Vivre sans pourquoi, quitter la dictature de l'après, oser un amour plus vrai : un véritable art de vivre. Alexandre Jollien retrace l'itinéraire spirituel qui l'a conduit à tout quitter pour s'installer avec sa femme et ses trois enfants en Corée du Sud. Il confie ses doutes, ses désillusions, ses moments de bonheur. Il livre un enseignement lumineux, un appel toujours plus fort à descendre au plus profond de soi pour trouver la paix, la joie et un authentique amour du prochain. Ce journal spirituel est une invitation à mettre en pratique une ascèse très concrète : du corps, de l'âme et de l'autre, il faut prendre grand soin.
« Il y a en tout homme quelque chose de Dieu. Dieu est amour, seulement amour ».
Les discours religieux fondamentalistes expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance. Faut-il la renvoyer à son destin : le voilement ?
Delphine Horvilleur analyse les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme pour proposer une autre interprétation des textes et de la tradition. Elle met à mal les lectures qui font de la femme un être tentateur, et de la pudeur l'instrument de sa domination.
Ainsi montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Ève ou de Noé renvoie à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné à approcher l'autre. Comment les hommes endossent, dans la prière et la pratique, les attributs des femmes et du maternel.
après la découverte de l'amazonie, racontée dans journal d'une apprentie chamane, corine sombrun part pour la mongolie, guidée par un rêve étrange.
là, elle apprend avec stupéfaction qu'elle possède des aptitudes au chamanisme. dans ce nouvel ouvrage, elle témoigne de l'extraordinaire initiation, inédite pour une occidentale, dont elle a bénéficié. adoptée par la famille d'enkhetuya, la chamane chargée de lui enseigner son art, elle doit d'abord s'acclimater à la rude vie de la tribu tsaatane avant de parvenir à communiquer avec les esprits. elle découvre alors l'élevage des rennes, la vie sous le tipi, le froid, la promiscuité, et surtout l'humanité chaleureuse d'une vie sans artifice.
pendant deux ans, elle va suivre son propre chemin initiatique, à la rencontre d'une culture, d'elle-même et, par-delà les limites de la perception, de l'être aimé et disparu, dont le deuil traverse ce récit fascinant.
L'une est rabbin, l'autre est islamologue. L'une est femme, l'autre homme. Juive ou musulman, nous le sommes chacun de manière singulière... Il y a mille et une façons d'être juif ou musulman !
Mais nous avons tous deux compris que la Bible et le Coran n'étaient pas étrangers l'un à l'autre. Et, tous deux, nous revendiquons la liberté de la recherche et de la parole religieuses : une liberté responsable, qui assume les questions et affronte les conflits pour déjouer les pièges du fondamentalisme et d'une certaine tradition, repliée sur ses origines.
Car - nous en sommes convaincus - être « héritier » ne consiste pas à reproduire ce qui a été reçu, mais à le renouveler.
Kahina Bahloul est une islamologue franco-algérienne. Première femme à se déclarer imam en France, elle est la co-fondatrice du projet d'association cultuelle La Mosquée Fatima, qui promeut un islam libéral.
Floriane Chinsky est une femme rabbin française. Elle fut tour à tour rabbine en Israël puis en Belgique et enfin en France. Elle participe au dialogue interconvictionnel.
Emmanuelle Seyboldt, née Carrière, est une pasteure française, présidente du conseil national de l'Église protestante unie de France.
Les précieux conseils d'un compagnon de route, bilan d'une vie passée au service des autres Au long de mes cinquante-huit ans de sacerdoce, j'en ai vu passer des sourires et des pleurs, des doutes et des affirmations, des appels à l'aide et des chants de joie ! J'ai croisé le chemin de nombreux blessés de la vie : des jeunes abandonnés à eux-mêmes, des vieux isolés, des malades, des couples fragiles. Et je n'oublie pas que, dans chacun de leurs regards, j'ai puisé de la force et de l'amour.
Ce livre, je l'ai pensé pour toi qui cherches à réussir ta vie, je l'ai voulu complet et riche de conseils, pour qu'à chaque instant tu puisses bénéficier de l'expérience du vieux hibou que je suis. Pas un jour sans qu'on me demande quoi faire dans des situations variées. À ces frères et soeurs en recherche, j'explique comment faire face, pardonner, vivre sa foi, aider quelqu'un dans le besoin, agir en solidarité...
