« Des plaidoiries fortes et bouleversantes qu'il faut garder comme des documents ».
Les Échos.
Les 7 et 8 mars 2007 s'est tenu un procès historique : celui des « caricatures ». Un an auparavant, Charlie Hebdo avait publié des caricatures du Prophète Mahomet, accompagnées d'un appel à la lutte contre l'islam radical. Sur le banc des prévenus, les membres du journal satirique mais aussi des personnalités politiques. Pour les défendre, les avocats Georges Kiejman et Richard Malka. Dans un tribunal sous haute surveillance, ils soutiennent le droit à la liberté d'expression, à la satire et à l'irrévérence. Plus que des plaidoiries, ces textes sont des outils démocratiques pour continuer de rire, de croire ou de ne croire en rien.
Avocats au barreau de Paris, Richard Malka et Georges Kiejman sont des figures incontournables de la justice française.
La répartition des richesses est l'une des questions les plus débattues aujourd'hui. Pour les uns, les inégalités n'en finiraient pas de se creuser. Pour les autres, on assisterait à une réduction naturelle des écarts. Mais que sait-on vraiment de l'évolution des inégalités sur le long terme ?
Fruit de quinze ans de recherches et parcourant trois siècles et plus de vingt pays, cette étude renouvelle entièrement notre compréhension de la dynamique du capitalisme en situant sa contradiction fondamentale dans le rapport entre la croissance économique et le rendement du capital. Si la diffusion des connaissances apparaît comme la force principale d'égalisation des conditions sur le long terme, à l'heure actuelle, le décrochage des plus hautes rémunérations et, plus encore, la concentration extrême des patrimoines menacent les valeurs de méritocratie et de justice sociale des sociétés démocratiques.
Un best-seller mondial qui est déjà devenu un classique.
Face à la montée des inégalités, aux désastres politiques et aux catastrophes environnementales, les auteurs montrent que tout n'est pas perdu à la condition de dresser, d'abord, un constat honnête. Ces pages analysent où et quand les économistes ont échoué, aveuglés par l'idéologie, et traquent les fausses évidences sur les questions d'immigration, de libre-échange, de croissance, d'inégalités, de changement climatique.
Si cet ouvrage renverse nombres d'idées reçues, il est aussi un appel à l'action. Il répond à l'urgence de temps troublés en offrant un panel d'alternatives aux politiques actuelles. Car une bonne science économique peut faire beaucoup. Appuyée sur les dernières avancées de la recherche, sur des expériences et des données fiables, elle est un levier pour bâtir un monde plus juste et plus humain.
Laëtitia Perrais avait 18 ans et la vie devant elle. Dans la nuit du 18 au 19 janvier 2011, elle a été enlevée. Puis tuée. Par la vague d'émotion sans précédent qu'il a soulevée, ce fait divers est devenu une affaire d'État. À travers cette enquête de vie, Ivan Jablonka rend Laëtitia à elle-même. À sa liberté et à sa dignité.
Comment dire « non » au patron qui vous confie une mission pendant le week-end ? William Ury, spécialiste mondialement connu de la négociation, décortique la tension entre votre désir de dire « non », pour affirmer votre préférence, et la peur de détruire la relation. Trop souvent, le refus suppose de dire « non » d'une façon agressive voire blessante qui détériore ou détruit les liens. Plus souvent encore, le « oui » est privilégié pour éviter le conflit, mais suppose une frustration qui mine tout autant la relation. Grâce à William Ury, découvrez une troisième voie : celle du « non positif » qui permet de refuser sans offenser. Une méthode simple et éprouvée pour vous affirmer sans compromettre vos relations.
William Ury est directeur du Global Negotiation Project, qui développe des méthodes de négociations internationales pour le règlement des conflits armés et des problèmes globaux. Il est notamment l'auteur de Comment réussir une négociation (Seuil, 2022) et Comment négocier avec les gens difficiles (Points, 2023), vendus à des millions d'exemplaires dans le monde.
Le travail fantôme est le travail non rétribué réalisé par tout un chacun au sein de la société. Or ces activités indispensables au bon fonctionnement du capitalisme sont invisibles ou invisibilisées. Ainsi s'ajoute à la peine des hommes un labeur de l'ombre imposé à des victimes consentantes mais qui pourraient bien un jour en demander compte. Ivan Illich s'adresse ici aux « colonisés », c'est-à-dire à une immense majorité de gens pris en main, pris en charge, mais qui commencent à revendiquer leurs responsabilités à travers la mise en oeuvre d'une société conviviale.
