Moins achevé et moins riche du point de vue philosophique et théologique que Les Frères Karmazov, L'Idiot est certainement le roman le plus bouleversant de Dostoïevski.
Il dessine, à travers ses personnages, un étonnant tableau du coeur humain et de ses contradictions. La paire Mychkine-Rogojine est évidemment centrale dans le déroulement du récit. Mais celle autour de qui se nouent leurs relations et leur commune folie est Nastassia Filippovna, une femme qui, adolescente, fut abusée par son tuteur et en est restée profondément blessée. Elle est déchirée entre une aspiration à la lumière et à la vie, que suscite en elle l'humble et pur Mychkine, et une volonté de s'avilir et de se détruire, dont le passionné et violent Rogojine se fait l'instrument.
Le journal de Nastassia, qui fait l'objet de ce roman, décrit les tourments qui habitent l'âme et le coeur de cette femme. Elle y évoque aussi les rêves qui dévoilent les méandres de son inconscient. Le roman est ainsi comme un miroir (modeste) du chef d'oeuvre de Dostoïevski.
Ce recueil de textes est constitué par les oeuvres des membres du Groupe Écriture du GRAAP Fondation de Lausanne. Ce groupe, créé par Pierre Dominique Scheder, existe depuis plus de 30 ans ; il se réunit chaque semaine. Lors de chaque séance, les participants proposent trois à quatre thèmes, servant de fil conducteur. A partir de là, ils écrivent pendant une vingtaine de minutes. Les textes sont ensuite lus et partagés au groupe. Chacun s'ouvre à ses collègues dans la simplicité, la confiance et le respect. Ces textes ont été écrits « sur le vif » : une forme d'art brut. Comme des perles naturelles, l'ensemble présenté forme un collier qui devrait ravir le lecteur.
« En ce monde qui nous exclut, nous qui sommes hors des normes, avec des mots simples, nous soufflons sur les âmes pour offrir en partage notre fragilité avec un tendre sourire. Nos coeurs préservés d'enfant révèlent une vérité nue, l'insondable mystère que nous contenons tous : chacun est une feuille unique et nécessaire à l'arbre de l'humanité que l'éternité appelle».
Thibaut.
Il y a un an les conférences retentissaient sous les voûtes de Notre-Dame avant le terrible incendie qui a ravagé notre cathédrale, notre église-mère, le lundi saint. Comment ne pas y discerner un signe mystérieux ? Si nous sommes sauvés « comme à travers le Feu » (1 Co 3, 15), à travers la purification de nos oeuvres de mort, c'est afin que naisse en nous l'homme nouveau, appelé à la gloire du Christ.
Notre mère est belle et blessée. À l'image de nos coeurs. Elle est pourtant toujours notre mère, et nous sommes tous là, pour qu'elle nous abreuve et nous enfante à la sainteté de Dieu.
« Sursum corda ! » L'Église en chemin sur la terre aspire à rejoindre l'Église du Ciel dans la plénitude de la communion des saints. Elle assume les réalités de la terre, elle vit des sacrements dans l'histoire, mais c'est afin d'entretenir en ses fils l'espérance du Royaume de Dieu. Elle ne prétend pas se substituer au Royaume, car elle portera toujours en sa face visible et humaine la marque d'une incomplétude qui la tourne vers le jour où le Seigneur effacera « toute larme de nos yeux ».
Puissent ces conférences donner à chacun de grandir dans l'amour de l'Église et dans sa beauté cachée au coeur des saints, comme la semence du Royaume ensevelie en terre, comme le grain de blé qui meurt et porte beaucoup de fruits.
Aider les pèlerirns de Lisieux et les lecteurs de Thérèse à ne pas s'en tenir à quelques - unes de ses phrases, séparrées de leur contexte .