Chacun mérite ton attention, y compris - et surtout - toi-même ! Apprends à t'aimer, et alors tu trouveras la bonté et la douceur. Ouvre-toi aux merveilles de la nature, aux mystères de l'au-delà ; apprends le langage de tes mômes et savoure le temps présent. Que mes mots t'aident à te trouver, et qu'ils te soient messages d'espoir, de tolérance, de partage et d'amour.
Guy Gilbert
En astronomie, le zodiaque désigne une zone de la sphère céleste où les planètes du système solaire effectuent leur rotation autour de la Terre. Si ce mot signifie « animal » en grec, le terme arabe, nit?aq al-burud_g désigne les constellations qui parsèment cette bande de ciel. Dès l'Antiquité, le zodiaque fut divisé en douze parties ou signes astrologiques, pour la plupart incarnés par des animaux.
En terre d'Islam, où le zodiaque connaît dès le IXe siècle une fortune particulière, l'astronome et l'astrologue endossent ainsi le double rôle d'observer le ciel et de prédire l'avenir aux princes et aux mécènes. Cette double approche a conduit à l'évolution conjointe de trois conceptions qui se sont démarquées les unes des autres au fil du temps : celle de l'astronome qui scrute les constellations, celle de l'astrologue qui l'interprète pour prédire l'avenir, et enfin, celle du sorcier qui espère conjurer le sort.
Ces trois angles d'observation ont donné naissance, au fil des siècles, à de somptueux manuscrits illustrés. Nous reproduisons dans cet ouvrage les plus belles oeuvres et les plus significatives comme des pages du célèbre Livres des étoiles de fixes de l'astronome ?Abd al-Rah?man al-S?ufi (903-986)
Thérèse de Lisieux ou Thérèse de l'Enfant Jésus ou(1873-1897) est l'une des saintes les plus populaires dans l'Église catholique et au-delà. Entrée au Carmel de Lisieux à quinze ans, morte à vingt-quatre ans, elle a laissé trois écrits autobiographiques. Ils furent, publiés de manière posthume, quelque peu tronqués et refondus en un tout, sous le titre Histoire d'une âme. Ce livre connut d'emblée un succès immense, car il peignait de l'intérieur cette « enfance spirituelle » que le Christ évoque dans l'Évangile et qu'il est impossible d'inventer sans la vivre.
Les Manuscrits autobiographiques, parus en 1957, restituent le texte original des trois écrits laissés par Thérèse. Elle y apparaît avec sa spontanéité, sa sensibilité, un ton inimitable et même une sorte de fantaisie. Mais on y trouve aussi l'épreuve des ténèbres qu'elle dut traverser dans les derniers mois de sa vie - et qui disent la véritable dimension de son « combat » spirituel.
Les théologies féministes, nées au milieu du xxe siècle, sont aujourd'hui encore perçues comme inquiétantes et suspectes, car s'attaquant à une question de fond : la religion chrétienne peut-elle exister sans l'oppression qu'elle génère dans le domaine sexué ? C'est aussi la question que pose cet ouvrage, qui interroge les représentations de Dieu×e, les rites, les mots pour le dire, l'organisation institutionnelle de la religion, autant que les attitudes des Églises à l'égard des sexualités, des genres, des modèles familiaux, des conceptions du corps et de la reproduction.
Ce livre met à disposition d'un large public toutes ces réflexions fécondes, encore peu diffusées en France, et qui, loin d'être incompatibles avec le christianisme, sont, sans aucun doute, son nouveau souffle.
Deuils, dépressions, naufrages éthiques, ruptures amoureuses... Nul n'échappe à ces chutes existentielles qui nous remettent en question : saurons-nous traverser ces nuits et nous relever - autrement dit : ressusciter ?
La métaphysique chrétienne peut nous aider à sortir de ces épisodes tragiques de l'existence, à les commuer en situations résurrectionnelles, porteuses d'espérance. Denis Moreau entremêle ici réflexions philosophiques et témoignages personnels pour examiner quelques-unes des catastrophes que la vie nous réserve et décrire la façon chrétienne de tenter de les traverser, à la lumière de la foi en la résurrection du Christ. Parce que les petites résurrections dans nos vies sont comme des rejetons de la grande. Et que, ainsi que l'écrit Hemingway : « L'homme n'est pas fait pour être vaincu. L'homme peut être détruit, mais pas vaincu. »
Habiter la Terre, notre Maison commune, de façon plus respectueuse et plus fraternelle. Faire de l'Eglise catholique un lieu d'authentique conversion écologique. Partager la vision chère au pape François d'une écologie intégrale . Telles sont les ambitions des évêques de France.
