Que reste-t-il quand la danse est finie ? Décélérer et ralentir, éprouver le mouvement pour revenir, provoquer l'embardée, oser l'échappée, et enfin faire corps. Corps de soi, des êtres à l'entour, du solide ambiant. Jusqu'à ne plus pouvoir faire semblant, reprendre danse marche mouvement, retourne...
Alima Abdhat signe et se signe. Un Recueillement. Car c'est bien des césures entre parole et silence que nous parvient sa voix. Recueil : plume ancrée dans les abysses du silence afin d'en cueillir en abécédaires sauvages?murmures et fracas, céder aux vertiges de la plénitude du vide, dénuder la vo...
Reprendre trois fois de tout pour prolonger l'exp érience des sentirs en un autre contenant que le corps. Danser une écriture du trop, de l'amoncellement, de l'excès, pencher un peu le mot pour le voir vaciller quand il est tout au bord, et qu'il va basculer en un début de bacchanales. Et là, ressai...
7+1 poèmes du creux de l'être. Du parler bête : méduse, punaise, chouette... Du devenir. 7+1 voix faisant l'éloge de « la raison en feu ». 7+1 déclarations d'amour à la folie. Qui triturent, bousculent, irritent la langue. - ce vivier, ce territoire -. En un jeu, une fuite autant qu'une lutte...
Il s'agit d'une marche fragmentée, d'un poème à ciel ouvert, d'une succession de pas en pleine lumière. Lumière qui leurre autant qu'elle révèle, lumière crue qui mord à même l'attente que creuse la parole. Insondable lumière de la parole. Lumière pourtant. Déjouant ou contournant les allégories ...