Dans me livres précédents sur Thérèse, notamment dans mon Guide de lecture paru en 1897, l'année de son doctorat, j'ai mis en valeur les différents thèmes de son message et j'a souvent insisté sur son équilibre théologique : elle n'oublie jamais que les vérités de la foi chrétienne se présentent presque toujours comme des vérités complémentaires : Jésus est à la fois homme et Dieu ; nous sommes sous l'influence directe de la grâce divine, tout en restant libres d'en profiter ou de la négliger.
Dans ce nouveau livre, je montre qu'il est dommage de méconnaître cet équilibre dans la présentation de son message : sa « Petite Voie » est simple, mais non simpliste.
Aujourd'hui, la plupart de ceux qui s'intéressent à Thérèse de Lisieux (lecteurs, pèlerins, prédicateurs) ont tendance à ne mettre en valeur que certains aspects de son message - qui sont effectivement importants - et à passer complètement sous silence d'autres aspects tout aussi importants, mais qui sont moins « à la mode » dans la prédication actuelle
Loin d'une présentation abstraite des vérités de la foi, le pape François propose au jour le jour, dans ses homélies à sainte Marthe, le mystère chrétien dans sa manifestation pratique et de manière éminemment personnelle. Avec un style simple et ouvert, son message et sa solidarité sont d'un enthousiasme contagieux.
Ce petit ouvrage recueille pour nous 365 conseils spirituels tirés de ses homélies quotidiennes. Des trésors à méditer en notre coeur ! En prenant quelques minutes quotidiennes avec François, c'est pour nous l'occasion de nous laisser rejoindre par Jésus qui nous a promis d'être avec nous tous les jours.
Le thème de l'écologie retenu cette année pour les « Conférences de Carême » de Lyon trouve naturellement sa place dans l'année 2020-2021, dédiée au 5e anniversaire de l'encyclique du pape François Laudato si'.
Ce texte, on le sait, a reçu un écho favorable bien au-delà du cercle de l'Église catholique. Il rejoint en effet les aspirations conscientes ou inconscientes de millions d'habitants de notre planète, ce qui fait dire au Pape François : «?La conscience d'une origine commune, d'une appartenance mutuelle et d'un avenir partagé par tous, est nécessaire.?».
En articulant la crise environnementale actuelle et la crise sociale - car «?tout est lié?» - le Pape définit une écologie intégrale et lance un appel à la conversion écologique : «?J'adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l'avenir de la planète. Nous avons besoin d'une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons et ses racines humaines nous concernent et nous touchent tous.?».
L'enjeu n'est pas simplement de prendre soin de la nature, il s'agit de «?créer un monde plus attentionné, plus fraternel, plus pacifique et plus durable?», comme l'explique le dicastère pour le Service du développement humain intégral. En réalité, l'écologie concerne tous les hommes et tout l'homme...
Mgr Olivier de Germay.
Archevêque de Lyon.
Etty Hillesum et Dietrich Bonhoeffer, deux grandes figures spirituelles de notre temps, on péri tous deux sous le rouleau compresseur de la Shoah. Mon livre propose de les rapprocher autour d'un thème très présent dans leurs écrits : Résistance et acceptation.
Etty Hillesum, une juive hollandaise, et Dietrich Bonhoeffer, un pasteur allemand, ont tous deux péri dans la tourmente de la deuxième guerre mondiale, au terme d'une résistance qui a fait d'eux des martyrs de la Shoah. Les thèmes de la résistance et de l'acceptation sont forts dans le journal d'Etty comme dans les lettres de captivité de Dietrich. Il est intéressant de rapprocher les textes qu'ils ont écrits à la même période :
Entre 1941 et 1945, alors qu'ils étaient soumis tous deux aux contraintes meurtrières qui ont abouti à leur exécution par les nazis, en novembre 43 pour Etty et en avril 45 pour Dietrich.
Etty et Dietrich se sont rejoints, sans se connaître, dans le choix qu'ils ont fait de rester solidaires de leurs peuples et dans l'attitude qu'ils ont eu face à la fin de vie qui a été la leur. Cette vie, ils l'ont tous deux vécue intensément, dans la résistance au mal qui les a submergés et dans la confiance en Dieu qui les a soulevés.