Habiter la Terre, notre maison commune, de façon plus respectueuse et plus fraternelle. Faire de l'Église catholique un lieu d'authentique conversion écologique. Partager la vision systémique, chère au pape François, d'une écologie intégrale combinant les dimensions environnementale, sociale, anthropologique et spirituelle.
Les évêques de France ont décidé de faire de la conversion écologique une priorité de leur travail en commun. Durant trois années (2019-2022), chacune de leurs Assemblées plénières les aura vus cheminer en compagnie d'invités de tous âges, tous statuts et tous profils.
Les sujets traités n'épuisent certes pas toutes les dimensions de l'écologie intégrale ni tous les sujets graves auxquels est confronté notre temps. Mais, de la théologie de la création à la collapsologie, en passant par les enjeux alimentaires, ou encore le lien entre écologie et justice sociale, ces réflexions partagées n'en ont pas moins balayé un large spectre.
Une démarche qui a fait bouger les coeurs et les esprits, suscitant en cela des initiatives de terrain nombreuses, variées et pleines de promesses.
Parce que c'est bien d'un chemin ouvert qu'il s'agit, cet ouvrage propose plusieurs pistes d'engagements très concrets susceptibles de permettre aux diocèses, aux paroisses, aux mouvements et communautés catholiques de poursuivre et d'approfondir leur mobilisation, en lien avec les autres Églises chrétiennes comme avec l'ensemble de nos concitoyens.
Vous avez dit sobriété ? Oui, mille fois oui : mais une sobriété voulue, partagée, fraternelle et joyeuse !
Des dieux, des héros et des mythes... Les figures mythiques ont la parole.
C'est dans les pas d'Ovide qu'Alain Vircondelet s'est glissé, reprenant le récit légendaire d'Icare là où le poète l'a quitté.
Avant que ne soient évoquées les dernières heures du jeune garçon, ivre de liberté et d'air pur, amoureux de l'idéal, c'est toute son enfance qui est ici reconstituée. Élevé sans sa mère et fasciné par le génie de son père Dédale, qui construit pour le roi Minos la prison labyrinthique du Minotaure, Icare mène une vie inquiète et solitaire.
Jeté à son tour dans le labyrinthe avec son père tombé en disgrâce, il s'en échappe grâce au fameux subterfuge des ailes, inventé par Dédale.
Icare incarne le rêve éternel de l'homme, celui de voler à l'instar des oiseaux, défiant la gravité et les dieux. Sourd aux conseils de son père, il apprendra à ses dépens que nul homme ne peut échapper à sa condition terrestre et qu'aucune machine ne peut prétendre à l'en délivrer.
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Par ces mots commence, dans un petit village de Hongrie, une étonnante aventure spirituelle.
En 1943, au coeur de l'Europe déchirée, quatre jeunes gens - Hanna, Lili, Joseph et Gitta - décident d'installer à la campagne leur atelier de décoration.
Éloignés de toute pratique religieuse, mais en quête de vérité, ils souhaitent vivre une vie plus attentive à l'essentiel.
Dès lors, et durant dix-sept mois, des forces de Lumière - que les quatre amis appelleront aussi «Anges» ou «Maîtres intérieurs» - s'expriment de façon régulière par la bouche de Hanna :
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Ces entretiens brûlants s'achèvent tragiquement par la déportation et la mort de Joseph, Lili et Hanna, juifs tous trois ; Gitta, la seule survivante, entreprend de transcrire mot à mot les messages de l'Ange.
Les petits cahiers où elle a consigné le reportage de cette expérience spirituelle donneront naissance à ce document stupéfiant que sont les Dialogues avec l'ange, publiés pour la première fois en 1976, et traduits depuis dans une quinzaine de langues.
Ce volume est la version intégrale et définitive des Dialogues avec l'ange revue par Gitta Mallasz.
Des dieux, des héros et des mythes... Les figures légendaires ont la parole.
