La Floride est restée jusqu'à la fin du XIXe siècle un territoire presque vierge. De cet isolement elle a su tirer profit : son grand parc naturel des Everglades est aujourd'hui une réserve internationale de la biosphère.
Dans les années 1960, l'oasis de villégiature où se réfugiaient les hivernants du Nord en quête de soleil s'est vite transformée. Elle est devenue le théâtre d'importants changements qui ont bouleversé son paysage. Les passionnés du cosmos s'épanouiront à Cape Canaveral ; les plus fantaisistes se rendront dans les nombreux parcs de loisirs de Disney World ;
Les inconditionnels de la mode, du luxe et du glamour trouveront les boutiques les plus extravagantes et les endroits où surgissent, en temps réel, les tendances qui ne tarderont pas à gagner les quatre coins du monde.
Le 1eraoût1990, émeric Fisset quitte Barrow à pied, avec quarante kilos de bagages sur le dos, pour s'enfoncer dans les marécages de la toundra arctique. Une idée en tête: traverser l'Alaska du nord au sud, par ses propres moyens. Pour franchir trois mille cinq cents kilomètres à pied, à la rame et à skis, hors de toute route, de toute piste humaine, émeric part seul, sans sponsor ni radio. Le 9 juin 1991, il parvient à Cold Bay après dix mois d'efforts, riches en péripéties et en rencontres. Un ours le charge, des loups l'entourent, l'embâcle menace, le cratère d'un volcan le piège... Dix mois marqués par la faim, le froid, la maladie, la solitude, mais également la découverte des paysages, des animaux et des hommes pétris par le rude climat boréal. Les difficultés matérielles et morales du raid en solitaire ont confronté émeric Fisset à cet Alaska qui mêle Eskimos, Indiens et Aléoutes aux colons blancs, chasse et pêche à l'exploitation du pétrole, chaleur humaine et repli sur soi, modernité américaine et archaïsmes. Dans les pas de l'Ours entraîne le lecteur dans une véritable traversée solitaire de l'Alaska sauvage.
Avec près de 10 millions de km2, le Canada est le deuxième pays du monde par sa taille. De l''Atlantique au Pacifique, il déploie, en cinémascope, un somptueux décor, sur quelque 5 500 km et six fuseaux horaires. Un vrai « road movie » qui suivrait la « transcanadienne », de Terre-Neuve à l''île de Vancouver. Un scénario propre à séduire les « grands voyageurs ». Au sommaire, la façade atlantique (Nouvelle-Écosse, île du Prince-Édouard, Nouveau-Brunswick), le Québec, l''Ontario, l''Alberta, les Rocheuses et la côte pacifique. En vedette, les paysages, la faune, les saveurs, les saisons mais aussi les villes (Québec, Montréal, Ottawa, Toronto, Calgary, Vancouver et Victoria) et surtout cette mosaïque de peuples et de cultures où se mêlent descendants des premières nations (Inuits et Amérindiens), « fondateurs » français et anglophones et immigrants venus du monde entier. Résultat : un pays officiellement bilingue mais une société « multiculturelle » et des villes cosmopolites qui cultivent tolérance et convivialité.
Juste une moitié d'île, perdue au coeur des Caraïbes...
Au coeur de l'actualité du XVIe siècle, convoitée par les ;tais les plus puissants d'Europe, la terre dominicaine était redevenue terra incognita, ou presque, pendant des siècles... Jusqu'à ce que le dieu tourisme, marchant dans les pas des premiers conquistadores, redécouvre la beauté de ce paradis tropical. Cependant, sa façade littorale et ses quelque 600 kilomètres de plages de rêve ont presque occulté la réalité d'un pays riche de contrastes, aux multiples visages, à la géographie exceptionnelle, animé de traditions et soutenu par une vitalité et une joie de vivre intenses.
Ce livre est une invitation à voyager au coeur de ce petit pays, attachant comme nul autre, pour en découvrir toute la richesse, et lever le voile sur l'image trop policée de la carte postale.