En cinq étapes, découvrez une méthode imparable pour maîtriser l'art de la négociation auprès des interlocuteurs les plus difficiles.
Comment agir face à quelqu'un qui ne veut pas écouter, qui se met en colère, qui se braque, qui refuse de négocier ? Avec pédagogie et précision, William Ury détaille les outils indispensables pour réussir une négociation face à un interlocuteur récalcitrant. En cinq étapes simples, la stratégie dite du « contournement » vous permettra de passer de l'affrontement à la coopération. Une méthode simple et efficace grâce à laquelle plus personne ne vous résistera.
William Ury est directeur du Global Negotiation Project, qui développe des méthodes de négociations internationales pour le règlement des conflits armés et des problèmes globaux. Il est notamment l'auteur de Comment réussir une négociation (Seuil, 2022) et Comment négocier avec les gens difficiles (Points, 2023), vendus à des millions d'exemplaires dans le monde.
Au sein de nos sociétés industrielles où règne la surmarchandisation, c'est l'autonomie créatrice des valeurs d'usage par chaque individu qui se trouve être menacée. Ivan Illich montre comment à la fois le marché et l'expert professionnel exercent un contrôle social mutilant, en s'arrogeant l'autorité de décider qui a besoin de quoi, en fabriquant artificiellement des besoins. Les individus sont toujours davantage dépossédés tant de leur savoir que de leur autonomie, de leurs libertés et de leur capacité à créer.
Dès lors la reconstruction sociale commence par la naissance du doute chez le citoyen. Ivan Illich appelle de ses voeux une distribution équitable de la liberté de créer des valeurs d'usages. Or ce genre d'équité suppose des limites à l'enrichissement et à l'emploi, c'est-à-dire une société de la sobriété, du partage du temps de travail, des richesses et des ressources.
Ivan Illich (1926-2002)
Cet ouvrage « classique » (prescrit depuis plus de 25 ans, du lycée à la faculté) propose une initiation à la microéconomie (comportements individuels et fonctionnement des marchés) et à la macroéconomie (problèmes au niveau de l'économie nationale : crises, chômage, inflation...). Cette 4eédition a été réécrite et développée, en particulier pour introduire les grands courants de la pensée économique et les points de désaccord entre ces derniers. Elle vise ainsi à mieux répondre à la nécessité d'un enseignement pluraliste de l'économie.
Près d'un milliard de personnes vivent avec moins de un dollar par jour. Les politiques destinées à lutter contre la pauvreté semblent souvent incapables d'améliorer leurs conditions de vie. Cet échec pourrait-il être dû aux failles des théories qui sous-tendent ces programmes plutôt qu'au caractère écrasant de la tâche ?
C'est cette hypothèse que défend cet ouvrage. Les experts ont pris l'habitude de décider à la place des pauvres de ce qui est bon pour eux sans prendre la peine de les consulter. Abhijit V. Banerjee et Esther Duflo ont initié la démarche inverse. À distance des réflexes partisans, ce livre aborde ainsi le défi du combat contre la pauvreté comme une série de problèmes concrets qui, une fois correctement identifiés et compris, peuvent être résolus un à un.
La France connaît, avec les institutions de la Ve République, une démocratie stable depuis six décennies - fait rarissime dans notre histoire. Chacun doit connaître notre Constitution, pour comprendre comment le pouvoir est attribué et exercé, pour se saisir des droits et libertés que chacun peut désormais invoquer.
Loin des idées reçues, ce livre commente notre texte fondamental, article par article, avec un mélange exceptionnel de rigueur et d'humour, de précision et d'esprit critique. Ainsi est-il devenu la bible des étudiants, des journalistes, des élus et, de plus en plus, des citoyens.
Guy Carcassonne a écrit les onze premières éditions. Marc Guillaume a ensuite pris le relais pour faire vivre cette oeuvre fondamentale.