Psyché est une jeune fille en âge de se marier. Elle a pour atout d'être belle, si belle qu'elle fait peur aux hommes et qu'aucun prétendant n'ose se déclarer... Ses parents, désolés, vont consulter un oracle dont le verdict est le suivant : pour apaiser la colère de Vénus, qui est jalouse de sa beauté, elle devra accepter pour époux une créature affreuse - monstre, démon ou dragon ? - qui viendra la chercher le jour de ses noces. La cérémonie s'accomplit, et Psyché se retrouve dans la chambre d'un palais où son mari la rejoint pendant la nuit, lui ordonnant de ne pas allumer la lumière et, à l'avenir, de ne jamais chercher à le voir. La jeune mariée reçoit dès lors chaque nuit son époux invisible dont, à sa grande surprise, elle est tombée amoureuse. Jusqu'au moment où, emportée par la curiosité, elle allume une lampe. Et c'est alors que ses malheurs commencent...
L'histoire de Psyché, contée au II° siècle après J.-C. par l'écrivain latin Apulée, peut être lue comme une fable initiatique sur les épreuves que doit traverser le désir pour dépasser les apparences illusoires du corps et devenir amour. Le mythe a traversé les siècles, inspirant des écrivains tels que La Fontaine et Molière ainsi que de nombreux artistes, de Canova à Rodin et de Rubens à Maurice Denis en passant par les préraphaélites anglais.
La vieille Europe, la chrétienté, est-elle en train de mourir après avoir rempli sa mission d'ensemencer le monde du christianisme ? On peut s'interroger sur la nécessité d'un tel pessimisme.Dans un espace géographique occidental limité, le catholicisme «romain » a su participer au développement d'une civilisation originale : unité de l'Europe, primauté de la paix et limitation de la guerre, laïcité, droits de l'Homme, égalité femmes-hommes, condamnation de l'esclavage, souci de l'enseignement, possibilité de la science, notamment, en sont les fruits.Par l'action conjointe et souvent conflictuelle de deux acteurs - l'Église et l'État -, les énergies ainsi libérées ont permis à l'Europe chrétienne d'acquérir, à l'époque moderne, une supériorité technique qui l'a conduite à dominer le monde et à prétendre y imposer sa civilisation.Mais l'Occident se trouve désormais au banc des accusés. À l'extérieur, on conteste son hégémonie, invoquant des griefs présents et passés. À l'intérieur, les uns, surenchérissant sur le monde, exigent qu'il fasse repentance de ce qu'il a été - conquérant, dominateur, homogénéisateur... tandis que d'autres, nostalgiques de la «chrétienté», lui font grief de ce qu'il ne serait plus assez « chrétien ».À l'heure du doute, Jean-François Chemain livre ici une réflexion puissante et originale sur les apports civilisationnels du christianisme et la légitimité de leur devenir.
Diplômé de l'IEP de Paris, agrégé et docteur en histoire, docteur en histoire du droit, Jean-François Chemain enseigne dans plusieurs établissements supérieurs catholiques. Il est également l'auteur de nombreux ouvrages.
Le double sujet de la laïcité et de Dieu est conséquent : il touche à notre capacité à faire de notre société une nation. La laïcité fait l'objet de débats et de postures tous azimuts, de la part de croyants, de non-croyants, de toutes confessions.
Cette confusion entraîne une perception trouble de l'enjeu : il y aurait d'un côté des laïcs et des clers dont le prosélytisme religieux heurterait la laïcité, et de l'autre les partisans d'une laïcité revendicatrice qui tendraient à expulser la dimension religieuse de l'espace public.
Il est urgent de dépasser cette opposition, et d'entendre le silence de " celui " qu'on appelle Dieu. S'il était proportionnel au bruit que font tant de croyants au nom de Dieu ? Et s'il était aussi la réponse respectueuse adressée à ceux qui ne croient pas ?
Cet essai suit une analyse critique de l'héritage catholique, en particulier de son cléricalisme, ce fléau dont il n'a pas le monopole. Il offre ainsi un prisme pour une réflexion libre et dépassionnée sur la place des religions et de la quête spirituelle contemporaine, dans notre aspiration à faire société.
Le renversement apporté par l'enseignement du Jésus des Évangiles, libéré de toute main mise dogmatiste, aurait-il quelque chose d'essentiel à nous dire dans ce sens ? Un sens laïc ?
Y a-t-il incompatibilité entre la loi de Dieu et la loi de la République ? Non répond l'auteur ; les deux lois ne sont pas du même ordre et les Chrétiens sont à même d'être non seulement des citoyens de plein exercice, mais les moteurs d'une démocratie renouvelée.
