Entre 1940 et 1945, ce sont un peu plus de 170 000 véhicules, toutes catégories confondues, que la Chevrolet Motor Division de la General Motors livre à l'armée américaine. Dans cette production, presque 160 000 exemplaires le sont en version 1,5- ton, 4x4. Elle connaîtra de très nombreuses versions : cargo, caisse fermée, pour les transmissions, camions benne du génie, tracteurs, porte-bombes pour l'aviation, etc.
Il est présent sur tous les théâtres d'opérations du second conflit mondial, où sa robustesse et la fiabilité de sa mécanique lui permettront d'accomplir sans faiblir toutes les missions qui lui seront confiées. Plus de trois-quarts de siècle après ses premiers tours de roues, il fait la fierté d'heureux collectionneurs passionnés.
Née en 1934, la mythique voiture conçue par André Citroën va connaître, du fait des événements qui précipitent le monde dans la guerre cinq ans plus tard, une carrière militaire étonnamment riche. En septembre 1939, des milliers d'entre elles rejoignent nos armées durant la drôle de guerre, puis connaissent les affres du désastre. En juin 1940, la Traction change, bien malgré elle, de camp. Et les Allemands, qui en sont très friands, vont la conduire partout en Europe, du cercle polaire à la lointaine Russie.
Mais, dès la fin de 1942, la Traction apparaît à nouveau sous nos drapeaux, engagée cette fois victorieusement dans la campagne de Tunisie, avec d'étranges versions blindées. Puis c'est la libération de la France, l'épopée des maquis, les étoiles blanches et les trois lettres FFI qui fleurissent sur les carrosseries. La « belle de Javel » devient alors l'un des symboles de la France renaissante avant de servir pour une quinzaine d'années encore sous les drapeaux.
Lorsque le mot autochenille arrive dans la conversation entre passionnés d'automobiles anciennes, l'association d'idées conduit immédiatement à évoquer deux noms entrés dans la légende : Citroën et Kégresse. Si l'on ne présente pas le premier, le second n'en est pas moins célèbre pour avoir inventé, mis au point et conduit au stade de la série un système de propulseurs à chenilles souples remplaçant les roues arrière de véhicules du commerce. Ainsi naissent les premiers « tous terrains », semi-chenillés légers capables de rouler sur route aussi bien que sur sols variés. Et naturellement, le principal client de cette nouvelle famille de véhicules sera l'armée française. Pour la première fois, la totalité des véhicules Citroën- Kégresse utilisés sous le drapeau tricolore des années vingt à 1940 se trouvent passés en revue, dans le respect de la chronologie, de l'évolution technique des matériels et de leurs divers emplois militaires : voitures de liaison, voitures sanitaires, tracteurs légers d'artillerie et d'aérodrome, transport de dragons portés, tracteurs moyen de dépannage, etc.
Aucun modèle n'est oublié, chacun est traité en faisant la première place à l'illustration, suivant un déroulement solidement charpenté par la rigueur d'analyse et de synthèse coutumière de l'auteur.
Dès leur entrée en guerre en 1941, les États-Unis ont déployé une énergie considérable et engagé un budget colossal pour équiper les troupes combattantes, afin de les envoyer sur le front dans les meilleures conditions. Le service de santé a profité de cette modernisation pour développer de nouveaux moyens. Cette évolution s'est attachée à rendre le soutien sanitaire plus efficient et ainsi gagner en rapidité pour sauver le maximum de vies. L'US Army Medical Department dispose de ses propres matériels et produits consommables, référencés dans le Medical Supply Catalog, dont la présentation du livre s'inspire. Parmi ces milliers d'objets, le présent ouvrage détaille les ensembles et trousses médicales, chirurgicales, dentaires, orthopédiques, ORL, des soins aux gazés, pour le combat de jungle, etc.
Ce septième fascicule de la collection « Résistance », et deuxième tome consacré aux opérations aériennes clandestines en France occupée, montre l'incroyable recrudescence de ces opérations dans la deuxième moitié de la guerre. L'entrée en guerre des États-Unis et l'apport de leur énorme potentiel industriel, couplés aux opérations effectuées depuis l'Afrique du Nord, changent considérablement la donne.
La genèse de l'armement des maquis, en particulier lors des parachutages massifs de la nuit du 10 au mars 1944, est abordée sous un angle nouveau, renouvelé par l'accès aux ressources documentaires inédites en France et à l'étranger. Plus de 150 photographies, dont beaucoup encore inconnues, mettent en lumière ces hommes et ces femmes de l'ombre.
