De tous les textes de Svetlana Alexievitch, celui-ci est le plus déchirant. Car qu'y a-t-il de plus terrible que l'enfance dans la guerre, de plus tragique que l'innocence soumise à l'abjection de la violence et de l'anéantissement ? Les personnages de ce livre ont entre trois et douze ans. Garçons et filles, ils ont grandi au coeur des ténèbres du plus inhumain des conflits, cette Seconde Guerre mondiale dont les plaies restent toujours béantes soixante ans après. Publié une première fois dans une édition tronquée, mutilée par la censure encore soviétique à la fin des années quatre-vingt, jamais traduit en français, Derniers témoins parait aujourd'hui pour la première fois dans sa version définitive, achevée en 2004. Il a donc fallu à Svetlana Alexievitch près d'un quart de siècle pour mettre un point final à ce monument de la littérature, dressé pour commémorer la plus injuste des souffrances. La poésie inhérente à l'enfance lui confère une force d'évocation qui nous touche au plus profond de nous-mêmes. Bouleversant par sa charge de vérité, émouvant jusqu'à l'insoutenable, Derniers témoins change notre regard sur l'histoire, sur le monde, sur la guerre, sur l'enfance, sur la vie.
" ...alors mon âme s'est révoltée, et mon esprit s'est envolé vers des niveaux inaccessibles.
j'ai souhaité si fort dépasser mes limites, mon désir est devenu force créatrice, et lorsque j'ai formulé mon souhait à la nature, elle l'a exaucé. " remise en question des considérations traditionnelles sur la vie, l'amour et la mort, orages réunit toutes les facettes de khalil gibran, poète chrétien du moyen-orient parmi les plus connus en occident. paru au caire en 1920, ce recueil est constitué de poèmes et de textes écrits en arabe, publiés dans la presse à partir de 1912.
passant de la tendresse à la colère, du rêve au mépris, de la critique sociale à l'action engagée, l'auteur y encourage à détruire pour mieux reconstruire. pour comprendre la sagesse du prophète, il convient de lire les tourments de gibran dans orages.
Rheinsobern, Allemagne, 1420. Dix ans ont passé depuis le mariage de Marie, l'ancienne " catin ", avec Michel, seigneur du château. Dans cette petite cité rhénane, ils coulent des jours heureux. Mais en Bohème, la guerre contre les hussites fait rage et Michel, sur ordre de l'Empereur, doit partir combattre. Affrontant courageusement l'ennemi, il tombe lors d'une attaque surprise et est laissé pour mort. Tout le monde est alors convaincu qu'il ne reviendra jamais, sauf Marie. Avec sa fille, elle décide de partir à sa recherche. Se faisant passer pour une cantinière, elle rejoint l'armée, et tous ses dangers. Face aux soldats violents, avides de victoire à tout prix, la jeune femme ira jusqu'au bout de sa destinée pour protéger les siens. Le deuxième volet d'une trilogie historique haletante, portée par un souffle épique.
Bruno Bartoloni a été, pendant 45 ans, le rédacteur « vaticaniste » de l'AFP. Ironique et désinvolte, il vante une expérience unique. Dans les années 20, son père fut le pionnier des vaticanistes et sa mère l'allaitait dans les jardins du Vatican.
Bruno Bartoloni a suivi en tant que journaliste le règne de sept papes. Il fut le témoin direct de la corruption qui accompagna la fin de Pie XII, il traversa Rome sur le marchepied de l'automobile de Jean XXIII, il pénétra dans son appartement quelques minutes après sa mort, il fut arrêté par les gendarmes à l'entrée du Conclave, il fut le premier à annoncer le concile, il voyagea clandestinement dans l'avion de Paul VI, il put interviewer au téléphone Jean-Paul I juste après son élection et il vola les skis de Jean-Paul II (skis qu'il rendit par la suite).
Fils d'une juive allemande et d'un journaliste italo-argentin sauvé de la rafle nazie à Rome grâce à son passeport, Bruno Bartoloni collabore avec le Corriere della Sera et écrit pour différents quotidiens et hebdomadaires du monde entier.
Marie Adler, l'ancienne catin devenue châtelaine, se réjouit de sa nouvelle grossesse. Partie rendre visite à une amie, elle croise le chemin d'Hulda von Hettenheim, son ennemie jurée, également enceinte. Poussée par la jalousie et le désir de vengeance, cette dernière fait enlever Marie pour prendre son enfant Après La catin et La châtelaine, le troisième volet des péripéties de Marie Adler offre une magnifique fresque de l'Europe de la première moitié du xve siècle. Une nouvelle fois, Iny Lorentz mêle vérité historique et fiction avec une grande habileté.
Constance, 1410. La belle et pure Marie est promise à Ruppertus, riche avocat peu scrupuleux, en échange d'une dot conséquente. Mais à quelques jours du mariage, son avenir s'effondre : victime d'un horrible complot, elle est accusée de dévergondage et jetée en prison. Alors qu'elle attend dans sa cellule d'être innocentée par un examen, trois brutes la violent sauvagement. Inculpée du péché de chair, Marie est torturée et bannie de la ville pendant que Ruppertus s'approprie tous ses biens. Blessée, répudiée, elle est recueillie et soignée par des femmes de petite vertu. N'ayant plus rien à perdre, Marie est désormais prête à tout pour survivre... et n'a plus qu'un objectif : se venger. Le premier volet d'une trilogie historique captivante.
/>