La sociologie s'est bâtie sur une question majeure et récurrente depuis le 19ème siècle, celle de l'individu sujet ou acteur de sa vie en société. La notion de contrôle social, directement issue de cette interrogation, fut déclinée de telles manières qu'il est possible d'y lire les différents paradigmes des sciences sociales occidentales. Cet ouvrage s'intéresse à un cas particulier de contrôle social: celui vécu par l'anthropologue et l'historien sur leurs terrains respectifs d'enquêtes. La démarche est originale par l'appréhension de la réflexivité - inhérente aujourd'hui à toute production de connaissances - sous l'angle délibéré de la contrainte: les rapports sociaux tissés sur le terrain et racontés ici sont exclusivement décrits et analysés comme étant sujets aux efforts et aux tentatives de maîtrise de la part des acteurs en interaction avec le chercheur. L'ouvrage aborde alors la question du contrôle social vécu sur le terrain d'enquête par deux entrées thématiques: celle du genre et celle de l'origine «locale» du chercheur. Ces deux approches s'avèrent pertinentes pour appréhender les difficultés de terrain, les assignations et positionnements imposés aux chercheurs, ainsi que les logiques de représentations et de pouvoir plus générales de la société. Elles permettent également aux auteurs, Fabienne Samson (anthropologue), Delphine Manetta (anthropologue), Fred Olichet Biyela (anthropologue) et Daouda Gary-Tounkara(historien), d'identifier des dynamiques politiques contemporaines dans des sociétés du continent africain.
Toute langue appartient à une communauté, à une tribu, à une nationalité, et chaque communauté a le devoir sacré de promouvoir la langue de ses ancêtres et d'assurer son expansion.
L'allemand est la langue de la communauté allemande. Le kikongo est la langue de la communauté kôngo, tandis que le lingala est la langue des Bangala...
La langue kikongo est la langue parlée par la grande communauté kôngo. Ses membres peuplent l'Angola, le Bandundu, le Kongo Central (Bas-Zaïre), le Kabinda, le Sud du Congo et le Sud du Gabon.
Le kikongo est la langue-mère des enfants de Kongo dia Ntotela, l'ancien royaume de Kongo.
Par manque d'une académie de langue kikongo et d'une politique clairvoyante en matière linguistique de la part des dirigeants politiques de l'État du Kongo, l'espace kongophone a été envahi par beaucoup d'autres langues.
Ce texte est un plaidoyer pour une réappropriation du kikongo par les Bena Kongo, afin que cette langue contribue, de manière équitable, à l'aventure de l'humanité sur cette planète terre.