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Nouv.
Le Pays où l'on arrive un jour : Sur les pas d'André Dhôtel
Julie-Faure Brac
- Invenit
- 9 Juillet 2025
- 9782376801375
« Avant de nous promener sur les routes, Martinien, il faut nous envelopper d'éternel. »
André Dhôtel, La Chronique fabuleuse, Mercure de France, 1960
André Dhôtel (1900-1991), lauréat du prix Femina en 1955 avec Le Pays où l'on n'arrive jamais, naît à Attigny, petit bourg de la vallée de l'Aisne, au sud du département des Ardennes. Très attaché à son pays natal, il séjournera régulièrement durant les trente dernières années de sa vie dans une modeste maison surplombant la rivière, au village de Mont-de-Jeux. L'écrivain fait de ces paysages le cadre de plusieurs de ses romans et avec son art d'emporter le lecteur vers le merveilleux à partir de leur description, il offre les éléments d'un récit poétique du territoire.
Dans ce livre singulier, entre florilège littéraire et guide de promenade, c'est ce récit qu'a cherché à composer l'éditeur en invitant le lecteur à percevoir les concordances entre les lieux décrits et le paysage qu'il a sous les yeux. Quatre parcours lui feront traverser des espaces bien différents, déterminés par leur géologie. Sur son chemin, il rencontrera Arthur Rimbaud et Paul Verlaine, il croisera Philippe Jaccottet, Patrick Reumaux et quelques autres ; et il en apprendra aussi sur l'histoire, le patrimoine et les particularités de ce territoire.
Et si, comme l'éditeur, le lecteur croit à la vérité de la poésie, peut-être pourra-t-il par ces pages s'approcher de la réalité profonde de ce pays et en aimer l'humble beauté. -
La croisière du vanadis ; dovydenas, jonas
Jonas Dovydenas, Edith Wharton
- Invenit
- 6 Décembre 2018
- 9782376800248
Première traduction française d'un manuscrit découvert à la bibliothèque de Hyères, écrit à une époque où Edith Wharton n'avait produit que quelques courts essais et osait à peine rêver de devenir un jour romancière. À bord d'un yacht loué pour la circonstance l'auteure entreprend au printemps de 1888 une croisière en Méditerranée ; elle tient un journal et raconte comment voyage une riche américaine prête à toutes les aventures. Récit de voyage, tenu au plus près de la pérégrination du Vanadis, l'ouvrage est une invitation à redécouvrir une Méditerranée disparue que les photographies de Jonas Dovydenas tentent de retrouver. Au-delà de l'anecdote, c'est jusqu'à la dernière page qu'il faut lire La Croisière du Vanadis pour découvrir que, d'un cadre certes charmant mais un peu figé, récit de saynètes, de descriptions fleuries, de références historiques et architecturales, de notes semblables à celles d'un carnet de croquis relevé d'aquarelles, Edith Wharton réussit au fur et à mesure que progresse son récit, à en maîtriser le rythme, le temps, à en changer les points de vue, à introduire des personnages vivants, en un mot à construire. Avant même de naviguer dans le sillage d'Ulysse sur la Mare Nostrum, et de porter témoignage de son expérience, c'est d'un voyage initiatique au pays des mots dont ce texte nous parle : l'Odyssée fondatrice d'une romancière en puissance.
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Le livre se veut, avant tout, le témoignage du regard que portent les deux photographes sur leur ville, enrichi des voix de celles et ceux qui font vivre les lieux. Habitants célèbres, anonymes, acteurs de la vie publique, simples citoyens, nouvellement arrivés ou vint'd'osier... y livrent leur souvenirs, leur perception de la ville, jusqu'à leur sincère affection pour elle.
