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Editions Du Net
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Enseignant-Formateur auprès d'apprenant-es fragilisé-es par l'autisme, ce texte propose une recherche, une réflexion sur l'autisme à partir des concepts psychanalytiques. L'autisme désigne en fait le TSA, le Trouble du Spectre Autistique reconnu comme un syndrome neuro-développemental qui affecte les capacités d'interactions sociales, les habiletés de communication, et même le langage. Il concerne près de 700-000 personnes en France. Pour expliquer les causes et les effets du TSA, deux approches se distinguent : l'approche comportemental très plébiscitée et l'approche psychanalytique toujours majoritaire depuis les années 1960-1970, mais très controversée.
À l'origine l'approche psychanalytique considérait l'existence d'une difficulté relationnelle à la mère provoquant un repli inconscient de l'enfant et créant ainsi un mur avec son environnement. Les auteurs contemporains pensent que l'enfant autiste use de défenses contre une forte angoisse d'accéder au langage et à son rapport au monde en empruntant la voie de l'imaginaire, du symbolique et du Réel. Aussi, une aide thérapeutique pourrait améliorer son rapport aux autres et au langage.
Tandis que les auteurs défenseurs de l'approche comportementale jugent de façon pragmatique qu'il est nécessaire de pousser l'enfant à communiquer (en utilisant des outils tels que le PECS, MAKHATON, fait d'images, d'objets usuels, etc.) et même si le langage ne vient pas toujours, ces méthodes de communication auront au moins permis de réduire les troubles du comportement, d'améliorer son quotidien et celui des familles. Par l'imitation et la répétition des tâches lors des apprentissages scolaires et sociaux, l'enfant devient capable de communiquer et d'accéder à l'autonomie dans ses actes quotidiens.
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La mère et les poisons ; résurgences et métamorphoses du lien filial en amour de transfert et de contre-transfert
Francesca Pesci
- Editions Du Net
- 7 Juin 2017
- 9782312051857
Les histoires d'amour de transfert commencent mal en général... Mais elles peuvent avoir la vie dure. Donc une chance de métamorphose. Et une chance d'échapper à la malédiction dont nombre de psys les menacent : il faudrait liquider le transfert. Comme on liquide une dette ou un témoin gênant. Il y a pourtant moyen de se débarrasser de la matière solide un peu lourdingue, et quelquefois très encombrante, en zappant l'élément liquide intermédiaire, et d'accéder direct à quelque chose de plus léger, plus éthéré, qui vous ferait croire au ciel : l'étonnant processus dont Freud a emprunté la métaphore à la physique... la sublimation. Mais pourquoi faudrait-il tarir cet épanchement, plutôt que le laisser suivre son cours et se répandre, irriguer les voies souterraines et féconder les profondeurs où se font les enracinements ? Peut-être rejaillira-t-il en résurgence... où d'autres amours s'abreuveront, comme il s'est lui-même abreuvé au sein et au regard qui ont versé en nous la faculté d'aimer. "L'on n'aime bien qu'une seule fois, c'est la première»... dit La Bruyère. Cette expérience princeps étant le lien filial, tout amour n'est-il pas transfert ? Et sa répétition n'aurait-elle pas, comme au théâtre, une fonction d'approfondissement, d'exploration ? Ne se peut-il qu'en tout attachement se fasse jour, en perfectible apprentissage, ce qui unit la créature au Créateur ? Peut-être l'expérience d'aimer fixe-t-elle moins note âme en une cristallisation stendhalienne qu'elle ne scande nos états de conscience en une sorte de cristal de temps...?