Argentins et Chiliens l'appellent el sur. Bien plus qu'une direction géographique, ces trois lettres évoquent un monde à part entière, une terre mythique. Ce Sud si lointain porte un nom depuis le jour où Magellan en a foulé le sol en 1520 : la Patagonie. Territoire grand comme deux fois la France, cette région à cheval entre Chili et Argentine couvre tout le cône sud de l'Amérique latine jusqu'au cap Horn. Autrefois peuplée de quelques milliers d'indiens, la Patagonie a accueilli quantité d'aventuriers, de grands bandits, de savants ou d'explorateurs qui ont contribué à forger sa légende. Elle est aujourd'hui constituée de rares centres urbains et d'espaces vierges de toute trace humaine qui s'étendent à perte de vue.
Rumbo al sur, mettre le cap au sud : c'est l'invitation de ce livre. Le lecteur y découvrira les différents visages de la Patagonie, terre de vent et de glace, de montagnes et de pampa, péninsule entre Pacifique et Atlantique. Les photographies exceptionnelles de Patrick Escudero et de Cécile Domens traduisent l'exubérance de la nature patagonne, la démesure des distances, la rudesse d'un climat sans concession avec ses ciels tourmentés et un vent omniprésent. Les auteurs, qui connaissent de l'intérieur la Patagonie pour y séjourner souvent, nous ouvrent la porte d'estancias et nous convient à partager le quotidien des gauchos :
Tonte des moutons, dressage des chevaux, pause maté. Par leur regard, ils nous montrent comment la vie en Patagonie transforme les rapports à l'espace, au temps et aux hommes.
Pour un Français, la Colombie c'est d'abord Ingrid Betancourt. Le cinéphile ajoute Marie pleine de grâce gobant des sachets de cocaïne ; l'amateur de littérature pense lui à la victime inconsciente de la Chronique d'une mort annoncée par Garcia Marquez ou aux sicarios de La Vierge des tueurs. Guérilla, drogue et assassinats. Des images de violence dont les Colombiens ne connaissent que trop la réalité, mais qui ne doivent pas occulter les autres facettes de ce pays grand comme deux fois la France, seul État d'Amérique du sud à avoir une façade sur les deux océans.
Des forêts tropicales de la côte Pacifique aux immensités herbeuses des Llanos, du littoral caraïbe à la forêt amazonienne, la Colombie présente une incroyable variété naturelle - tant par sa biodiversité que par sa richesse humaine. Si les Européens sont largement majoritaires, un tiers de la superficie est officiellement formé de territoires indigènes et la traite négrière est à l'origine d'une population afro-colombienne longtemps marginalisée mais qui émerge progressivement sur la scène culturelle. Depuis le début du XXe siècle, le kaléidoscope s'est enrichi des Turcos originaires du Proche-Orient.
Paysages et histoire sont liés de manière indissoluble. Le randonneur marchant vers la Ciudad Perdida au coeur de la Sierra Nevada croise les silhouettes blanches des Kogis. Mompox somnolant sur les berges du fleuve Magdalena n'a pas changé depuis l'époque où l'or et les émeraudes attendaient l'arrivée des galions. Les Nègres Marrons réfugiés à San Basilio de Palenque ont profondément influencé sa langue et sa musique. Les paysages de la zone du café, eux, ont été modelés à l'époque moderne.
En mêlant sites emblématiques et grands épisodes de l'histoire, en allant au-delà des lieux communs et des images toutes faites, les auteurs espère éveiller la curiosité et l'envie d'aller voir par soi-même cette fascinante Colombie.
Plus de 40 000 kilomètres parcourus sur cinq ans en pick-up Ford : c'est le voyage un peu fou qu'ont entrepris Alexandre Thiltges et Jean-Luc Bertini pour aller à la rencontre des grands auteurs de l'Ouest américain.
En une trentaine de portraits, ils nous font partager l'intimité d'écrivains célèbres avec une passion communicative.
Jim Harrison, Richard Ford, Donald Ray Pollock, Marilynne Robinson, Laura Kasischke, David Treuer, Louise Erdrich, Charles D'Ambrosio, Philipp Meyer, William T. Vollmann, David Vann, Percival Everett, Annie Proulx, Craig Johnson, Thomas McGuane ou encore Gary Snyder et Dan Fante... se confient avec générosité. Ils évoquent leurs racines et leurs origines, leurs influences littéraires, leurs rituels d'écrivains, ou encore les thèmes qui traversent leurs oeuvres riches et variées, et leur vision des Etats-Unis d'aujourd'hui.
