" C'était l'hiver. Certains personnages du monde sillonnaient la ville. Pergolèse, les trafiquants et la Belle au Bois Dormant racontent qu'ici, pendant un temps, un «?désir d'être peau rouge?» s'empara de nous. Il ne reste plus de tout cela que les «?Enfants Perdus?» qui, au «?Pays du Plus Jamais?»...
Un livre hybride, paradoxal, déconcertant. Juste. Un de ces livres qui d'emblée nous interloque : interrompt notre élocution, la désarticule et du même coup nous donne envie. Envie de lire avant tout, tout en perdant nos repères disjonctifs, la chanson ou la raison, l'image ou le concept, sans les p...
Intéressant et novateur dans sa façon de régler son rythme au fameux oeu français, alternant l'e muet aux élisions soulignées avec un appui net sur ceux qui restent, d'où un renouveau visuel et phonétique de l'écriture du français à partir de sa tache sourde. ...
Tchoôl ! (en khmer : "entrer, pénétrer, à l'attaque..."). Où l'on retrouve Avine, le double géant et roux du narrateur, à son arrivée (son "entrée") en terre asiatique... Sur une durée narrative de quelques heures, quelques jours au plus, le récit s'enroule et concentre en lui - dans une prose dérou...
La poésie d'Andrea D'Urso - avec ses vers longs, voire très longs, dont la trajectoire semble davantage relever d'une nécessité intrinsèque que d'un choix - est un défilé ininterrompu d'images vues derrière une vitre. Celle d'une voiture, d'un train, d'un métro, d'un autobus, ce dernier revenant ave...
Réédition largement revue et augmentée d'un petit ouvrage paru initialement aux Editions Le Grand Os en mars 2009, ce recueil de 114 « micro-poèmes » est un livre bicéphale ou biface, puisqu'il se lit dans les deux sens ou plutôt des deux côtés. Sans dos, ni quatrième de couverture (mais avec deux p...
"C'est une parade, c'est une menace, c'est un salut, c'est une esquive, c'est une imploration. Musique. Percute. Démultipliée-nasillante. Tu provoques la pitié du souverain et son désir précieux. Tu saignes. Dans le miroir, l'allonge est suffisante. Baratteur de mesure. Pilon-mortier. Arrivé au...
Le Citron métabolique est un poème qui interroge, comme dans la plupart des textes de Laurent Albarracin, la présence de l'objet. Il s'agit pourtant moins d'en cerner les contours dans une perspective pongienne, ou d'en avoir une approche phénoménologique, que de construire le lieu idéal et comme ut...
La présente anthologie poétique regroupe des poèmes extraits de trois recueils : "El ángel de la gasolina" (1999), "Pabellón B" (2006) et "Grupa de cebra sin rayas" (2012). C'est son premier ouvrage traduit en français. ...
S'il se présente sous la forme de vers, ce texte manifeste une liberté insaisissable, entre jeu de signifiants et ombre portée d'une pensée. Mais pensée de quoi ? D'une exploration en tous sens du trou, de son vide, de ses sans-fonds et de ses ronds, de son rôle, ses bords et ses fosses - on a compr...
Dans Simon le mage, l'enfer a pour ainsi dire commencé, ici-bas et maintenant, parmi des vivants qui n'en ont que le nom, pris dans un monde où tout a le goût du sang. Brea passe le quotidien au crible de cet enfer dantesque. Ainsi de ces gueules patibulaires croisées tout au long de la journée, sur...
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