Le pape François dénonce le « cléricalisme ». Mais il faut aller au coeur de celui-ci pour découvrir qu'il est avant tout enraciné dans une conception de la réalité qui oppose « sacré » et « profane ». Or le Christ bouleverse radicalement cet ordre de choses : il n'appartient pas au « sacerdoce » juif. En lui, Dieu supprime toute séparation. En particulier, cela nous oblige à approfondir à nouveaux frais la question du ministère dans l'Église, à partir du fait massif de la suppression de la « classe sacerdotale » juive, des « spécialistes du sacré » et de l'instauration du « nouveau sacerdoce » inauguré par le Christ, dont sont rendus participants tous les baptisés. Cela permet de tirer des conséquences majeures pour la compréhension du « sacrifice » du Christ et, partant, du sens sacrificiel de l'eucharistie, ainsi que pour la vie et la crédibilité de l'Église.
Cette publication propose les bases de l'anthropologie de Fernando Rielo : une conception mystique qui part d'une dimension universelle, oecume´nique, et qui culmine dans la ple´nitude de l'amour divin, dans le Christ incarne´, mort et ressuscite´ par amour de l'homme. «?Dieu a tant aime´ le monde qu'il a donne´ son Fils unique afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais ait la vie e´ternelle?» (Jn 3,16). C'est un amour qui, à l'image et à la ressemblance du Christ, peut être vécu chaque jour par tous, mais pas de n'importe quelle manie`re : «?Apprends a` aimer Dieu comme Dieu veut être aime´ et abandonne ta manie`re d'être?», disait saint Jean de la Croix.
Si Fernando Rielo parle de «?mystique?», c'est parce qu'il en a l'expe´rience. De plus, il nous encourage tous a` la vivre, car c'est ce qu'il y a de plus propre et naturel à l'être humain. Tandis que le «?spirituel?», en lien avec l'esprit humain, est tout ce qui en de´coule, en bien comme en mal, la mystique, elle, se re´fe`re toujours a` la «?positivite´?» de l'esprit : l'expe´rience du vrai, du bon, du beau, de l'amour, de la justice, de la ge´ne´rosite´, de l'humilite´... tout cela constitue une ve´ritable expe´rience mystique. Ainsi Rielo affirme-t-il : «?tout ce qui est spirituel n'est pas mystique, mais tout ce qui est mystique est spirituel?».
Ce livre constitue une vision mystique de l'anthropologie, intelligible et attrayante par son grand sens humaniste.
L'Amitié Judéo-Chrétienne qui, en France, a été fondée en 1948 par l'historien Jules Isaac, avec le concours d'un certain nombre de personnalités juives, catholiques, protestantes et orthodoxes, s'est donné pour tâche de promouvoir le dialogue entre Juifs et Chrétiens, et d'échanger sur des thèmes communs, sur la façon de les aborder et sur les objectifs qui peuvent être collectivement visés. Dès le début, elle a souhaité disposer d'un organe de presse pour faire connaître son existence et son action, et diffuser les résultats de la réflexion qu'elle pouvait susciter : le revue Sens.
Mgr Jérôme Beau, évêque auxiliaire de Paris, nous a proposé de rassembler en une série de volumes d'un nombre de pages raisonnable, les articles dispersés sur un certain nombre de thèmes donnés.
Il s'agit d'articles écrits par des Juifs et par des Chrétiens, parfois en dialogue entre eux, parfois indépendamment mais abordant des thèmes similaires ou proches. Cela permet de saisir comment les uns et les autres abordent les questions traitées, quelles analyses ils en proposent, quels progrès ils ont faits ou sont susceptibles de faire en vue d'une meilleure compréhension mutuelle - qui ne saurait conduire à des confusions ou au renoncement, pour chaque partenaire, de sa propre identité. On a cherché à respecter, autant que possible, la chronologie des publications , pour rendre sensibles les développements de la pensée des principaux acteurs du dialogue, cela n'a pas semblé d'importance.