Nous vivons aujourd'hui, en France et en Europe, une double crise. D'une part, une crise du régime démocratique, qui ne parvient plus à accomplir sa tâche, à bâtir une société autour d'un bien commun. D'autre part, une crise du christianisme, et notamment de l'Église catholique, qui n'arrive plus à transmettre son message spirituel au sein de ces mêmes démocraties libérales occidentales. Plusieurs facteurs viennent encore compliquer cette double crise : mondialisation accélérée, urgence des débats écologiques...
Que peuvent faire les chrétiens face à ces enjeux ? Ont-ils encore leur mot à dire pour construire la politique de demain ? Ou sont-ils condamnés à l'insignifiance et à rester enfermés dans le passé d'une chrétienté révolue ?
Dans cet ouvrage, Bernard Bourdin nous propose de penser ce que peut être, ce que devrait être un citoyen-chrétien. Il convoque pour cela les ressources bibliques et théologiques du christianisme, tout en les articulant à la vie démocratique. Cette dualité, apparemment inconciliable, est en réalité productrice d'une tension féconde. Le citoyen et le chrétien ne pouvant ni s'ignorer ni se réduire l'un à l'autre, l'activité politique peut retrouver son ancrage historique, et la tâche spirituelle sa solidarité avec les questions communes à tout citoyen.
Un livre essentiel pour mieux comprendre les urgences d'aujourd'hui et pour construire le bien commun de demain.
Points communs et divergences Juifs, chrétiens et musulmans se reconnaissent un ancêtre commun : Abraham, figure fondatrice de leurs trois religions. Historique, pédagogique et impartial, ce livre propose pour commencer une introduction générale à la culture religieuse dont se réclame un être humain sur deux. Il procède ensuite à une lecture comparée des trois principales religions monothéistes en dégageant leurs points de contact et leurs positions respectives sur les questions de société : la violence, l'argent, la famille, la figure féminine, la sexualité, l'humour... Plus que jamais d'actualité, cet ouvrage nous éclaire à la fois sur ce qui distingue ces trois religions et sur ce qui les rapproche.
Vous tenez en main le plus improbable des dialogues.
Kelly, Bartosz, Peterson... et tant d'autres vivent dans la pauvreté, la rue, la galère. Eux à qui on ne donne jamais la parole et qu'on n'entend jamais, entrent ici en discussion avec le pape François, qui « rêve d'une Église pauvre pour les pauvres ».
Ils se sont parlé longtemps : eux qui ont soif de relation, de proximité, de justice, et lui qui ouvre pour l'Église un chemin « de fraternité, d'amour et de confiance ».
Les questions sont venues du monde entier. Elles sont de celles qu'on n'avait posées à aucun pape : son salaire, ses amours, ses défauts, ses doutes, ses angoisses, son confesseur... Elles bousculent aussi François sur l'argent, l'injustice, la guerre, le mal ou le désespoir.
Les réponses de celui-ci sont sincères, provocantes ou graves, toujours sans détour. Elles sont de celles qu'on n'avait jamais lues ailleurs.
Un échange d'égal à égal, unique et inspirant.
L'association Lazare, qui anime des colocations solidaires entre jeunes actifs et personnes de la rue, est à l'origine de ce dialogue. Avec l'aide de nombreuses associations partenaires, elle a recueilli des questions des pauvres du monde entier, puis a accompagné certains d'entre eux à Rome, pour les poser directement au pape. Avec l'accord de ce dernier, l'intégralité des droits d'auteur du livre sera reversée à ces associations engagées sur les cinq continents.
Comment une simple plaisanterie à l'encontre d'un élève musulman, qu'il invitait sur le ton de la blague à devenir chrétien, a-t-elle pu conduire un enseignant devant les tribunaux ? Comment, dans le pays des Droits de l'Homme, de Rabelais, de Daumier, du Canard enchaîné, en sommes-nous arrivés là ? Est-ce la caricature d'une société qui ne vit plus les relations humaines qu'à travers le prisme du rapport de force juridique, médiatique et communautariste ?Dans cet ouvrage poignant, Frédéric Mortier nous raconte l'incroyable descente aux enfers dont il a été victime depuis cette altercation en décembre 2021. Silence de la direction catholique de l'établissement, silence de la direction diocésaine, mécanique froide et incompréhensible de la police, comme de la justice. À aucun moment, il n'a eu le sentiment de pouvoir s'expliquer posément et que raison soit gardée dans cette altercation, qui aurait dû être réglée en amont par la voie du dialogue.À l'heure du procès de l'enseignant, privé de revenu et de son poste, condamné au tribunal médiatique, l'homme, à l'article de la mort sociale, voit sa vie défiler comme dans un cauchemar, tel le héros de Kundera, Ludvik Jahn, dans La Plaisanterie. Car son parcours révèle un homme simple, direct, passionné d'enseignement, épris d'échanges, investi dans la vie publique, aux antipodes du portrait caricatural que l'on a dressé de lui.Un livre qui, après l'assassinat de Samuel Paty, témoigne de l'urgence de la question de la liberté de l'enseignement aujourd'hui en France.