Un road-trip fascinant qui mêle récit de voyage, entretiens passionnés, amour de la littérature et portraits en images de l'Amérique d'aujourd'hui et de ceux qui l'écrivent.
24 000 km en courant de l'Alaska aux confins de l'Argentine en un an et demi, telle est l'incroyable aventure vécue par Jamel Balhi à travers le continent américain.
D'Anchorage à Ushuaia, la route panaméricaine lui a ouvert le Nouveau Monde, et ses habitants leur demeure : Indien kamloop d'une réserve canadienne, pompiers de l'Amérique profonde, paysannes quechua de l'Altiplano bolivien..., des hommes et des femmes fascinants, et une traversée hors du commun de cette terre fabuleuse.
Malgré les clivages entre Amérique du Nord et Amérique du Sud, au-delà de la violence omniprésente, les rencontres laissent la place à l'amitié et aux témoignages de solidarité pour démontrer qu'il est possible de s'intégrer dans tous les pays et toutes les sociétés, qu'un monde fraternel et respectueux d'autrui est envisageable.
Remise en vente de cet ouvrage paru en 2015 qui passe de 35 ttc au prix exceptionnel de 25 ttc le 9 janvier 2019.
Histoire complète et très illustrée de l'émergence de New York comme capitale culturelle mondiale après la Seconde Guerre mondiale, racontée avec brio par trois spécialistes réputés dans leurs domaines respectifs : Annie Cohen-Solal (arts plastiques), Paul Goldberger (architecture et design) et Robert Gottlieb (arts du spectacle).
Comment New York a émergé après la guerre en tant que capitale du monde dans tous les secteurs de la création - arts, architecture, design, musique, théâtre et danse. Les années entre 1945 et 1965 sont une période d'échanges fructueux et intenses entre poètes et critiques, artistes et marchands d'art, musiciens, danseurs et chorégraphes, architectes et designers. Annie Cohen-Solal, a signé de nombreux best-sellers, dont une biographie de Jean-Paul Sartre et une du marchand d'art Leo Castelli qui fait revivre la fermentation artistique de cette époque : les légendaires galeries, les critiques et les collectionneurs influents, et les artistes eux-mêmes, depuis les expressionnistes abstraits Pollock, Rothko et De Kooning jusqu'à Johns, Rauschenberg et Warhol. Paul Goldberger, ancien critique d'architecture pour le New York Times et le New Yorker, nous guide à travers les chefs-d'oeuvre modernistes qui renouvellent le paysage new-yorkais: la Lever House de Gordon Bunshaft, le Seagram Building de Mies van der Rohe, le siège des Nations Unies de Le Corbusier et Wallace Harrison, le restaurant Four Seasons de Philip Johnson et son pavillon de l'État de New York à l'Exposition universelle de 1964, le Guggenheim Museum de Frank Lloyd Wright, le Terminal TWA d'Eero Saarinen à l'aéroport d'Idlewild, et, naturellement, le Lincoln Center - la réponse de New York aux grandes plazzas du monde. Il nous conduit aussi dans les magasins, bureaux et appartements raffinés de l'époque, évoque le mobilier dessiné par les icônes du modernisme, de Charles et Ray Eames à Florence Knoll et George Nelson, et il nous présente les réalisations des grands publicitaires de l'époque, celles que l'on voit dans la série télévisée Mad Men. Il conclut le chapitre en retraçant la bataille philosophique qui s'est jouée entre les urbanistes qui souhaitaient tout raser pour reconstruire à neuf (le camp de Robert Moses) et les partisans de la préservation du patrimoine et de l'authenticité des vieux quartiers (le camp de Jane Jacobs). Robert Gottlieb, ancien rédacteur en chef du New Yorker et membre du conseil d'administration du New York City Ballet, aujourd'hui critique de danse pour New York Observer, nous invite au théâtre, à Broadway et off Broadway, pour nous faire revivre la grande époque de la comédie musicale, du Carousel au Roi et moi, de My Fair Lady à West Side Story, ainsi que les pièces intenses de Williams, Albee et Miller, et les productions très novatrices de Shakespeare in the Park de Joseph Papp. Il nous entraîne dans les clubs de jazz de Harlem et de la 52e Rue pour rencontrer Miles Davis, Charlie Parker, Billie Holiday et Dizzy Gillespie; sur les scènes de l'univers de la danse, où George Balanchine et le New York City Ballet ont révolutionné le ballet et où Martha Graham, Merce Cunningham, José Limón, Paul Taylor et Alwin Nikolais enthousiasmaient le public avec cette nouveauté américaine qu'a été la danse moderne. Il nous accompagne enfin dans les cabarets et night-clubs légendaires - le Blue Angel et le Café Society Downtown, le Latin Quarter et Copacabana - où des vedettes aussi diverses que Pearl Bailey, Barbra Streisand, Mike Nichols et Elaine May, Harry Belafonte, Carol Burnett et Woody Allen ont fait leurs débuts. Et quand les expositions d'art, les pièces de théâtre, les revues et les spectacles de danse ont baissé le rideau, Mr. Gottlieb nous invite à finir la soirée au Stork Club ou au El Morocco. Richement illustré de centaines de tableaux, dessins, photographies, plans, affiches et autres documents de l'époque, New York Mid-Century est une évocation stimulante d'une période remarquablement féconde dans l'histoire de la ville. Le style et l'esthétique de cette époque connaissent d'ailleurs actuellement un grand renouveau.
