Après Les gestes du linge, Amandine Marembert et Valérie Linder explorent ensemble les gestes du jardin. On retrouve avec plaisir la poésie du quotidien, la transmission familiale, le labeur du potager, la joie simple d'être ensemble les mains dans la terre que ces deux observatrices nous racontent...
...
L'aube arrive. Pour l'écrivaine, elle est féconde. Elle se retire de l'agitation naissante, fait un pas de côté pour mieux observer le monde qui l'entoure, avant d'y revenir, alerte, à l'écoute et disponible. Colette Nys-Mazure évoque l'excitation du nouveau projet qui prend aux tripes, mais aussi ...
Où ? vont nos chevaux, leurs souffles chauds, leurs jambes sûres. Où ? partent leurs façons dignes, leurs courbes claires, leur élégance, et cette entière fidélité à ce qu'ils sont. Albane Gellé a écrit ce poème avec des cartes postales de la guerre 14-18 dans les mains. Poème écrit pour tous les ...
À la manière d'un naturaliste-poète, Nicole Malinconi observe les oiseaux de nos contrées et en dresse le portrait. Elle place au premier plan ceux que nous côtoyons tous les jours, parfois sans leur prêter beaucoup d'attention. L'un construit son nid, tandis que l'autre perfectionne son chant. D'au...
Avec ce texte, Albane Gellé explore nos dénomateurs communs ; nos besoins d'amour, d'équilibre, de consolation dans un monde souvent trop vaste ou trop meurtri. Un monde dans lequel nous pensons devoir trouver notre juste place, alors que peut être, nous devrions nous y glisser, nous y couler, ou si...
C'est une parabole, une petite parabole, qui aborde un sujet grave par le biais de la poésie. Un sujet qui fait souvent la une de l'actualité : celui des "sans" : sans-abri, -papiers, -droits... qui se réfugient chez nous ou sollicitent notre aide, et que nous acceptons ou expulsons. Comment la poé...
Les gestes du linge nous parlent de la transmission, de mère en fille, de mains en mains. Les gestes ne s'oublient pas, ils s'accordent pour entamer une danse délicate, celle des mains qui apprennent à plier, repasser et repriser. Les textes courts évoquent la douceur de la lessive, les souvenirs d...
Ce texte d'Albane Gellé est tout à la fois une adresse à un tu absent et un long monologue où le temps, la nature et les vivants prennent chacun leur place. Elle nous donne à sentir que l'absence physique peut être compensée par une omniprésence dans les «?petites?» choses de tous les jours. Elle no...
Comment retenir les rêves, les empêcher de fuir ? L'espace d'un instant, parfois, affleure la présence d'un monde invisible. Des visages, des voix se dégagent de l'ombre. Des figures irréelles, fascinantes, fugaces, apparaissent en songe. D'énigmatiques visiteuses qui, à peine entrevues, à chaque fo...
Blanche ne parle pas, c'est ce qu'ils disent. Ils ont tout essayé. Même quand on dit son nom, elle ne répond pas, comme si ce n'était plus son nom. ... Un jour, Blanche sortira du silence, c'est sûr. Il faut de la patience. Ou un autre choc, a dit le docteur. Mais ils ne croient pas à cette histoi...
- Il est toujours vivant ? - Nan. Corps plié en deux sous le coup Poumons rétractés Air expulsé Vagissement de celle que je deviens à l'instant même Ni chaud ni froid ni faim ni soif ni fatigue ni sommeil Pas de nuit pas de journée non plus Boule d'émotion en état de choc Comment vivre après la pe...
...
...
Faire ses blancs pains, au Pays des Collines, c'est pétrir le drap du lit comme pour préparer une offrande pour l'au-delà. Ce geste annonce alors que la mort est proche et que le mourant, doucement, se prépare. En trois textes qui s'enchaînent, Françoise Lison-Leroy interroge la place prise par cha...
Maxime Coton réunit dans Le geste ordinaire une suite de poèmes qui construisent un lien père-fils d'une grande intensité. Comme dans le film éponyme (qui sort en parallèle du livre), le fils parle du travail du père, du regard qu'il porte sur l'usine, les camarades, l'engagement,... Il y a parfo...
Deux jeunes gens marchent le long du fleuve au fil des jours, bercés par une Nature tranquille. Ils font des rencontres : la louve, l'âne, la renarde, les bateliers, les montagnes bleues, comme autant de symboles du monde vivant. Un voyage onirique, hors de l'espace et du temps, qui suit son propr...
Rives du congo et tétouan sont deux cycles de poèmes qui ont été écrits en 1941-1942 par annemarie schwarzenbach lors de ses voyages en afrique. Ils reflètent particulièrement bien la personnalité tourmentée de cette voyageuse hors du commun. " marqués par une grande intensité affective et intell...
...
...
...
...
Dans Les mille corps, on apprend de la poésie que le corps est plein de possibles, bien au-delà de l'image quotidienne qu'on en a, que ses possibilités sont infinies. Quand l'imaginaire offre au corps de s'identifier à certaines images, à première vue étrangères à sa nature, issues d'un règne différ...
Dès le titre, Nocturnes (au jour le jour), le poète pointe l'intervalle l'entre deux jours. Paul André observe, l'oeil aux aguets, tantôt amusé, tantôt grave, le clair-obscur de la nuit. Temps de tous les possibles, de tous les impossibles. L'écolier, le promeneur, la chouette, une routine, un ...