Vivre sans pourquoi, quitter la dictature de l'après, oser un amour plus vrai : un véritable art de vivre. Alexandre Jollien retrace l'itinéraire spirituel qui l'a conduit à tout quitter pour s'installer avec sa femme et ses trois enfants en Corée du Sud. Il confie ses doutes, ses désillusions, ses moments de bonheur. Il livre un enseignement lumineux, un appel toujours plus fort à descendre au plus profond de soi pour trouver la paix, la joie et un authentique amour du prochain. Ce journal spirituel est une invitation à mettre en pratique une ascèse très concrète : du corps, de l'âme et de l'autre, il faut prendre grand soin.
« Il y a en tout homme quelque chose de Dieu. Dieu est amour, seulement amour ».
Les discours religieux fondamentalistes expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance. Faut-il la renvoyer à son destin : le voilement ?
Delphine Horvilleur analyse les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme pour proposer une autre interprétation des textes et de la tradition. Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la pudeur l'instrument de sa domination.
Ainsi montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Ève ou de Noé renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné à approcher l'autre. Comment les hommes endossent, dans la prière et la pratique, les attributs des femmes et du maternel.
La traduction du Coran faite par le grand orientaliste Albert Félix Ignace de Biberstein Kasimirski (1808-1887) est une des plus lisibles en français tant sa langue est accessible. Les notes elles-mêmes, sans érudition insurmontable, sont éclairantes et pédagogiques.
Alors que les débats sur l'histoire de la rédaction du Coran sont restés cantonnés dans les milieux académiques, M. A. Amir-Moezzi présente au public néophyte les zones d'ombre et énigmes qui la ponctuent, faisant notamment le point sur les découvertes de manuscrits apportant des informations toutes nouvelles. Il met également en perspective le texte coranique dans le paysage religieux des temps premiers de l'islam, théâtre de multiples polémiques que l'orthodoxie postérieure s'est efforcée d'occulter.
L'une est rabbin, l'autre est islamologue. L'une est femme, l'autre homme. Juive ou musulman, nous le sommes chacun de manière singulière... Il y a mille et une façons d'être juif ou musulman !
Mais nous avons tous deux compris que la Bible et le Coran n'étaient pas étrangers l'un à l'autre. Et, tous deux, nous revendiquons la liberté de la recherche et de la parole religieuses : une liberté responsable, qui assume les questions et affronte les conflits pour déjouer les pièges du fondamentalisme et d'une certaine tradition, repliée sur ses origines.
Car - nous en sommes convaincus - être « héritier » ne consiste pas à reproduire ce qui a été reçu, mais à le renouveler.
Un enseignement spirituel d'une liberté de ton incomparable.
La pensée de Chögyam Trungpa propose des chemins nouveaux et déculpabilisants. Fabrice Midal, qui transmet depuis vingt ans en France l'enseignement de ce grand maître bouddhiste, y apporte ici un éclairage intemporel sous forme d'anthologie spirituelle thématique : être soi, la méditation comme chemin, les émotions, le coeur, les énergies, la beauté du monde, etc.
Une lecture nourrissante accessible au grand public.
Chögyam Trungpa (1939-1987), héritier de la tradition tantrique du Tibet, est l'un des premiers maîtres à avoir enseigné le bouddhisme aux Occidentaux. Ses livres sont disponibles chez Points.
« J'ai composé cet ouvrage pour vous permettre de découvrir le chemin que Trungpa ouvre dans la forêt de nos existences modernes ».
Fabrice Midal.
Quelle est la toute première religion de l'humanité ? Comment sont apparues les notions de dieu, de sacrifice, de salut, de délivrance, de prière, de clergé ? Pourquoi est-on passé du culte de divinités féminines à celui de divinités masculines ? De la croyance en plusieurs dieux à la foi en un Dieu unique ? Pourquoi la violence est-elle souvent liée au sacré ? Pourquoi y a-t-il plusieurs religions ? Qui sont les fondateurs des grandes traditions et quel est leur message ? Quelles sont les ressemblances et les différences fondamentales entre les religions ?
Des premiers rituels funéraires des hommes préhistoriques aux grandes religions actuelles, Frédéric Lenoir explore de manière limpide l'univers foisonnant du sacré. Une question parcourt ce livre : à quoi servent les religions et pourquoi accompagnent-elles l'aventure humaine depuis l'aube des temps ?
Thérèse de Lisieux ou Thérèse de l'Enfant Jésus ou(1873-1897) est l'une des saintes les plus populaires dans l'Église catholique et au-delà. Entrée au Carmel de Lisieux à quinze ans, morte à vingt-quatre ans, elle a laissé trois écrits autobiographiques. Ils furent, publiés de manière posthume, quelque peu tronqués et refondus en un tout, sous le titre Histoire d'une âme. Ce livre connut d'emblée un succès immense, car il peignait de l'intérieur cette « enfance spirituelle » que le Christ évoque dans l'Évangile et qu'il est impossible d'inventer sans la vivre.
