Le 21 mai 1941, le cuirassé « Bismarck », le plus moderne des navires de guerre allemands, était repéré à Bergen, en Norvège. Trois jours après, il disparait. La Home Fleet tout entière prend la mer, la chasse s'organise.
Mais le « Bismarck » est terriblement dangereux ; il coule dans l'Atlantique le cuirassé « Hood » ; le « Prince of Wales » est mis hors de combat et le « Bismarck » disparaît à nouveau. Alors, dans cette lutte à mort, l'aviation, sous le ciel bouché, intervient pour le rôle décisif. Elle retrouve le « Bismarck », le harcèle et le blesse. Ralenti, repéré, il est bientôt la proie de toute la meute britannique rassemblée qui le coule alors qu'il ne reste plus aux Anglais que quelques heures de mazout.
Ce récit d'un intérêt historique et technique exceptionnel se lit comme un roman policier. L'enjeu de la bataille, c'était la sécurité des convois, la maîtrise de la mer. Ayant mis le « Bismarck » hors de combat, l'Angleterre peut régner à nouveau sur l'Atlantique.
Le 10 juin 1944, le petit village d'Oradour-sur-Glane est le théâtre du massacre de toute sa population par la division SS Das Reich.
Des années plus tard, les rares survivants (une cinquantaine) se confient, avec beaucoup de pudeur et d'émotions, sur ce qu'ils ont vus, entendus, vécus.
Des femmes et enfants, une seule femme , Madame Rouffange, parvient à rester en vie. Son témoignage constitue tout ce qu'il est possible de savoir du drame. Elle a perdu dans la tuerie son mari, son fils, ses deux filles et son petit-fils âgé de sept mois.
Ce sont ces témoignages que Michel Baury a consignés pendant des années et nous livre dans ce texte.
Jürgen Löwenstein, destin d'un enfant juif de Berlin, malgré sa dimension littéraire, est avant tout un récit de vie, l'histoire d'un homme qui, au crépuscule de sa vie, se souvient et témoigne. Son enfance paisible à Berlin, avant la montée au pouvoir des nazis. La lâcheté des nations détournant le regard. L'épreuve des camps. Le choc de la Shoah : l'ampleur et la méticulosité hallucinante, l'anéantissement systématique et gratuit d'un peuple entier, la découverte de la nature foncière de l'homme, capable du pire. Mais, Jürgen, ayant survécu « par miracle », refusera de s'ébrouer dans le ressentiment, le mépris de soi et la victimisation. Son parcours montre que face au Mal qui habite le coeur des hommes, face aux catastrophes de l'existence, une autre voie est possible : celle d'une attitude courageuse, digne et responsable qui mène à la sagesse et à la transmission. La teneur des souvenirs de Jürgen est livrée avec une étonnante sobriété, dans un cadre historique complexe et complet.
Que ce soit en tant qu'espionnes, en tant que porteuses de nouvelles importantes, en tant que logeuses de combattants de la résistance ou de soldats réfugiés alliés, sans l'aide des femmes, de nombreuses vies auraient été perdues.
Un ouvrage qui met les grandes femmes de la Résistance à l'honneur, mais qui met également en lumière des destins méconnus.
Ces deux te´moignages, ine´dits, ont e´te´ traduits par Maxence Marin et n'ont jamais e´te´ publie´s, ni en Russie ni ailleurs.
Ils retracent de manie`re quotidienne le blocus de Leningrad, du point de vue des habitants : la premie`re jeune femme, Lioudmila, tentera de poursuivre tant bien que mal ses e´tudes d'e´conomie durant la guerre. Elle parviendra a` obtenir son diplo^me et relate les difficulte´s a` s'instruire, a` se rendre aux cours... La seconde, Olga, n'est encore qu'une pre´-adolescente. Son te´moignage, e´crit des anne´es apre`s la fin du conflit, mais en relief la vie de famille sous l'occupation.
La présentation du destin tragique de trois hommes, un militaire et deux jeunes civils, livrés aux jeux cruels et inhumains de la « guerre totale » décidée par les Allemands en 1919 et mise en pratique au cours de la guerre 39-45, ne peut laisser personne indifférent. Ils ont, tous les trois, traversé, à divers degrés dans la durée et dans l'échelle de l'horreur, la démence d'un Système construit sur la folie meurtrière des Hommes... Viscéralement attachés à la vie, ils ont réussi à survivre à toutes les cruautés de la barbarie nazie, non sans conserver, à leur retour en France, quelques séquelles des sévices subis.
Dès le débarquement allié, la division «Das Reich» s'ébranle à partir de Montauban pour réduire les forces de Résistance avant de gagner le front de Normandie.