Il entra dans ce mince canoë des provisions, des marchandises pour faire des présents, des armes, des munitions et du bagage, le tout pesant trois mille livres, et dix hommes... J'avais, en outre, deux Indiens chasseurs et interprètes... Mes gens ne pleuraient pas, mais adressaient des prières arc Ciel pour revenir sains et saufs. Alexander Mackenzie, mai 1793 D'abord perçu comme un obstacle à contourner pour rejoindre l'Asie et la route des précieuses épices, le Nouveau Monde fut rapidement convoité par les Européens pour ses cités légendaires, ses étendues inexplorées et l'abondance présumée de ses ressources.
Nombreux ont été les explorateurs qui s'aventurèrent avec bravoure en terra incognita Francisco de Coronado découvrant le Grand Canyon, Jacques Cartier atteignant le golfe du Saint-Laurent, René-Robert Cavelier de la Salle et sa périlleuse descente du Mississippi, Vitus Béring qui explora les côtes de l'Alaska ou encore Lewis et Clark qui effectuèrent la première traversée du continent. Suivant le cours des fleuves, traversant les plaines et les massifs, ils s'engagèrent toujours plus avant dans les terres, établissant les premiers échanges avec les Indiens.
De sa découverte à sa colonisation, de l'arrivée des conquistadors à la conquête de l'Ouest au milieu du XIXe siècle, ce livre retrace l'histoire de l'Amérique du Nord à travers les destins atypiques d'explorateurs, de missionnaires, de coureurs des bois, de pionniers, qui n'hésitèrent, pas à s'approprier un territoire, repoussant et décimant les populations amérindiennes qui l'occupaient et avivant les tensions entre leurs tribus.
Le regard des peintres et des photographes qui partagèrent le quotidien des Indiens vient illustrer et enrichir le récit. Leurs oeuvres constituent, aujourd'hui, un héritage inestimable.
Mégapole, New York s'est toujours rêvée en capitale du monde. Grandie à la verticale sur un chapelet d'îles, la ville est gardée par la paisible statue de la Liberté. Personne n'ignore les noms de ses quartiers, presque tous passés à la postérité : Wall Street, fief de la finance, 5th Avenue, voie mythique irriguant la ville, Chinatown, domaine de la communauté chinoise, Broadway, pépinière de théâtres, Central Park, gigantesque jardin public, Harlem, domaine de la communauté noire... peuplent l'île de Manhattan ou les rives de l'Hudson. Mais peut-on connaître vraiment cette gigantesque cité ? C'est ce que se propose de faire ce livre en amenant le lecteur dans une balade urbaine tout en couleur et illustrée par de très belles images des photographes de l'agence Hemis.
Photographe et réalisateur, alpiniste et marin, bernard boyer parcourt le monde à la rencontre des hommes.
Voici la terre de feu, l'extrême patagonie, le bout d'un monde. grand voyageur, pendant plus d'un an bernard boyer s'est fondu dans la vie des habitants de cet archipel pour connaître leur histoire, leurs vérités et partager leur humanité. un récit de voyage étonnant, d'ushuaia à rio grande, du détroit de magellan au mythique cap horn, de punta arenas aux canaux chiliens du pacifique encore méconnus, oú le lecteur côtoie les derniers descendants du peuple yahgan mais aussi des pionniers autant que des personnages hors du commun dans des paysages d'une cruelle beauté.