Au-delà des éléments précis et détaillés sur les matériels et les opérations, ce sont les parcours humains et personnels qui sont mis en valeur. Le déroulement des opérations est montré du point de vue des aviateurs et des équipes au sol ; les souvenirs de Jack Risler, enfin, révèlent l'étonnante histoire qui a lié les parachutistes de l'US Marines Corps aux agents spéciaux de l'OSS dans leur combat contre la barbarie nazie.
Ce livre est le résultat d'un travail de près de vingt ans. Sur la base de recherches au sein des archives officielles et d'interviews de vétérans, Richard Frognier retrace l'histoire oubliée de jeunes hommes ordinaires emportés dans la tourmente du plus grand conflit qu'a connu l'humanité. Cet ouvrage abondamment illustré retrace la vie quotidienne de ces soldats des troupes aéroportées américaines et les faits d'armes qu'ils ont accomplis au cours de la bataille des Ardennes.
En cette après-midi du 16 mai 1940, un groupe d'une vingtaine de chars B appartenant à l'armée française, des engins de 32 tonnes armés chacun d'un canon de 75 et d'un canon de 47 - ce qui fait d'eux le plus puissant matériel blindé existant dans le monde en 1940 - fait son approche sur une petite ville qui va bientôt entrer dans l'Histoire : Montcornet. Depuis l'avant-veille, l'ennemi a crevé le front et ouvert une brèche gigantesque dans le dispositif allié. Lancés en enfants perdus dans la trouée, les chars de bataille français ont une mission simple : " Détruisez tout sur votre passage ", leur a simplement dit le bouillant général Giraud... Ce fait d'armes - qui précède de 24 heures l'action célèbre du colonel de Gaulle sur la même localité, avec des chars du même type -, est l'un des nombreux épisodes que ce livre retrace avec une exactitude rigoureuse et un saisissant souci du détail, appuyé sur les témoignages directs des combattants : les officiers, sous-officiers et chasseurs du 15 e bataillon de chars de combat, appartenant à la 2e division cuirassée. Le présent ouvrage ne se limite cependant pas au récit, presque heure par heure, de la campagne 1939- 1940 vécue jusqu'à son dernier souffle par une magnifique unité de première ligne. Il est aussi un recueil documentaire sans égal sur les hommes, leurs matériels, leurs uniformes et leurs insignes. En effet, ce quatrième tome de l'Encyclopédie de l'Armée française est illustré à profusion par une extraordinaire iconographie, restituant tous les détails des marques et camouflages des chars B engagés dans les actions relatées, tandis que des éclairages sont apportés sur les questions cruciales touchant d'une manière plus générale aux chars de bataille français de l'époque : armement, rayon d'action et ravitaillement en essence, moyens de transmission radio, disponibilité des matériels. Une documentation historique de première main qui enrichit l'éternel débat sur l'" étrange défaite " subie par la France en 1940.
La question cruciale des divisions cuirassées initiée par le colonel de Gaulle en 1934 a occulté, vis-à-vis du grand public, un élément majeur du développement de l'armée française durant la période du réarmement : oui, la France disposait, dès l'avant-guerre, de divisions légères mécaniques (DLM) qui n'avaient de légères que le nom et qui, fortes de leurs 300 engins blindés, de leurs trois bataillons de dragons portés et de leur 36 pièces d'artillerie de 75 et 105 tractées, constituaient, peu ou prou, l'équivalent français des PanzerDivisions. Mieux, le concept de la DLM était né en France trois ans avant que l'idée ne s'impose outre-Rhin.
C'est l'histoire de la première de ces grandes unités françaises d'un type nouveau que l'ouvrage raconte.
À l'aube du 10 mai 1940, la 1 re division légère mécanique s'élance sur son objectif, rejoindre le plus vite possible les Pays- Bas, en pointe de l'armée Giraud. Ce plan échouera hélas, mais les hommes de la 1 re DLM connaîtront, à travers les plaines de Belgique et des Flandres, puis dans les combats à front renversé de la forêt de Mormal et de Mont-Saint-Éloi, leurs plus belles heures.
Échappés de l'enfer de Dunkerque, nombre d'entre eux vivront, réarmés et rééquipés, les derniers combats sur le sol de France, sans jamais avoir éprouvé le sentiment d'être vaincus.
Ce deuxième volume de la collection Résistance est consacré aux parachutages et aux pick-ups d'agents de 1940 à 1944.
C'est une fresque saisissante de ces opérations et un vigoureux hommage aux héros de la Résistance que l'auteur brosse ici, s'appuyant à la fois sur son importante documentation personnelle, l'amitié des vétérans et la proximité avec de nombreux conservateurs de musées à travers toute l'Europe. La rigueur de la reconstitution, la précision des informations, tant sur les méthodes que sur les matériels, et la richesse de l'iconographie répondront aux attentes des amateurs les plus éclairés. Mais c'est avant tout des parcours de vie que chaque lecteur peut ainsi découvrir plus intimement, depuis les exercices de formation en Angleterre et l'attente du départ jusqu'aux sacrifices librement consentis dans l'accomplissement de la mission.