Les Manuscrits autobiographiques, parus en 1957, restituent le texte original des trois écrits laissés par Thérèse. Elle y apparaît avec sa spontanéité, sa sensibilité, un ton inimitable et même une sorte de fantaisie. Mais on y trouve aussi l'épreuve des ténèbres qu'elle dut traverser dans les derniers mois de sa vie - et qui disent la véritable dimension de son « combat » spirituel.
Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses... Nul n'échappe à ces chutes existentielles qui nous remettent en question : saurons-nous traverser ces nuits et nous relever - autrement dit : ressusciter ?
La métaphysique chrétienne peut nous aider à sortir de ces épisodes tragiques de l'existence, à les commuer en situations résurrectionnelles, porteuses d'espérance. Denis Moreau entremêle ici réflexions philosophiques et témoignages personnels pour examiner quelques-unes des catastrophes que la vie nous réserve et décrire la façon chrétienne de tenter de les traverser, à la lumière de la foi en la résurrection du Christ. Parce que les petites résurrections dans nos vies sont comme des rejetons de la grande. Et que, ainsi que l'écrit Hemingway : « L'homme n'est pas fait pour être vaincu. L'homme peut être détruit, mais pas vaincu. »
En finir avec le cléricalisme.
Abus sexuels, concentration de la parole et du pouvoir, exclusion des femmes : comment ces faits ont-ils été rendus possibles au sein d'une institution née pour incarner la parole de Jésus ?
Avec toute la vigueur de la colère et d'un attachement authentique au message évangélique, Loïc de Kerimel va à la racine du mal : l'Église produit de manière systématique abus et privilèges, car elle est fondée sur l'affirmation d'une différence essentielle entre une caste sacerdotale, sacrée, et le peuple des fidèles.
Or c'est précisément autour du monopole sacerdotal, et masculin, de la célébration sacrificielle de l'eucharistie que le cléricalisme a fait système et s'est installé dans l'histoire. Tenu à l'écart des réformes, il a généré les abus de pouvoir qui gangrènent l'Église aujourd'hui.
L'enthousiasme des premiers lecteurs a fait de la Légende des Saints de Jacques de Voragine la Légende dorée, c'est-à-dire la légende d'or : celle de toutes les histoires et légendes qui entourent la vie et la mort exemplaires des saints chrétiens du premier millénaire après le Christ et des débuts du Moyen Âge.
Sans souci de critique historique, l'auteur a récolté des faits épars dans une foule d'écrits, de chroniques et de biographies dispersés. En réalité, ces légendes ne sont pas écrites pour raconter « ce qui s'est vraiment passé », mais pour édifier, par l'exemple magnifique des saints, de leurs paroles de feu et de leurs miracles plus étonnants les uns que les autres, ceux qui veulent marcher à la suite du Christ. Aujourd'hui, la Légende dorée est aussi une extraordinaire « anthologie » naïve, d'autant plus riche d'histoire et de culture que ces légendes ont inspiré très souvent les artistes chrétiens.
Comment un dieu parmi d'autres est-il devenu Dieu ? Telle est l'énigme fondatrice que cette plongée aux sources du monothéisme se propose d'élucider en parcourant, sur un millénaire, les étapes de son invention.
D'où vient ce dieu ? Quels étaient ses attributs et quel était son nom avant que celui-ci ne devienne imprononçable ? Sous quelles formes était-il vénéré ? Pourquoi les autres divinités déchurent-elles ?
À la lumière de la critique historique, philologique et exégétique et des plus récentes découvertes de l'archéologie et de l'épigraphie, Thomas Römer livre les réponses d'une enquête passionnante sur les traces d'une divinité de l'orage et de la guerre érigée, après sa « victoire » sur ses rivaux, en dieu unique, universel et transcendant.
Avec une postface inédite.
La série Voix spirituelles est une invitation à découvrir, à lire et à méditer les écrits des grands mystiques grâce à un choix de textes qui fait apparaître les grands moments de leur parcours spirituel et les éléments essentiels de leur pensée. Une introduction générale, des commentaires situant les extraits permettent d'entrer de plain-pied dans leur oeuvre et d'y goûter sans s'égarer.Poète de l'amour mystique par excellence, auteur de poèmes vertigineux, Mohammad Djalâl al-dîn Rûmî (1207-1273) a laissé une oeuvre immense, saisissante par la hauteur de sa pensée, l'intensité et l'authenticité des émotions qu'il y exprime. Il y célèbre la beauté de la théophanie et l'amour du divin. Tournées vers la quête de la vérité et de l'union mystique, sa vie comme ses vers sont une invitation à convertir son regard pour voir au-delà des apparences et transformer la matière du soi pour n'être rien et devenir un " océan sans rivages ", dans un mouvement de retour vers Dieu.
