Norman Maclean, l'auteur de «La Rivière du sixième jour», raconte ici l'été de ses dix-sept ans. Le jeune garçon fait partie d'une équipe de gardes forestiers chargés de parer aux risques d'incendie en montagne. En fin de saison, tout le monde, y compris les mulets, redescend à Hamilton, Montana, et... la ville n'a qu'à bien se tenir. Une tempête de neige en plein mois d'août. Un serpent à sonnettes, un cuisinier antipathique grand escamoteur de cartes, un « bordel ambulant », et une partie de poker qui tourne en bagarre, tels sont quelques-uns des ingrédients de ce récit épique dans la grande tradition de Mark Twain et des conteurs de l'Ouest américain.
«Et au milieu coule une rivière »est plus qu'un roman autobiographique, c'est un récit imprégné d'une lumineuse nostalgie, un livre qui défend une philosophie inspirante. Norman Maclean y raconte son enfance dans les Rocheuses, au sein de paysages magnifiques dont chaque relief influence en profondeur ceux qui y vivent. Comme dans les romans de Pete Fromm, la pêche n'est pas qu'un simple loisir, c'est un art de vivre, une discipline, une chanson de geste qui apprend tout et qui poursuivra Norman dans toutes les étapes importantes de son existence. Préface de Robert Redford, metteur en scène du célèbre film inspiré du récit de Maclean.
On savait que les américains avaient pris l'habitude de gérer les problèmes de leur vie quotidienne à l'aide de guides pratiques en tout genre.
Mais personne n'avait imaginé, avant lorrie moore, d'en faire le sujet d'une fiction ironique. neuf nouvelles dissèquent ici des programmes, parfois désopilants, parfois tragiques, avec un ton unique et souvent provocateur. " les nouvelles grinçantes et poétiques de lorrie moore me donnent une envie irrésistible de rire et de pleurer. " alison lurie.
Quand on a la chance d'être né, avec son frère, dans le Montana, pays des rocheuses et des grandes rivières à truites de l'Ouest américain, la pêche à la mouche, c'est un peu comme le tir à l'arc pour les Japonais : une leçon de vie, une façon méticuleuse d'ajuster ses gestes et de participer à la beauté du monde.
Cela prend du temps, de la patience - comme toute forme de perfection. Le frère du narrateur était, dans les années 30, un magnifique lanceur qui semblait prendre les poissons au lasso. C'était aussi un mauvais garçon, un joueur de poker imprudent que sa famille aimait sans le comprendre. Cette précision et ce talent qu'il faut pour tromper un animal aussi malin que la truite, Norman Maclean les a pour capturer dans son récit la lumière bénie des jours disparus qui, à jamais vous hantent.
Ce récit est devenu un classique. En 1991, Robert Redford signe son adaptation cinématographique sous le titre Et au milieu coule une rivière.