Pour ce septième volume de la collection « Juifs et chrétiens en dialogue », on a rassemblé un certain nombre d'articles parus au fil des ans dans la revue autour de la lecture de saint Paul.
Les effets de la pandémie de covid-19, par son caractère soudain, inédit et ravageur, ont atteint de façon simultanée la plupart des domaines de savoirs et d'actions : médicaux, sociaux, pastoraux, économiques, géopolitiques, juridiques et médiatiques. Ils sont ici ressaisis et analysés par plusieurs de leurs spécialistes, membres, pour la plupart d'entre eux, de l'Académie catholique de France. Ils font également l'objet de réflexions invitant à l'élargissement du regard historique, philosophique, théologique et spirituel.
Lorsque Dieu touche le coeur d'un jeune, d'une jeune, ceux-ci deviennent capables d'actions vraiment grandioses. Les ''merveilles'' que le Puissant a faites dans l'existence de Marie nous parlent aussi de notre voyage dans la vie, qui n'est pas un vagabondage sans signification, mais un pèlerinage qui, même avec toutes ses incertitudes et ses souffrances, peut trouver en Dieu sa plénitude (cf. Angelus, 15 août 2015).
Vous me direz : ''Père, mais je suis très limité, je suis pécheur, que puis-je faire ?''.
Quand le Seigneur nous appelle, il ne s'arrête pas à ce que nous sommes ou à ce que nous avons fait. Au contraire, au moment où il nous appelle, il regarde tout ce que nous pourrions faire, tout l'amour que nous sommes capables de libérer.
Comme la jeune Marie, vous pouvez faire en sorte que votre vie devienne un instrument pour améliorer le monde. Jésus vous appelle à laisser votre empreinte dans la vie, une empreinte qui marque l'histoire, votre histoire et l'histoire de beaucoup d'autres !
Nous vivons une ère de promotion de la "culture du dialogue". Dialogue entre les Eglises, dialogue entre les religions, dialogue entre les cultures, mais aussi dialogue social... La "culture du dialogue" s'est imposée au sortir de la Seconde Guerre mondiale comme la garante de la paix sociale dans les sociétés occidentales. S'il a toujours été entendu que le dialogue inter-religieux pouvait comprendre plusieurs niveaux, à la fois de rigueur et de convivialité, il semblerait que le plébiscite actuel des médias et des pouvoirs publics aux formes démonstratives de rencontre inter-religieuse produise ses effets sur la "culture du dialogue", en réduisant notamment le dialogue inter-religieux à son aspect social, et en occultant sa portée spirituelle.
Le présent volume entend interroger l'histoire du dialogue inter-religieux, en se concentrant sur trois points : le moment de sa genèse, dans les années soixante, ses relations avec l'Etat dans plusieurs contextes nationaux, et enfin ses opposants.
Des années d'épreuve nous ont conduites vers un nouveau mode de vie, un « ailleurs », que nous appelons « Ermi- tage solidaire » et dont nous apprécions l'autonomie. Cet ermitage est aussi le lieu de relecture, de redécouverte de la spiritualité de Léontine de Germiny, revisitée avec Teilhard de Chardin et sa « Messe sur le monde ». Cette spiritualité, simple et profonde, nous semble encore pertinente aujourd'hui.
Nous avons été amenées à une relecture, à des questionnements, à des analyses, de la vie religieuse traditionnelle, soutenues en cela par des écrits ou des conférences de théologiens, sociologues, dont il est fait mention dans ce livre. Cette recherche nous a fait découvrir un « ailleurs », un autre mode de vie religieuse, que nous appelons « ermitage solidaire » et que nous apprécions beaucoup. Est-ce l' « écart fertile » dont parle Jean-Claude Lavigne dans son livre « Pour qu'ils aient la vie en abondance » ? « Il faut passer par le désert et y séjourner pour découvrir la grâce de Dieu » nous dit Charles de Foucauld.