Son but : stigmatiser celles et ceux qu'elle désigne comme des «terroristes» auprès de la population locale. Limoges et Saint-Junien sont épargnées : c'est Oradour-sur-Glane, petit village paisible, qui est brûlé le 10 juin 1944. Le commandant Kampfe, « héros » de la division « Das Reich », est capturé et exécuté par la Résistance. La chape de silence autour du « mystère Kampfe » en fait un sujet constant d'interrogation sur l'incidence de cette capture dans le massacre d'Oradour-sur-Glane. Ce silence donne l'occasion au négationnisme de se développer jusqu'à la falsification de corps, en 1963, par les Allemands. Ce livre a pour objectif de dénoncer cette «falsification», à présent identifiée, rendant ainsi caduques certaines thèses négationnistes.
Il apporte, dans le même temps, le début d'une réponse sur l'autre grande question : pourquoi Oradour-sur- Glane ? Une réponse où la milice locale autour de Limoges aurait bien pu jouer un rôle essentiel.
On distingue plusieurs formes de résistance au nazisme à l'intérieur de l'Allemagne même et des territoires annexés. Ses éléments les plus connus, bien que d'importance numérique très différentes, sont l'organisation communiste Orchestre rouge, le groupe d'étudiants chrétiens de La Rose blanche à Munich, ou le regroupement très informel des groupes de la Rose blanche de Hambourg, et la résistance militaire.
C'est de ces réseaux, longtemps tenus secrets ou méconnus, que traite Alain Leclercq dans cet ouvrage qui dévoile une page inconnue de la Seconde Guerre mondiale.
Découvrez dans ce livre les dossiers non résolus du IIIe Reich :
- Hitler a-t-il laissé un fils ? De bien étranges présomptions et documents portent à le croire.
- L'astrologie et les quatrains de Nostradamus ont-ils, oui ou non, influencé les décisions du Fürher ?
- Pourquoi l'incroyable expédition lancée par Himmler en personne à la recherche du Saint-Graal a-t-elle échoué tragiquement ?
- Quels événements fortuits ont empêché Speer et Mussolini d'échapper à leur destin ?
- Comment un nazi, originaire de Lettonie, a fait la fortune de l'île de Terre-Neuve ?
- Quels furent les plans et l'influence du clan autrichien dans l'entourage immédiat d'Hitler ?
- Où est réellement passée la fabuleuse réserve d'or accumulée par le IIIe Reich? En quels endroits les services allemands ont-ils pu la dissimuler ?
L'attitude de Staline a toujours été plus obscure et secrète que celle de Hitler, de Churchill ou encore de Roosevelt. En s'appuyant sur des documents devenus accessibles depuis l'ouverture des frontières de l'Est, ce livre met en lumière la politique secrète, cruelle et retorse que pratiqua le dictateur communiste. Staline arriva à tirer profit des désaccords entre les puissances européennes et les laissa s'engager dans la guerre tout en restant à l'écart du conflit.
La Seconde Guerre mondiale, qui pourrait devenir deuxième si elle avait une suite, n'a pas fini de livrer tous ses mystères.
Toutes les archives n'ont pas encore été déclassifiées et, si la plupart des événements sont connus, il n'en demeure pas moins que plusieurs vérités se superposent : l'officielle, l'officieuse, celle des souvenirs et celle des suppositions.
En 6 ans et dans le monde, il s'en est passé, des choses.
Des choses parfois totalement surprenantes.
Le 22 juin 1940, le monde s'effondre pour les Français. Leur pays est à genoux. La meilleure armée du monde en 1939 est humiliée par les divisions allemandes.
La France est coupée en deux. Une partie de son territoire est occupée. Le gouvernement de Vichy gère la zone dite libre. Les conventions d'armistice autorisent un embryon d'armée : l'armée de l'armistice.
Mais les installations tant militaires que civiles sont à reconstruire. Le génie militaire doit donc perdurer pour remettre sur pied les lignes de chemin de fer, reconstruire les routes et les ponts et assurer le bon fonctionnement des infrastructures nécessaires aux armées.
Cette mission est confiée au lieutenant-colonel Soubeyrand. Il doit choisir entre l'obéissance à un régime certes légitime, mais collaborant avec l'ennemi d'hier, et la désobéissance afin que le sol national retrouve sa liberté.
Ce questionnement va animer bon nombre d'officiers durant les quatre années d'occupation.
Juillet 1941, après l'Europe, le reste du monde se prépare à entrer en guerre.
Les bruits de bottes retentissent de plus en plus fortement en Asie. Les expatriés des Nations occidentales commencent à craindre l'avenir. Ils voient les juifs tenter de fuir l'Europe nazie et le Japon impérial inquiète.
Les exactions nipponnes en Mandchourie, le martyre de la population de Nankin ne sont pas là pour les rassurer, d'autant plus qu'ils voient tous les jours la haine dans les yeux des militaristes et ultranationalistes japonais. L'ère Meiji est bel et bien terminée. Il faut se préparer à fuir ce pays qui les a si chaleureusement accueillis.