Et si nous n'étions pas seuls dans l'Univers ?
Hawaï, 2017. Depuis l'observatoire Haleakala, des chercheurs assistent à un phénomène inédit : un objet étrange traverse le système solaire à une vitesse si élevée qu'il ne peut provenir que d'une distante étoile. Pour l'astrophysicien Avi Loeb, il pourrait s'agir d'un engin artificiel construit par une civilisation extraterrestre. Dans un livre aussi généreux que vertigineux, le scientifique nous présente ses hypothèses sur le premier visiteur interstellaire jamais identifié, et sur les implications considérables qui en découlent pour l'avenir de la science, de la religion et de l'espèce humaine.
Avi Loeb est professeur d'astrophysique à l'université d'Harvard, dont il a dirigé le département d'astronomie. Il est directeur fondateur de son centre d'étude des trous noirs, et directeur de l'Institut de théorie et de calcul (ITC) du Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian. Il est membre du Comité des Conseillers du Président des États-Unis sur les sciences et les technologies à la Maison blanche. En 2012, le magazine Time a cité le scientifique parmi les vingt-cinq personnes les plus influentes dans le domaine de l'exploration spatiale. Depuis juillet 2021, Avi Loeb est à la tête du Galileo Project, une initiative dans la recherche de preuves de technologies extraterrestres.
En 327 propos éclairant le sens et la valeur de la vie, Patrice Franceschi compose un système éthique original dans le prolongement de la pensée stoïcienne grecque couplée à l'esprit samouraï japonais.
Un ouvrage de philosophie pratique qui appelle l'homme moderne à une nouvelle forme d'accord intérieur avec lui-même pour s'opposer à la guerre de tous contre tous et à la fin des libertés.
L'enseignement de Krishnamurti repose sur la conviction que les transformations de la société ne peuvent se faire qu'au terme d'une transformation des individus. Critique vis-à-vis des religions et des sectes, Krishnamurti n'aura de cesse de répéter que le bonheur passe par le refus de tout type d'autorité. C'est le sens des multiples conférences qu'il a données pendant des dizaines d'années, partout dans le monde.
« Dès l'instant où vous suivez quelqu'un, vous cessez de suivre la Vérité. » Le Sens du bonheur - un best-seller mondial - nous permet de voir le monde autrement. Sans parti pris, universelle, la parole de Krishnamurti nous fait découvrir les racines mêmes de nos problèmes personnels et de ceux de la société qui nous entoure. Il nous apprend l'art de voir et d'écouter avec notre coeur. Et à découvrir la Vérité qui est en nous.
Krishnamurti (1895-1986) Grand philosophe et sage indien du XXe siècle.
Traduit de l'anglais par Colette Joyeux
Cet ouvrage retrace le parcours d'un mendiant, qui pourrait être réel ou fictif, à travers la Russie. Tout au long de son voyage, le pèlerin récite la Prière du coeur, courte, simple et répétitive : grâce à un style qui garde le charme du langage populaire, le lecteur découvre la piété russe, dans ce qu'elle a de frais et de pur. Des épisodes nombreux et colorés le mettent au contact direct de la Russie ancienne, celle qui a inspiré les grands écrivains du siècle passé. Il rencontre enfin, dans ces Récits, une tradition contemplative remontant aux premiers siècles de l'Orient chrétien, appliquée par un contemporain de Dostoïevski et de Tolstoï, sinon de Lénine.
À tous ceux qu'anime aujourd'hui le zèle pour une meilleure compréhension entre les chrétiens, ce livre offre un témoignage unique.
Dans ce recueil de textes issus de conférences, Krishnamurti questionne le rôle de l'autorité et son influence trompeuse, négative, sur nos manières d'être au monde, de le penser et de s'y connecter. Pourquoi et comment, lors de moments de doute, de découragement ou de tristesse, en vient-on à accorder un pouvoir sur nos vies à des maîtres à penser, des guides, au lieu de se fier à soi-même ?
Qu'il soit extérieur ou issu de notre propre expérience, le principe d'autorité nous conduit à confier et déléguer le sens de notre vie à tout ce qui est connu, établi et stable - la tradition passée, la croyance, les structures de pensée, les émotions ou l'ego - plutôt que de chercher à comprendre par soi-même le monde et la dynamique de la vie.
En cultivant un regard critique radical à l'égard de l'autorité, Krishnamurti nous invite à accéder à une transformation en profondeur tant au niveau de l'individu que de la société dans son ensemble.
