Le nouveau barème d'évaluation médico-légale tente de répondre à la volonté, exprimée de longue date, d'évaluer l'incapacité permanente dans une perspective fonctionnelle.
Cette nouvelle édition propose une double approche :
- l'une traditionnelle, fondée sur l'analyse des lésions et déficiences, - l'autre, plus innovante, fondée sur l'analyse des diverses fonctions (motrice, sensorielle, cardiorespiratoire, métabolique, urinaire. ) et la définition de taux plafonds, et de niveaux d'incapacité.
Autres innovations :
- le barème ne traite pas exclusivement de l'incapacité permanente, et propose des modes d'évaluation des souffrances endurées, tant physiques que psychologiques, du préjudice esthétique, et des atteintes de la fonction sexuelle, pour lesquels des critères d'appréciation sont exposés, et une hiérarchisation proposée.
- contrairement aux éditions précédentes, limitées aux pathologies d'origine traumatique, la nouvelle édition aborde l'ensemble de la pathologie, ce qui sera particulièrement utile en matière de responsabilité médicale et d'assurances de personne.
L'oncofertilité est une discipline actuellement en plein essor, ce qui témoigne des progrès fait en matière de traitement du cancer, avec une amélioration significative des taux de survie. Il en résulte que de plus en plus de sujets jeunes seront susceptibles de consulter pour une infertilité secondaire aux traitements anti-cancéreux. Les effets indésirables de ces traitements sur la fonction gonadique seront parfois tels qu'aucune assistance médicale à la procréation ne pourra être proposée et les patients orientés vers le don de gamètes. Dans le but de permettre à ces patients de concevoir avec leurs propres gamètes, il est désormais possible, avec les progrès des techniques d'assistance médicale à la procréation, de congeler des ovocytes, des spermatozoïdes ou des embryons, avant administration de tout traitement toxique pour la fonction reproductive.
Cet ouvrage a pour objectif de sensibiliser l'ensemble des professionnels de santé à l'oncofertilité et la nécessité de cette consultation qui doit désormais faire partie intégrante de la gestion multidisciplinaire des pathologies malignes des sujets jeunes et des enfants.
Qu'y a-t-il de commun entre la doxorubicine et l'adriamycine ? Pourquoi les dérivés du platine ont-ils des indications si différentes ?
Les anticorps monoclonaux ont-ils évincé les cytotoxiques ? Qu'est-ce qu'un antibiotique anticancéreux ?
C'est l'objet de ce livre que de répondre à ces questions et à toutes celles que soulève le côtoiement des médicaments des cancers.
Pour cela, il fallait commencer par les classer les uns par rapport aux autres.
Chaque produit est ensuite envisagé sous l'angle de ses indications officielles, validée par une Autorisation de Mise sur le Marché, puis de sa posologie, de son mode d'administration et des précautions qu'il est nécessaire de suivre avant de l'utiliser, des éventuelles résistances qu'il peut susciter et, enfin, des effets indésirables qu'il peut provoquer.
Alors que les traitements des cancers évoluent quasi quotidiennement, ce livre a pour ambition de permettre à un vaste public, spécialisé ou non, de naviguer plus aisément dans les méandres de ces différentes classes médicamenteuses.
Cet ouvrage a été coordonné par les professeurs Bernard BLANC, gynécologue-obstrétricien au CHU de Marseille et Charles SULTAN, pédiatre-endocrinologue au CHU de Montpellier.
Il fait le point sur les connaissances actuelles concernant la gynécologie de l'adolescence. Il est le fruit du travail de plusieurs équipes qui se distinguent par la richesse et l'originalité de leurs recherches dans ce domaine. Il a été réalisé à partir de principaux textes présentés lors d'un récent congrès de Marseille. Il fait aussi le point sur les différents problèmes rencontrés au cours de cette période privilégiée : la contraception, la pathologie cervico-vaginale, les MST, les troubles hormonaux, la pathologie mammaire et la grossesse.
Cet ouvrage est particulièrement destiné aux gynécologues, pédiatres et endocrinologues, mais aussi aux étudiants du 3e cycle des études médicales.