La bataille de Montrevel-Malafretaz (Ain) du 3 septembre 1944 voit les derniers combats consécutifs au débarquement de Provence, dans une manoeuvre de blocage de la 19e armée allemande en retraite. Durant 11 heures, 150 soldats du 117th Cavalry reconnaissance Squadron s'opposent à près de 3 000 hommes de la 11e Panzer-Division.
Succombant sous le nombre, les Américains sont finalement contraints de se rendre, donnant lieu après-guerre à une pénible controverse sur leur valeur. Ce livre vient rétablir la vérité sur leur sacrifice.
L'ouvrage est construit comme un descriptif de la bataille heure par heure, appuyé par les témoignages, vérifiés, laissés par les vétérans et les témoins civils, mais aussi par les rapports des deux unités ainsi que des unités auxquelles elles étaient rattachées, l'intégralité des archives et des recherches minutieuses sur le terrain.
Née en 1934, la mythique voiture conçue par André Citroën va connaître, du fait des évènements qui précipitent le monde dans la guerre cinq ans plus tard, une riche et étonnante carrière militaire. Des milliers d'entre elles rejoignent nos armées durant la drôle de guerre, puis connaissent les affres du désastre. La Traction change alors, bien malgré elle, de camp et les Allemands, qui en sont très friands, vont la conduire partout en Europe, du cercle polaire à la lointaine Russie.
Ce deuxième volume vient compléter le premier paru en 2013, il illustre ainsi la présence de la Traction Citroën dans le Second Conflit mondial, dans l'armée française, dans l'armée allemande et la Résistance, puis dans l'immédiat après--guerre.
Les Compagnons de la Libération des Services secrets français est consacré à l'évocation des 51 Compagnons de la Libération, BCRA gaulliste ou Travaux ruraux issus de l'armée d'Armistice, morts en opération durant la Seconde Guerre mondiale.
Chaque compagnon bénéficie d'une notice illustrée qui permet de découvrir leur parcours exceptionnel. Cet ouvrage est aussi composé de dossiers thématiques sur la formation des agents, leurs missions et l'histoire de la naissance des services spéciaux français dans l'épreuve de la résistance clandestine. Largement illustré, ce livre s'adresse autant aux spécialistes passionnés des techniques clandestines qu'au grand public curieux de découvrir ces destins exceptionnels de résistants et un volet méconnu de l'histoire des services secrets français.
De tous les constructeurs automobiles français, la société fondée en 1898 par les frères Marcel et Louis Renault est celle qui a fourni le plus grand nombre de véhicules destinés à la défense nationale. Resté seul à la tête de la jeune entreprise après la mort tragique de son frère Marcel en mai 1903 dans la course Paris- Madrid, Louis renonce aux voitures de compétition et, presque simultanément, porte le plus vif intérêt aux véhicules industriels. En 1906, il lance son premier utilitaire et, dès 1911, engage ses camions dans les « épreuves d'endurance » organisées annuellement par l'armée française. Ce sera le début d'une très importante production de camions. L'essor du secteur, lié à la Grande Guerre, ne cessera plus et des dizaines de milliers de camions Renault sortiront de l'usine de Billancourt pour remplir d'éminents services sous les drapeaux. Tous ces modèles, à partir de 2 tonnes utiles, sont passés en revue dans cet ouvrage.
Le but de cet ouvrage est de donner un sens et une connaissance générale de ce que furent ces troupes en 1939 et 1940, plus particulièrement dans le secteur clef du Rhône et de la Saône.
Ce travail replace les combats de l'Armée des Alpes à travers ses deux fronts dans la perspective de limiter la casse stratégique en juin 1940. Il a pour but de faire découvrir ce front presque inconnu, modeste mais victorieux, comme le fut celui de l'armée des Alpes de 1792.
Depuis la parution de l'ouvrage Le bouton d'uniforme français par Louis Fallou en 1915, aucun ouvrage n'a été écrit traitant le sujet de manière globale et à un prix abordable pour le grand public. Ce livre souhaite se présenter comme une typologie simplifiée du bouton militaire français depuis le début de la IIIe République, pour la première fois à l'aide de photos couleurs de chaque bouton. Ceci permet de détailler par exemple les variantes de couleurs notamment appliquées depuis la Première Guerre mondiale. Il y sera aussi question du revers du bouton?: marques de fabricant et confection destinées aux maitres-tailleurs. Concernant ces derniers, une bibliographie en recense de manière succincte plusieurs centaines (nom, prénom, dates et lieux d'affectation).