On y retrouve les ambiances des romans de francisco coloane, de luis sepúlveda ou de bruce chatwin qui ont marqué l'auteur. c'est un voyage comme une aventure intense au coeur d'un pays qui s'invente au présent, secoué par les tempêtes et des vents insoutenables.
La République Dominicaine ? Tout le monde en a entendu parler et nombreux sont ceux qui y ont passé une semaine de vacances. Et de ce pays, chacun a en tête des images de cartes postales : soleil, ciel bleu, mer calme, longues plages de sable ourlées de cocotiers ainsi que les grands complexes hôteliers de style international qui les bordent et offrent confort moderne et nombre d'activités dans un pack « Tout-inclus » très attractif.
Certains ont peut-être eu la chance de visiter le quartier colonial de Santo Domingo ou Altos de Chavon. Mais hors des plages et de ces deux sites particulièrement touristiques, plus rares sont ceux qui ont eu l'opportunité d'explorer et de connaître la République Dominicaine telle qu'elle est vraiment.
En réalité, ce pays présente une très grande diversité et a de quoi surprendre et satisfaire les voyageurs à la recherche de loisirs et d'horizons variés :
- Un relief majoritairement montagneux avec quelques sommets à plus de 3 000 mètres, de nombreux cours d'eau, des cascades, des plaines et des vallées fertiles.
- Un littoral sinueux de 1 576 kilomètres constitué de superbes plages et de parties rocailleuses avec de très nombreuses criques.
- Des nuances climatiques marquées entre les parties montagneuses plus tempérées, le Nord plus humide bordé par l'océan Atlantique, le Sud/Sud-est plus sec baigné par la mer des Caraïbes et une ambiance désertique au Sud-ouest.
- Une population métissée au gré de son histoire, chaleureuse, démonstrative, pleine d'entrain y compris dans les campos défavorisés, fidèle à son traditionnel carnaval, aimant la fête et constamment habitée par la musique et la danse.
Une République Dominicaine multiple et nettement moins connue dont l'auteur a souhaité nous faire découvrir la riche palette des couleurs et les ambiances contrastées par ses photos bien différentes des clichés habituellement véhiculés !
Haïti, pays réel. Janvier 2012, après 10h30 de vol, entrecoupées d'une escale de 2 heures en Guadeloupe, je pose pied en Haïti quelques jours à peine après la célébration - quel vilain mot - du 12 janvier 2010, date à laquelle le pays a été frappé par un séisme terrifiant, tuant près de 300 000 personnes, le mettant à terre.
Haïti à terre-? Port-au-Prince à terre. Les blessures - que dis-je - !, les meurtrissures se découvrent dès l'atterrissage de l'avion. L'aérogare est fermé, le passage se fait par un hangar à l'équipement sommaire mais fonctionnel, les formalités vite accomplies, et voici le visiteur happé par la moiteur et le grouillement des chauffeurs de taxis et autres porteurs. Il est 18 h 30, soit minuit trente en France puisque le décalage horaire est de six heures. Tant mieux, arriver dans la même journée est moins stressant. Dans une cacophonie extrême, je m'installe dans une voiture louée par l'équipe d'Étonnants Voyageurs, arrivée par le même vol que moi. Bienveillantes, Mélani Le Bris, directrice d'Étonnants Voyageurs, Agathe du Bouaÿs et Isabelle Paris s'occupent de moi avec amitié. Le véhicule s'ébranle vers la capitale.
La nuit est tombée et la terre blessée se révèle dans les soubresauts de la voiture. Routes défoncées, craquelées, encombrées, détours continuels et slaloms sur le bitume fantôme.
Tous quatre nous n'en menons pas large. Je plaisante à propos des kidnappings : « Le chauffeur nous emmène dans un coupe-gorge pour exiger des rançons. Moi, je serai relâché car je ne leur rapporterai rien. »
Quitter les gratte-ciel new-yorkais pour un trek fabuleux au coeur de la jungle péruvienne.... en claquant la porte de son bureau de rédacteur en chef de revues de voyage, Mark Adams veut réaliser son rêve : partir sur les traces des découvreurs du Machu Picchu, la mystérieuse cité perdue des Incas.