Frédéric Mortier est professeur d'économie depuis 27 ans dans un lycée privé catholique d'Angers. Pendant deux ans, il a également oeuvré en tant que directeur d'un établissement à caractère social de la Fondation d'Auteuil auprès d'enfants en difficulté.Père de famille, il est maire d'une commune rurale de 7 000 habitants depuis 2008.
S'appuyant sur les recherches archéologiques pour situer les personnages et les événements bibliques dans leur contexte historique, l'ouvrage présente un panorama éblouissant et approfondi du Proche-Orient de l'Antiquité et offre une peinture fascinante de tout ce qui faisait la vie quotidienne des populations de l'époque. Supervisé par des historiens, chaque chapitre est enrichi de commentaires pertinents à propos des divers thèmes abordés, qu'il s'agisse de foi, de conflit, d'argent, d'alliance ou de parenté.
Un texte informatif couvrant l'histoire de la Terre Sainte, soutenu par une recherche documentée et des découvertes archéologiques Plus de 50 cartes inédites situant les lieux et événements bibliques dans leur contexte géographique 350 photographies remarquables qui donnent une vie et une réalité à des régions et à des cultures disparues Plus de 60 repères chronologiques montrant l'évolution historique des régions et civilisations du Proche-Orient Une abondante iconographie soutenue par des cartes particulières mettant en valeur l'art et l'architecture des cultures antiques
Ce livre nous apprend le vrai sens de l'illumination qui a fait passer Simone Weil d'un agnosticisme anticlérical à une recherche religieuse qui n'a plus cessé jusqu'à sa mort.
Il apporte aussi la réponse à des questions qu'un public de plus en plus étendu, et de tous les pays, n'a cessé de se poser en lisant les différentes publications posthumes qui se sont succédées de façon désordonnée durant ces quinze dernières années.
Le titre Attente de Dieu désigne bien l'attitude spirituelle fondamentale de Simone Weil. A condition de l'entendre, non dans un sens passif et définitif, mais comme l'ardente " vigilance du serviteur tendu vers le retour du maître " et comme le stade provisoire d'une recherche qui préfère au plaisir de la chasse l'écoute de la vérité en une intime communion. L'expérience intérieure s'exprime donc dans ces pages avec le double accent de l'intensité et de l'inachevé. C'est un dialogue avec soi-même, avec les autres, avec Dieu, jusqu'aux niveaux les plus profonds et les plus émouvants de l'existence, dans lequel le lecteur se sent constamment interpellé et entraîné.
Née à Paris le 3 février 1909, Simone Weil a été élevée dans un complet agnosticisme. Elle éprouve un sens aigu de la misère humaine, qui engendre en elle le plus vif sentiment de compassion envers les pauvres, les travailleurs, les deshérités. Elle est anti-religieuse, militante syndicaliste, éprise de la révolution prolétarienne, mais indépendante de tout parti. Jeune agrégée de philosophie elle partage son salaire avec des chômeurs. En 1934, elle abandonne sa chaire de professeur et se fait ouvrière. En 1936, elle s'engage dans la guerre d'Espagne. En 1938, une illumination transforme sa vie: " Le Christ est descendu et m'a prise. ". En 1941, réfugiée dans le midi, elle fait la connaissance des Dominicains de Marseille et de Gustave Thibon; elle diffuse Témoignage chrétien. En 1942, elle s'embarque pour New-York avec ses parents; elle n'a de cesse de servir, à Londres où elle arrive fin novembre 1942. Mais la souffrance morale, intellectuelle, physique l'achemine rapidement à l'hôpital, puis au sanatorium d'Ashford, où elle meurt le 24 août 1943.
De toute son oeuvre, ces pages spontanées et brûlantes sont des plus propres à communiquer ce qu'elle appelait ses " intuitions pré-chrétiennes " et à faire comprendre ses hésitations personnelles devant le baptême sacramentel.