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Faire de l'écriture, dans l'intensité, un partage d'émotions et d'interrogations, tel est mon souhait. Pour moi, la poésie est à la littérature ce que la musique de chambre est à la musique: sa part la plus secrète, la plus exigeante. C'est à mon sens, une des meilleures manières de vivre sans être...
Sans prétendre ni feindre de le posséder, j'ai toujours essayé de donner ce que je n'avais pas. De mai 2016 à janvier 2017, ce recueil s'est fait tout seul, dans une sorte de lâcher-prise, si l'on exclut le travail que m'a coûté de l'écrire moins que de le parler. Il m'a tenu lieu de vie et le titre...
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" Ces cris graffités avec les ongles dans la lèpre des mur-mures n'ont jamais été que des cinés sur fond de cavernes. Aujourd'hui, ils sont livrés, inscrits. Ce " La " dit donne à ces lambeaux le ton d'un bonheur, celui de pouvoir dire merci à ceux qui me l'ont permis. " MBH. ...
Sorte de lettre à ses acteurs où la dramaturge et metteur en scène tente de dire ce " mal aux autres " qui la pousse à travailler l'écart pour, parler au Contraire, dire l'Autre de vive voix, à feu vif ; dire l'impossible du dire que le corps ne consent pas à trahir. Désaxer, rendre l'asphyxie asph...
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Ce sont de très beaux, vrais et bons poèmes. D'une discrétion et d'une humanité bouleversante, un langage voilé, lavé, une sorte d'aquarelle du silence, et la blessure, le chagrin... A l'écoute de l'inaudible, dans l'attente des échos, sans aucune mièvrerie, l'amour et la chaleur sont là... Pierr...
" Ce qu'on ne peut pas dire, il faut le passer, non pas sous silence, mais en silence, dans cette traversée translative du silence, du silence au silence, qu'est l'envoi du poème, main tendue, geste archéologique de la parole inventant la vision comme elle invente l'autre et ramène le plus lointain ...
Prendre corps dans le balancement, sentir dans le même mouvement l'audace du vertige et l'allégeance aux vestiges qui fonde tout suspens ; retenir l'abandon et en croire l'offrande dépeuplée, rester in fine accroché à la hue et à la dia mais sans en admettre les hauts cris, jusqu'à l'effacement ivro...
Traquer depuis les vendanges du manque, l'ombre pérenne de l'absence, la tache aveugle du voeu, son essence son chiffre... Voilà le tracé dont il faut suivre les cadrans, les bouquets. Ils sont les balises qui permettent de dresser des plans sur la comète, des blanches sur la transparence du rayonne...
Echappés de boites à malices au délivrés de leurs reliquaires des textes ont surgi, tel le génie d'Aladin, pour nous convier à une fête du coeur et de l'esprit. Machines à sourire ou à rêver, les boites qui les contenaient déposent leur secrète poésie au creux de notre oreille pour y réinventer le ...
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Réunit les 89 poèmes des trois recueils de Keith Barnes (1934-1969) de manière thématique : poèmes d'amour, sur le couple et la famille, poèmes inspirés par la 2ème guerre mondiale vécue à Londres, sur l'après-guerre et sa réalité sociale, sur l'écriture et la mort... Marquée par la tendresse ...
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» Ici personne ne meurt «, lisons-nous dans ce cahier. C'est bien avec une rare ingénuité que Martin Melkonian en appelle à l'inscription calligraphique puis typographique : à une vérité de l'être mis en pages. Cette vérité ouvre un espace ou plutôt s'ouvre à l'espace du livre. Grâce à sa présence a...
La rencontre du regard et du désir alors que le désir s'inquiète de sa disparition prochaine. Une conférence. Mais c'est celle d'un inexpert d'un » maître provisoire «, comme le souligne l'auteur. Le sujet en est le désir. Mais pas le désir abstrait, de n'importe qui, à n'importe quel endroit, à n'...
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La poésie n'appartient sans doute pas à la littérature et, sûrement pas, aux littérateurs. Il est aussi banal, mais nécessaire, de rappeler qu'elle est, même quand elle se prétend témoignage social, la part la plus secrète de l'écriture. Et si la lecture publique des poèmes est une tradition nouvell...
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