Cornaqué par un guide australien, frère jumeau de Crocodile Dundee, Adams s'engage pour une marche, épuisante et mouvementée. Marcheur novice, il va affronter avec flegme et une bonne dose d'humour les nombreux pièges de la jungle péruvienne, croiser les routes sanglantes des conquistadors espagnols et suivre la trace d'Iram Bingham III, cet universitaire américain qui inspira le personnage d'Indiana Jones et re-découvrit les ruines du Machu Picchu, en 1911.
Ce récit d'expédition, haletant, érudit et plein d'humour permet de découvrir les légendes fabuleuses et controversées d'un lieu mythique, le sanctuaire du Machu Picchu.
Couverture : © Frans Lanting / Corbis
C'est la dernière fois que Fabio parcourt La Havane... « Sa » Havane. Celle qui l'a vu naître, celle où il a aimé, celle où il a souffert. Sous les arcades de la ville, sur son vieux pavé, comme le long de « son » Malecón, il avance, le coeur natté d'espoirs et de doutes. Il donne à sa ville le triste baiser que l'on dépose sur les lèvres de la personne aimée, chérie... et qui s'est détournée de vous.
Alors, partir. Prendre la tangente. Se donner une chance.
La dernière.
Californie ! Rien que de lire, de prononcer ou d'entendre ce nom et déjà une avalanche d'images - et de clichés - traverse notre esprit à une vitesse météorique.
Un indéniable concentré d'illusions, de rêves et d'évasion en quelques millièmes de seconde ! À juste titre...
Du charme de San Francisco à la fournaise de la Vallée de la Mort, de l'emblématique Route 66 à l'incomparable Yosemite, des gigantesques Séquoias à la côte sauvage du Pacifique, des villes fantômes à Hollywood... tout est spectaculaire, tout est enivrant !
En la sillonnant pendant des mois et des mois, Eric Courtade a eu le sentiment d'infiltrer non seulement la mémoire fascinante du passé mais aussi, paradoxalement, de vivre une sorte de « Retour vers le futur » !
À la découverte d'endroits décalés - ou d' instants improbables -, en jouant avec la subtilité des lumières, l'auteur vous propose, avec son regard, une plongée photographique au coeur de ce qui reste une incroyable machine à fabriquer des rêves... pour le photographe et pour le voyageur avide de surprises.
Tour d'horizon de quelques pépites à découvrir - ou à redécouvrir - à travers cet ouvrage.
A cuba, le puro (cigare) fait partie intégrante de l'identité nationale et constitue un véritable art de vivre accessible a tous.
Des vieux édentes machent un double corona, des ouvries arborent des robustos fraichement roulés et des femmes plantueuses allument des panetelos.
Ces portraits illustrent une vraie... curiosité ethnologique... de santiago de cuba. La force d'expression de ces visages métissés, souvent creusés par l'age, le soleil et la fumée, semble chaque fois raconter quelque chose.
Les regards sont joyeux, moqueurs, absents ou graves, les poses affectées ou détachées... Entre deux bouffées, ces modèles improvisés se sont dévoilés, ont livré leur histoire, quelques bribes de leur vie.
Dans cet ouvrage, les photographies exceptionnelles réalisées par Patrick Blanche nous font découvrir une nouvelle facette de Cuba.
Le Grand Nord, avec ses paysages grandioses, imposants et sauvages.
Là où les espaces infinis nous font redécouvrir la nature à l'état brut. Au coeur d'une des régions les plus inhospitalières de la planète, du Groenland à la terre de feu d'Islande et jusqu'à l'archipel des îles vertes de Féroé, ce livre nous invite à contempler, dans toute sa virginité, la beauté des terres de l'Atlantique Nord.
chile, ou jadis, en langue aymara, " là oú la terre se perd dans la mer ".
au fil des pages, du nord au sud, nous découvrons les plus beaux paysages du chili, et de sa terre minérale sculptée par l'eau et le vent, par la lave, la glace et le sel, depuis près de 25 millions d'années. de l'altiplano aux espaces désertiques de l'atacama, de la région des lacs à l'archipel de chiloé, de la patagonie au parc torres del plaine, en passant par valparaiso et l'île de pâques. tel un carnet de voyage, d'images, de lumières et d'infinies latitudes.