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AUGUSTE DIETRICH
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L'art d'avoir toujours raison ; la lecture et les livres ; penseurs personnels
Arthur Schopenhauer
- J'ai Lu
- Librio
- 7 Avril 2021
- 9782290258644
Vous avez tort mais refusez de l'admettre ? Avec humour et perspicacité, ce petit précis recense et analyse les stratagèmes et les ruses pour sortir vainqueur de tout débat, dispute ou joute verbale. Schopenhauer se livre à une savoureuse réflexion sur le langage et la dialectique, pour le plus grand plaisir des amoureux de la contradiction.Ces conseils, aussi précieux que sarcastiques, sont suivis de deux essais incisifs sur la pensée et la lecture : les livres nourrissent-ils notre réflexion, ou nous empêchent-ils de penser par nous-mêmes ?
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Du néant de la vie
Arthur Schopenhauer
- Mille et Une Nuits
- La Petite Collection
- 13 Novembre 2024
- 9782755509267
Nous sommes là assis ensemble, et nous parlons, et nous nous agitons, nos yeux brillent, nos voix s'élèvent. D'autres sont assis là absolument de même, il y a des milliers d'années.
Confronté au néant de la vie qui mène inéluctablement à la mort, Arthur Schopenhauer s'interroge sur ce primat de la Volonté, ce régime d'instinctss, de pulsions et de désirs aveugels, qui nous pousse, malgré tout à vouloir vivre.
Traduit de l'allement par Auguste Dietrich et postface de Didier Raymond. -
La ruine de la littérature
Arthur Schopenhauer
- Mille Et Une Nuits
- La Petite Collection
- 23 Août 2023
- 9782755508536
« La majeure partie des livres est mauvaise, et on n'aurait pas dû les écrire. » Avec toute la rigueur du philosophe et son humour assassin, Arthur Schopenhauer s'insurge contre les auteurs, les traducteurs, les journalistes de son époque, ceux qui parlent pour ne rien dire, imposent le prêt-à-penser.
Une plaidoirie implacable et une leçon de style mordante.
Traduit de l'allemand par Auguste Dietrich. -
Contre la philosophie universitaire
Arthur Schopenhauer
- RIVAGES
- Rivages Philosophie
- 21 Septembre 2022
- 9782743657253
"L'innocente jeunesse se rend à l'Université pleine d'une confiance naïve, et considère avec respect les prétendus possesseurs de tout savoir, et surtout le scrutateur présomptif de notre existence. Elle se rend donc là, prête à apprendre, à croire et à adorer. Si maintenant on lui présente, sous le nom de philosophie, un amas d'idées à rebours, un assemblage de mots qui empêche tout cerveau sain de penser, un galimatias qui rappelle un asile d'aliénés, alors l'innocente jeunesse dépourvue de jugement sera plaine de respect aussi pour pareil fatras, s'imaginera que la philosophie consiste en un abracadabra de ce genre, et elle s'en ira avec un cerveau paralysé où les mots désormais passeront pour des idées." (Schopenhauer)
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Les Parerga et Paralipomena, titre grec qui signifie « Accessoires et Restes », connurent un immense succès en Allemagne à leur parution, en 1851, et furent traduits en France entre 1905 et 1912. Bien qu'ils comptent parmi les textes majeurs d'Arthur Schopenhauer, ils n'ont fait l'objet, depuis, que de parutions marginales. Ils offrent pourtant aux lecteurs de l'auteur du Monde comme volonté et comme représentation un véritable kaléidoscope des grands thèmes traités par le philosophe : l'ennui, le désespoir, la bouffonnerie des comportements humains. Son pessimisme, qui lui fait dire que « la vie est une affaire qui ne couvre pas ses frais », connaît ici de nouveaux développements dans ses articles Sur le suicide ou Le Néant de la vie.
Schopenhauer propose un art de vivre pour remédier à la douloureuse condition humaine, sous la forme de conseils et de recommandations, comme de pratiquer avec prudence la compagnie de femmes. L'Essai qu'il consacre à celles-ci connut un vif succès auprès d'écrivains français tels Maupassant, Zola, Huysmans et tant d'autres dont Schopenhauer a nourri la misogynie.
Évoquant l'influence considérable de la pensée de Schopenhauer sur les créateurs de son temps, Didier Raymond souligne le paradoxe qui veut que son pessimisme ait eu sur beaucoup d'entre eux « les effets bénéfiques d'une libération longtemps attendue. Sa philosophie, écrit-il, confère enfin une certitude au sentiment de désespérance, d'extrême lassitude de l'existence ».
Par sa perspicacité philosophique et sa lucidité psychologique, comme par la clarté et la lisibilité de son écriture, cet ouvrage reste à cet égard un stimulant inépuisable.