De mai à juillet 2004, dix-sept pédophiles présumés comparaissent aux assises de Saint-Omer. C'est le début de " l'affaire d'Outreau ". Ce sont des monstres violeurs d'enfants, pense-t-on. Florence Aubenas brosse les portraits des individus mêlés au procès. Mensonges ou vérités, coupables ou innocents ? La journaliste nous emmène au plus près de l'enquête pour mieux comprendre comment le procès Outreau a pu dégénérer en une erreur judiciaire majeure, et prend du recul dans une postface inédite.
Serait-il temps de tout changer ?
L'économie sidère. Pour le citoyen ou la citoyenne, elle est réputée si dangereuse qu'on n'ose l'affronter. Seuls des experts auto-désignés prétendent pouvoir le faire. C'est pourquoi trop souvent l'économie ne se discute pas, elle s'impose à nous. Mettant en lumière les concepts fondamentaux de l'économie : le travail, l'emploi, le salaire, le capital, le profit, le marché, Gérard Mordillat et Bertrand Rothé prouvent que l'on peut parfaitement débattre de ce sujet qui gouverne nos existences quotidiennes. Un document essentiel à contre-courant de l'idéologie libérale dominante.
Révélations d'un ancien agent de la DGSE.
Ancien agent de la DGSE, Olivier Mas a dédié trois ans de son existence au service des « légendes », envoyé sous couverture à l'autre bout du monde. Désormais libéré du poids du secret, il dévoile comment la DGSE et les autres services d'espionnage internationaux forment, préparent et encadrent ces fascinantes « légendes ».
En s'appuyant sur sa propre expérience et celle de cinq espions qui ont marqué l'histoire, Olivier Mas nous plonge dans les rouages techniques mais aussi psychologiques à l'oeuvre chez chaque agent, sans cesse confronté au secret, et à la peur, permanente, d'être découvert...
Dans le monde de l'entreprise, chacun sait ce qu'il faudrait faire, mais personne ne sait comment s'y prendre. Pour sortir de l'immobilisme, François Dupuy jette les bases d'une théorie de l'action managériale.
Après avoir montré ce qui n'allait pas (Lost in management, tome 1), puis identifie´ les causes de nombreux errements (La Faillite de la pensée managériale, tome 2), l'auteur s'attelle ici aux solutions concrètes au service de la performance des entreprises. Loin des modes successives qui prétendent révolutionner le management, il s'appuie en sociologue sur le fonctionnement réel des organisations pour montrer qu'il est possible de travailler autrement. A` condition de savoir cultiver la confiance et de développer l'intuition, les dirigeants peuvent éviter les faux remèdes qui ne font qu'aggraver le mal et accomplir la nécessaire transformation de leur entreprise.
Afin de comprendre le fonctionnement psychologique des tueurs en série, Stéphane Bourgoin a interviewé des dizaines de criminels. Douze serial killers détaillent ici dans des nouvelles, des textes autobiographiques, inédits ou rares, leurs fantasmes meurtriers les plus sanglants et dérangeants. Dans le couloir de la mort, Carl Panzram n'a aucun regret. Il a tué vingt-et-une personnes, en a violé des milliers. Fritz Haarmann mordait ses victimes pour les tuer, avant de découper leurs cadavres. Elliot Rodger a massacré la population d'Isla Vista pour se venger des femmes qui refusaient de s'offrir à lui.
« L'ensemble, passionnant et très instructif, se lit comme un roman tant les histoires racontées sont saisissantes. Et même parfois invraisemblables ».
L'Express.
Ce livre retrace des affaires hors norme, dont les scénarios sont à la mesure de l'imagination la plus audacieuse et la plus cruelle. Vous y rencontrerez des personnages aux destins hors du commun qui ont été les plus magnifiques arnaqueurs de leur époque.
Avec pédagogie, Christian Chavagneux décortique les mécanismes de leurs fraudes et rappelle que la forme particulière prise par chaque escroquerie n'est pas un effet du hasard. Elle révèle aussi les rouages de la société et de l'économie d'une époque. Une série d'enquêtes passionnante et riche d'enseignements sur la nature humaine et sur l'histoire du capitalisme.
Récessions, inflation, chômage, krach financier, crise de l'euro... Face à ces déséquilibres, que peuvent faire les gouvernements ? Quels objectifs guident leur action ? Comment fonctionnent les divers moyens d'intervention et à quelles conditions sont-ils efficaces ? Telles sont les questions abordées dans ce livre. Cette nouvelle édition entièrement actualisée introduit de nombreux schémas commentés pour décrire la chaîne complète des effets associée à chaque instrument d'intervention ; elle éclaire les débats contemporains (austérité ou relance, politique de l'offre ou de la demande, euro ou monnaie nationale...) et permet de comprendre pourquoi la conduite d'une politique économique est confrontée à des dilemmes spécifiques dans la zone euro.