Cette grâce de Dieu a été aussi pour nous la lecture-découverte de la « Messe sur le monde » de Teilhard de Chardin et du commentaire du père Thomas King, sj, sur cette messe de Teihard. Une grâce vraiment, tellement ce contenu a particulièrement enrichi théologiquement ce conseil majeur de la spiritualité de notre Fondatrice : « Menez une vie eucharistique ». C'est surtout une véritable expérience de prière que nous avons vécue ; des transformations qu'opère la lecture assidue et prolongée de la Parole de Dieu dans ce contexte, et qui, de fait, apporte un soutien réel et transforme peu à peu la vision des choses, des événements...
Les vingt-deux études sur saint Thomas d'Aquin réunies, dont plusieurs inédites ou non encore traduites en français, mettent en oeuvre quelques-unes des orientations les plus prometteuses des recherches thomasiennes contemporaines. Elles replacent plusieurs thèmes dans le cadre sapientiel de l'articulation entre nature et grâce, entre philosophie et théologie, et de la théologie thomasienne de la participation des créatures au gouvernement divin.
Autour de la théorie de la prophétie, c'est-à-dire de la communication surnaturelle aux hommes de la vérité divine salvifique, ou de la place cardinale qui revient à la vertu morale de religion, ces études approfondissent plusieurs aspects de la noétique, de l'anthropologie et de la morale thomasiennes, assumés dans son projet théologique d'intelligence de la foi. Une attention aux commentaires scripturaires de saint Thomas (sur l'Evangile de Jean ou le livre de Job), l'usage de la méthode historico-doctrinale, comme aussi le souci de manifester l'unité de l'oeuvre thomasienne à travers des citations transversales ou des thèmes récurrents, sont au service d'une approche de l'oeuvre du Docteur commun qui soit susceptible d'en assurer aujourd'hui encore la fécondité.
Pour les Pères du désert, notre corps constitue une maison pour l'âme. La métaphore de la maison les aide à rendre compte de l'unité formée par le corps et l'âme. Elle est reprise par Thérèse d'Avila dans Le Château intérieur ou Livre des demeures. L'âme est dans un rapport d'intériorité par rapport au corps. Elle est dans la maison du corps.
Le corps la contient. Par ailleurs, l'extériorité du corps amène des contacts avec le monde extérieur. « Corps et âme vraiment un », telle est la manière dont est présentée dans la constitution Gaudium § Spes l'union de l'âme et du corps en chaque être humain.
L'ouvrage cherche à rendre compte de cette unité à travers un parcours qui associe philosophie, Ecriture, théologie et vie dans l'Esprit. Il n'est ni technique ni pointu mais offre une matière relativement dense. Il progresse à partir d'une première approche qui pose la métaphore de la maison (1ère partie) ; puis, un premier approfondissement de l'unité corps/âme (2ème partie) et un second approfondissement de l'unité de l'être et de la division tri-partite de l'âme dans le corps (3ème partie). L'ouvrage culmine en un sommet avec l'âme dans le corps comme habitation de Dieu en Esprit. La conclusion reprend l'ensemble du parcours à partir de l'Evangile selon saint Jean.
Au terme de l'ouvrage, le lecteur dispose d'un ensemble assez riche et équilibré qui lui permet de mieux appréhender à partir de son expérience quotidienne et de sa vie dans l'Esprit l'unité en son être du corps
I - Entrée dans le mystère pascal.
« Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné son Fils unique. » Jn 3, 16.
Chapitre 1 : Le don de la miséricorde.
Chapitre 2 : Les premiers jours de la Semaine Sainte.
II - Le Triduum pascal.
« Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, Il les aima jusqu'à l'extrême.
» Jn 3, 1.
Chapitre 1 : Jeudi-Saint - La messe Chrismale.
Chapitre 2 : Jeudi-Saint - Le mémorial de la Cène du Seigneur.