* La traduction du Coran faite par le grand orientaliste et drogman d'origine hongroise Albert Félix Ignace de Biberstein Kasimirski (1808-1887), également auteur de ce qui est sans doute le meilleur dictionnaire arabe-français, est une des plus lisibles en français tant sa langue est accessible. Les notes elles-mêmes, sans érudition insurmontable, sont éclairantes et pédagogiques.M.
A. Amir-Moezzi, en exégète confirmé de ce texte de portée universelle qui reste mal connu, et qui fait l'objet de débats d'interprétation trouvant pour beaucoup leur source dans l'ignorance de l'histoire même de sa mise par écrit, offre une synthèse des différents aspects de celle-ci. Alors que les recherches et débats sur l'histoire de la rédaction du Coran sont restés cantonnés dans les milieux académiques, il présente au public non spécialisé les interrogations, zones d'ombre et énigmes qui la ponctuent, faisant notamment le point sur les découvertes de nouveaux manuscrits et de sources islamiques donnant des informations éclairantes. Il met également en perspective le texte coranique dans le paysage religieux des premiers temps de l'islam, qui a été le théâtre de multiples discussions et polémiques, controverses illustrant une pluralité de points de vue que l'orthodoxie postérieure s'est efforcée d'occulter. * M. A. Amir-Moezzi est directeur d'études à l'École pratique des hautes études (Sorbonne) et titulaire de la chaire de théologie islamique et d'exégèse coranique classique. Il est l'auteur de très nombreux livres et articles scientifiques portant notamment sur l'islam chiite et a dirigé le Dictionnaire du Coran ("Bouquins", Robert Laffont, 2007).
« Nul n'est prophète en son pays », « Semer la zizanie », « Porter au pinacle », « Rendre à César », etc. : bien souvent, nous citons les Évangiles sans le savoir, tant ces aphorismes et sentences issus du christianisme ont imprégnés notre culture. Ces paroles, qu'on attribue pour la plupart à Jésus, se sont banalisées, et leur sens religieux est aujourd'hui imperceptible.
Denis Moreau a choisi une centaine de ces locutions et leur redonne leur saveur première. Restituant le contexte où elles ont été prononcées selon un ordre qui rend compte du récit évangélique, il explique leur sens et leur portée, et retrace, non sans humour, les multiples échos qu'elles ont trouvés au cours des siècles.
Une façon à la fois distrayante et profonde de redécouvrir les Évangiles sous un jour inattendu, ou de s'y initier.
Quand rome est mise à sac (410 ans ap.
J.-c.), un soupçon naît chez les romains adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de rome ? augustin relève le défi de cette interrogation. la force et l'originalité de la cité de dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de dieu et la cité terrestre.
Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. la paix de dieu et celle des hommes ne se r couvrent pas. la cité de dieu est certes présente dans l'eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. bien au contraire, la cité de dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre. en celle-ci, tout - y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique.
Le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. les résonances politiques, religieuses, culturelles de la cité de dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche ", ont été immenses dans l'histoire de l'occident. traduction du latin de louis moreau revue par jean-claude eslin.
Quand rome est mise à sac (410 ans ap.
J.c.) un soupçon nait chez les romains adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de rome ? augustin relève le défi de cette interrogation. la force et l'originalité de la cité de dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de dieu et la cité terrestre.
Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. la paix de dieu et celles des hommes ne se recouvrent pas. la cité de dieu est certes présente dans l'eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. bien au contraire, la cité de dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre.
En celle-ci, tout -y compris donc l'empire romain - doit être relativisé, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires. les résonances politiques, religieuses, culturelles de la cité de dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche " ont été immenses dans l'histoire de l'occident.
Quand rome est mise à sac (410 ans ap.
J.c), un soupçon naît chez les romans adversaires du christianisme : serait-il responsable du déclin de rome ? augustin relève le défi de cette interrogation.
La force et l'originalité de la cité de dieu consistent à proposer un principe pour éclairer le jugement, pour comprendre des événements inédits qui instaurent de nouveaux équilibres. augustin distingue en effet entre le devenir de deux cités : la cité de dieu et la cité terrestre.
Leur destin ne doit pas être confondu : le règne du christ et la domination terrestre ne sont pas la même chose. la paix de dieu et celle des hommes ne se recouvrent pas. la cité de dieu est certes présente dans l'eglise, et donc dans le monde : elle n'y est pas " réalisée " et ne le sera jamais. bien au contraitre, la cité de dieu représente un principe critique par rapport à la cité de la terre.
En celle-ci, tout -y compris donc l'empire romain - doit être relativité, même si, dans la perspective du jugement dernier, tout garde une valeur unique. le chrétien vit dans cette ambiguïté, constitutive pour lui, de deux histoires.
Les résonances politiques, religieuses, culturelles de la cité de dieu, dont c'est la première traduction intégrale en " poche ", ont été immenses dans l'histoire de l'occident.