat de police dans lequel sa fille a été placée en garde à vue. Cette fois, Pierre Morand ne peut plus rien pour tirer Chose de ce mauvais pas...
... Sauf à rompre le silence ! ...
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« Comment cette lettre est-elle parvenue jusqu'à moi ?- Pourquoi n'a-t-elle jamais été ouverte ?- Aurais-je fais un impair en découvrant cette épître dans la poche oubliée d'un imper ? », se demande Lucien.L'écriture, la date, les taches d'encre froissées, le timbre souillé, les plis jaunis, la couleur terne, la terre collée sur un « V » mal léché, le tampon bien rond suintant d'un excès de zèle ne semblent pas convenir au temps présent.Alors, il veut savoir quelle main salutaire a pu l'enfermer dans cet écrin.Pourquoi devient-il l'hôte choisi d'un destin façonné en un mois sombre de juin......Juin 1944, trois hommes vont à la rencontre de leur destin mais sera-t-il le même ou sonnera-t-il la fin...
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Sur le chemin de la résilience ...Je n'ai pas lu Sur le chemin de la résilience, je l'ai dévoré. Pourtant, voilà un texte qui n'a pas la qualité littéraire qu'un éditeur privilégie avant tout autre critère, il faut l'avouer. Si j'ai décidé de le publier, c'est qu'il est des lectures agréables, prenantes, émouvantes, qui frappent au coeur tant elles nous ressemblent parfois. Si le style, le vocabulaire ne correspondent pas aux attentes d'un lectorat exigeant, ce témoignage vibrant s'adresse véritablement à l'âme par ses joies, ses peines, ces petits moments de bonheur forgeant le grand, ces valeurs qu' il véhicule, ces souvenirs qu'il ravive. Le tout est exprimé avec un naturel déconcertant, une authenticité que d'aucuns pourraient trouver beaucoup trop facile, mais auxquels d'autres, comme moi, adhérent sans retenue.Frédérique LAMBERT-CHASSERIAUD n'écrit pas les «choses» elle les vit. Pleinement ! car le corps et le coeur ont leur propre langage, doux et violent à la fois. Ses mots et ses pensées, d'une profondeur pénétrante, sont une invitation à la suivre sur le chemin de la résilience.Bonne route
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La route était belle, bordée de chaque coté de platanes centenaires. La petite Marie, 9 ans, dormait sur l'étroit siège arrière de la voiture. Louise, sa mère, conduisait. Vite. Trop vite... Beaucoup trop vite ! C'était une très belle voiture, une Porshe 911 de 1965. Gris métallisé. C'était une très joli femme, trentenaire, racée, s'épanouissant dans le mannequinat. Pleine d'avenir. Elle avait acheté ce magnifique bolide avec ses premiers cachets...
... Marie se réveilla et se redressa. Elle ne distinguait plus les arbres, ils semblaient ne former qu'un long mur, une clôture en bois interminable. Elle prit peur et posa une main tremblante sur l'épaule de sa mère, la suppliant de ralentir. Surprise, Louise se raidit brusquement et donna, sans le vouloir, un violent coup de volant à droite qui déporta la Porshe dans la même direction. Un platane la stoppa.
Net ! Défigurée, Louise perdit son travail, ses relations. Et ses rêves. Quant à Marie, elle s'en sortit miraculeusement indemne... ... Enfin presque...