Chapitre 3 : Vendredi-Saint.
Chapitre 4 : Samedi Saint.
III - La Résurrection.
« Le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père. » Rm 6, 4.
Chapitre 1 : La veillée pascale.
Chapitre 2 : Le dimanche de Pâques.
Chapitre 3 : Lundi de Pâques.
A l'heure où le terrorisme et la violence s'exacerbent au nom de la religion, comment celle-ci peut-elle contribuer à la paix ? Dans un monde où les conflits les plus acharnés puisent leur origine dans l'opposition religieuse, les communautés croyantes peuvent-elles se comprendre les unes les autres ? En présentant les interventions d'érudits juifs, chrétiens et musulmans et de chefs de communautés religieuses, cet essai pose une question cruciale : les trois religions monothéistes peuvent-elles offrir les ressources nécessaires à un travail de justice et de réconciliation ? Ces pages invitent les hommes de foi à un nouveau défi : promouvoir la paix à travers les nations par la paix entre les religions.
Aux yeux des Chinois, le pape François présente certains avantages par rapport à ses prédécesseurs. Il n'est pas Européen, et il n'appartient donc pas à ce continent de peuples colonisateurs qui, surtout au XIXe et XXe siècle, ont fait sentir à la Chine leur puissance militaire et le poids de leurs intérêts économiques et il n'a pas non plus été impliqué directement dans la confrontation historique avec l'idéologie communiste et les régimes qui s'en inspiraient. C'est un fils d'immigrés qui vient d'un autre continent et qui est profondément enraciné dans une réalité populaire à laquelle il fait référence en permanence. Il appartient à une famille religieuse qui s'est au cours de l'histoire approchée de la Chine avec respect et avec une capacité de dialogue fécond, qui représente depuis des siècles le point le plus élevé des rapports entre ce grand pays asiatique et l'Occident. Nous rappelons à ce propos Matteo Ricci, Adam Schall, Ferdinand Verbiest, Giuseppe Castiglione..., des personnes que les Chinois tiennent en grande estime pour leur contribution à l'histoire culturelle de la Chine : il s'agissait de jésuites, auxquels un nom chinois a été donné, et avec lequel ils sont toujours rappelés et étudiés de nos jours.
Le dialogue du Saint-Siège avec les autorités de la République populaire de Chine a exclusivement pour objectif de mettre l'Église catholique chinoise dans les meilleures conditions possible pour accomplir cette mission, de manière cohérente avec sa nature religieuse.
La présentation par Stanisław Urbański, cr (Directeur de l'Institut de Théologie Spirituelle, Université du Cardinal Stefan Wyszyński, Varsovie) explique la valeur de ces textes, tous prêchés à Paris dans le cadre de l'immigration polonaise pendant la partition de la Pologne et après l'insurrection manquée de 1830.
"La doctrine spirituelle dans les sermons applique une méthode tripartite très originale.
Les trois approches de la vie spirituelle sont : l'anthropologie de la connaissance de soi, la coopération avec Dieu et l'union mystique. Dans ce cadre, le père Semenenko traite de l'ensemble du processus de la vie spirituelle, en tenant compte de ses éléments essentiels aux différents stades. Cette division tripartite est présente dans tout son enseignement, en commençant par la théologie de la création (Dieu), à travers l'histoire du salut (le Christ) - répartie en trois périodes -, pour arriver à la doctrine de sa spiritualité pascale (la Résurrection), selon laquelle la vie spirituelle se développe avec humilité sur une base de trois objectifs : le néant, la pauvreté (le péché) et les trois vertus théologales (foi, amour et espérance) qui conduisent à l'union mystique avec Dieu. Ainsi, le père Semenenko donne à la vie spirituelle un caractère dynamique. En fait, la formation spirituelle de l'homme est initiée par l'action des vertus infuses et les dons du Saint-Esprit. Conformément à cette conception, le choix des sermons du père Semenenko par Soeur Pascale est excellent."