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ELISABETH MOTSCH
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Minna a une mère quelque peu excentrique qui se teint les cheveux en bleu et se promène en pantalon bouffant à pois roses. En plus, elle passe ses journées devant la télévision en mangeant des chips avec son petit ami. Pourtant, Minna parvient à s'occuper de tout sans être vraiment malheureuse. Le thème de la famille éclatée et des enfants livrés à eux-mêmes abordé avec humour.
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Fils bâtard d'une aristocrate anglaise et d'un négociant italien, G., le protagoniste de ce roman, est tôt séparé de ses parents.
C'est en orphelin qu'il se construit. Plusieurs expériences vont développer en lui une passion pour le corps singulier des femmes, et celui, collectif, des masses en lutte dans l'histoire. Rien en lui d'un séducteur, pourtant ; G. est plutôt laid, et s'il fascine, c'est par la force dérangeante de son regard.
Épique, G. est traversé par le grondement des révoltes, le souffle des guerres, mais aussi le sillage des premiers héros de l'aviation.
Intimiste, il reconstruit le monde perdu de l'enfance, explore celui du désir et du sentiment amoureux.
Matérialiste, il doit beaucoup à Marx, mais surtout à Diderot - le Diderot du Neveu de Rameau - et aux écrivains érotiques du XVIIIe, dont il retourne le propos : avec G., Don Juan ne vient plus asservir les femmes à son désir, mais les libérer.
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Volupté singulière
A. l. Kennedy
- Éditions de l'Olivier
- Litterature Etrangere
- 16 Février 2001
- 9782879292304
Mrs.
Brindle vit avec son mari à Glasgow. En apparence c'est une femme au foyer résignée à sa condition. En réalité elle se sent mourir jour après jour, prise au piège d'une conjugalité morne, d'une existence répétitive. Fascinée par un certain professeur Gluck, qu'elle a aperçu à la télévision, elle dévore son livre, La Nouvelle Cybernétique, et décide d'aller le voir à Stuttgart où il donne une conférence.
Elle découvre alors que cet homme qu'elle admire est un grand obsédé, un " accro " de la pornographie. Une étonnante histoire d'amour naît entre ces deux êtres solitaires, abandonnés, luttant l'un et l'autre contre une sorte d'asphyxie spirituelle. Dans une prose admirable, A.L. Kennedy parvient, comme Flannery O'Connor, à rendre audible l'appel de la grâce dans un monde dominé par le grotesque. Avec son humour décalé et son goût pour l'absurde, elle s'impose comme " l'auteur le plus original " (Tom Adair, Scotland on Sunday) d'une génération d'écrivains écossais extrêmement riche en talents.
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Mademoiselle mirabelle, notre institutrice, est arrivée tel un ange.
Un ange avec des cheveux dorés, des petites cloches aux oreilles et des chaussures très hautes et très vertes.
Elle n'a pas du tout plu à notre directrice, madame poivre.
Pour la journée portes ouvertes, nous étions la seule classe à n'avoir rien préparé. madame poivre était si contrariée que mademoiselle mirabelle lui a dit un énorme mensonge.
Après ça, la classe était bien embêtée.
Heureusement, un des garçons a eu une idée tellement originale, tellement extraordinaire, que tout le monde sera sauvé.
Heureusement surtout que flossie la vache, son amie, fait de merveilleuses crêpes des champs, brunes, odorantes et bien fumantes.
Une histoire d'un humour savoureux.
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La difficile adaptation à une vie normale d'un garçon anglais qui a grandi à Johannesburg, sous l'influence du régime de l'apartheid.
Il n'y a pas de tigres en Afrique est le premier roman de Norman Silver. Douloureux et intransigeant, profond et dérangeant, il montre de quelle manière une éducation réservée exclusivement aux Blancs peut avoir des effets pervers sur la perception de toute relation humaine : il raconte la lutte d'un garçon écrasé de culpabilité qui voudrait vaincre les préjugés dont il a hérité.
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L'école, Johnny a vraiment essayé d'y aller. Il voulait apprendre à piloter des avions, mais il y avait beaucoup trop d'enfants pour une seule institutrice dans cette école à moitié abandonnée des bas quartiers du Cap. Alors Johnny est parti. Il a rejoint la troupe des vagabonds qui vivent dans les rues de la ville, qui mendient auprès des étrangers, fouillent les poubelles, dorment dans des abris de fortune. Ils ont son âge, ou moins. Il y a Abel, le passionné de cinéma, Mesana, qui n'a que huit ans mais dont la présence est aussi réconfortante que celle d'une grand-mère omnisciente, et Finkie, le garçon très doux qui tousse sans cesse. C'est la liberté. Avec des restrictions, bien sûr. Il faut savoir repérer de très loin les camionnettes de police, ne pas se mettre dans les jambes des Spider Men, et surtout, éviter de croiser Kaatjie la folle, une vagabonde toujours îvre qui hait les enfants...