Cette réédition corrigée, revue et augmentée du livre Soldats allemands de la Seconde Guerre mondiale, présente en pied et en couleurs (de nombreuses photos de détails accompagnent chaque personnage présenté), dans l'ordre chronologique les uniformes les plus représentatifs - comme les moins connus - arborés par toutes les composantes des forces armées du IIIe Reich.
A côté des forces terrestres qui constituent la majorité des silhouettes présentées, l'ouvrage offre aussi une large sélection de tenues d'aviateurs et de marins.
L'usage du camouflage sur les théâtres d'opérations apparaît au cours du Premier Conflit mondial mais il n'est réellement systématisé par les forces allemandes qu'en 1939--1945, non seulement sur les gros matériels, mais aussi sur les casques et l'équipement individuel du soldat.
Cet ouvrage met en valeur une multitude de spécimens uniques (équipement individuel, casques d'acier, armement...), presque des oeuvres d'art exécutées sur le terrain, quant aux motifs et aux couleurs employées pour se fondre dans le paysage.
A partir de 1935, plusieurs types de fortifications modernes sont définies et jusqu'en 1937, vingt-six lignes fortifiées sont érigées face à la France, la Tchécoslovaquie et la Pologne, sur 3500 km.
En plus de 224 pages et grâce à plusieurs centaines d'illustrations en couleurs en trois dimensions, la plupart des ouvrages majeurs construits par l'Allemagne sur son territoire et dans les pays conquis sont décrits dans leurs moindres détails, sans compter de nombreuses photos des fortifications qui survivent aujourd'hui.
Cette somme inégalée permet de réaliser l'ampleur colossale du programme de construction allemand et la complexité de ces forteresses de béton hérissées d'acier.
De tous les belligérants du Second Conflit mondial, les Etats--Unis d'Amérique vont mettre en place une infrastructure médicale inégalée. Les efforts consentis pour assurer les soins des soldats seront sans équivalent, les moyens mis en oeuvre dépasseront tout ce qui existait à l'époque. Dans cette organisation confiée au service de santé (Medical Department), les matériels roulants sont incontournables et les ambulances qui occupent une place prépondérante.
Cet ouvrage complet traite de tous les véhicules médicaux, employés aux USA et sur les théâtres d'opérations, les camions techniques, les ambulances et tous les engins standards modifiés pour l'évacuation sur le champ de bataille.
Super-héros, simples G.I. ou résistants, les personnages de la bande dessinée américaine sont été de véritables témoins de la Seconde Guerre mondiale, accompagnant son évolution et anticipant même parfois sur son déroulement. Découvrez des versions totalements folles ou au contraire très réalistes des batailles de Dunkerque, de Pearl Harbor, de Stalingrad, des Ardennes. - Quels héros se sont précipités pour le Jour J des années avant la date ? - Quel sort incroyable les comics ont-ils été resérvé à Hitler ? à Lucie Aubrac ? - Quels surhommes ont cotoyé Charles de Gaulle ou le général MacArthur ? - Quel personnage des comics fut le premier à bombarder le Japon ou à affronter Vichy ?
Cet ouvrage présente une collection unique de casques allemands camouflés et portés pendant les combats en Normandie.
Résultat d'une initiative individuelle ou produits en petite série dans les unités, ces casques camouflés sont impressionnants tant par leur dimension historique, leur originalité que l'aspect émouvant de la pièce découverte sur le champ de bataille.
De l'application élémentaire de taches de peinture réglementaire ou civile aux camouflages imaginatifs et artistiques qui prolifèrent au sein des troupes combattantes, le soldat aguerri perfectionne aussi son ouvrage en lui apportant diverses textures... Les plus de cent cinquante casques présentés illustrent les tendances générales du camouflage au cours de la bataille. La plupart ont été photographiés en extérieur, afin de respecter la réalité des coloris. Un ouvrage indispensable pour les collectionneurs, maquettistes, passionnés de l'art militaire et du camouflage.
Ce livre est une nouvelle édition du Guide Militaria n°1 paru chez Histoire & Collections et épuisé depuis plusieurs années.
Quoi de mieux pour évoquer la Résistance que de décrire l'évolution de celleci dans le secteur de Chartreuse. Elle donna lieu à la création du Bataillon de Chartreuse qui fut une des plus belles unités issues de la Résistance. Il n'hésita pas à continuer la guerre jusqu'au bout, au sein de la 9e DIC de la 1re Armée du général De Lattre. Ses pertes sont là pour témoigner de la vigueur de son engagement, cent morts et 550 blessés pour un effectif de mille hommes. Il est temps de sortir son histoire de l'oubli.