Ce livre dresse le tableau d'un siècle d'inégalités en France. Contrairement à une idée reçue, l'inégalité des salaires est restée assez stable tout au long du xxe siècle. L'inégalité totale des revenus a, quant à elle, fortement diminué de 1914 à 1945, en raison des chocs subis par les revenus du capital (destructions, inflation, crise des années 1930). La concentration des fortunes et des revenus du capital n'a par la suite jamais retrouvé le niveau astronomique qui était le sien en 1914. La fiscalité progressive a empêché le retour à une société de rentiers. L'ouvrage décrit aussi l'évolution des politiques en matière de redistribution et celle de la perception des inégalités.
Explorant systématiquement les sources fiscales mais aussi les représentations des inégalités, ce livre fait apparaître la question des inégalités comme une grille de lecture de l'histoire générale de la France au XXe siècle.
Thomas Piketty.
L'entreprise serait, dit-on, le lieu de l'autorité, du pouvoir et du commandement vertical. La réalité, telle que peut l'observer le sociologue de terrain, est le plus souvent très éloignée de cette supposée dictature. S'appuyant sur dix-huit enquêtes et près de huit cents interviews, François Dupuy montre que les entreprises sont en passe de perdre le contrôle d'elles-mêmes : le pouvoir est descendu d'un ou plusieurs crans pour se disperser à la base, au niveau des intermédiaires et des exécutants.
Dans de nombreuses entreprises, le problème est aujourd'hui de reconstruire une maîtrise minimale de la direction et de ses managers sur l'organisation et ses personnels en redécouvrant les vertus de la confiance et de la simplicité.
Organisé comme un manuel classique, cet ouvrage aborde successivement les fonctions de la monnaie, les mécanismes de la création monétaire, les principales théories, la conduite de la politique monétaire par les banques centrales, la régulation du système et des pratiques bancaires, le système monétaire international. Mais c'est le premier d'un genre nouveau, puisqu'il assume une approche critique de l'enseignement abstrait et néolibéral de ces questions, qui domine aujourd'hui les facultés. Ce manuel s'inscrit dans le sillage de Marx, Mauss, Keynes et Polanyi. Au-delà de la « technique » (au demeurant présentée avec pédagogie), il montre comment la monnaie est au coeur des des crises récurrentes du capitalisme. Il invite ainsi les citoyens à s'emparer des questions monétaires.
Ce titre n'est pas une provocation. Comment qualifier autrement un management qui tue des gens, une « science » économique complètement fausse, une industrie qui empoisonne l'air, des politiques anti-crises qui aggravent les crises ? Certes, le pouvoir exorbitant du capital nourrit ces folies, mais il n'explique pas tout. Sous le règne visible de l'argent, prospère son socle le plus sûr : le règne de l'imbécilité ! Car les journalistes, les experts, les universitaires et les élus qui soutiennent la « déconnomie » ne sont pas tous « au service du capital ». Rien n'est plus fou que l'aisance avec laquelle tant d'« élites » adhèrent au même fatras d'âneries économiques. Diagnostiquer, expliquer et combattre cet effondrement massif de l'entendement : tel est le but essentiel de ce livre. Un manuel d'éducation citoyenne, un outil pour réapprendre l'économie autrement.
Jacques Généreux.
L'image des cohues de traders agitant leurs bras sur les parquets boursiers pour passer leurs ordres renvoie à un temps révolu. D'animale, la frénésie est devenue technologique.
À la fin du XXe siècle, l'informatisation rapide des marchés financiers et l'accélération des transactions boursières ont rendu caduques les décisions humaines, désormais prises dans d'immenses centres de traitement de données par des algorithmes opérant à la milliseconde près. « Speed is money. » Composé comme un thriller dont le narrateur est un algorithme du nom de Sniper, cet ouvrage haletant retrace l'irruption du « trading à haute fréquence » et l'histoire des pionniers de ce nouvel écosystème financier. Il permet de comprendre comment cet univers aussi fascinant qu'inquiétant est devenu hors de contrôle.