Après près de quarante ans passés au Japon, véritablement immergé dans ses traditions et vivant au milieu de ses habitants qu'il aime tant, l'auteur de ce journal de voyage prépare sa fuite. Ce Franco-Anglais quitte le pays du soleil levant sans aucun espoir de retour.
La traversée à travers les mers et les océans qu'il s'apprête à faire avec son épouse ne sera pas de tout repos. À chaque escale, il se fait agent de liaison de la France libre du général de Gaulle. C'est en mer qu'il apprend l'attaque de Pearl Harbor et l'entrée en guerre des États-Unis d'Amérique.
Nous le suivons sur les flots, confrontés aux risques qu'un tel voyage en période de guerre comporte.
Une rare immersion au coeur de la vie des civils à bord de ces convois de navires !
Amoureux des femmes, amateur d'hommes, pervers polymorphe... qui était vraiment Adolf Hitler??
Était-il impuissant, pervers ou pédophile?? Avait-il des choses à cacher, susceptibles de heurter la bonne morale ou de nuire à son image publique??
Pourquoi un tel mystère s'est-il créé autour de lui??
Le livre qui répond à ces multiples questions.
Les croyances de Hitler ont fait l'objet de nombreux débats et le large consensus des historiens le considère comme déiste et anticlérical.
Ce personnage a, pourtant, basé une partie de ses campagnes et de son accession au pouvoir sur des superstitions, des quêtes de reliques et des symboles.
L'ouvrage qui présente Hiter sous un jour nouveau et qui fait le point sur ses croyances, souvent méconnues du grand public.
Penseur et philosophe juif, activiste et militant, Le´opold Flam a eu un rapport tre`s complique´ avec la vie et vis-a`-vis de lui-me^me. Ne´ a` Anvers en 1912, il connaitra les 2 guerres mondiales et sera envoye´, apre`s avoir e´te´ de´nonce´, a` la caserne Dossin de mai a` octobre 1943.
Le pre´sent manuscrit comprend une introduction de Roger Jacobs qui nous pre´cise le contexte de re´ception de ce manuscrit, dresse le portrait psychologique de Le´opold Flam, personnage tout en contraste, contradictoire et tourmente´, pouvant se montrer susceptible et cole´rique, mais en me^me temps foncie`rement tourne´ vers les autres et l'Individu. Jacobs re´sume e´galement les e´tapes fondamentales de sa vie et les concepts recteurs de sa philosophie. Nous sommes avertis sur la propension de Flam a` la re´flexion introspective qui a beaucoup lu, pense´, et e´crit. Polyglotte, il a toutefois pre´fe´re´ se tourner vers le ne´erlandais (le yiddish e´tait sa langue maternelle) comme langue de pratique quotidienne, de re´flexion et de profession.
Dès le lendemain du Débarquement, la Résistance s'efforce de mettre en uvre les principaux plans confiés par les Alliés afin d'empêcher les mouvements des troupes ennemies, des matériels et des chars allemands. Cinq faits de résistance majeurs sont rapportés dans cet ouvrage, tous peuvent être considérés comme des faits générateurs du massacre d'Oradour-sur-Glane.
1. 9 juin 1944 : Sainte-Anne, l'embuscade et la prise d'une automitralleuse de la Das Reich.
2. 9 juin 1944 : Saint-Léonard-de-Noblat, la capture dans une embuscade du commandant du 3e bataillon du régiment Der Führer, Helmut Kämpfe, exécuté avec un autre soldat allemand, capturé dans une première embuscade.
3. 8 et 9 juin 1944 : Saint-Junien, la prise de la ville par la Résistance et le sabotage de la voie ferrée Limoges-Angoulême.
4. 8 juin 1944 : Breuilaufa, l'embuscade de La Betoulle.
5. 9 juin 1944 : Peyrilhac, la capture et l'évasion du sous-lieutenant Karl Gerlach, chargé du cantonnement du 1er bataillon SS de Diekmann.
À l'été 1942, la Roumanie, engagée dans une guerre de coalition avec l'Allemagne depuis 1941, remet en lice l'essentiel de ses forces - deux armées - pour une nouvelle campagne contre l'Union soviétique. En prêtant main-forte à l'armée d'Hitler qui s'enfonce dans les profondeurs russes, vers le Don, la Volga et Stalingrad, elle espère régler une fois pour toutes le sort de l'Armée rouge.
Cet engagement massif fait de la Roumanie l'alliée du Reich la plus active sur le front de l'Est : sa 3e armée doit flanc-garder la 6. Armée allemande du général Paulus sur le Don, à l'ouest de Stalingrad?; sa 4e armée doit faire de même dans la steppe des Kalmouks, au sud de la ville. Mais le déclenchement par les Soviétiques de l'opération «?Uranus?», le 19 novembre 1942, met un terme à l'avancée victorieuse des Roumains, la victoire russe de Stalingrad provoquant leur reflux.
Si la bataille mythique de Stalingrad fait toujours l'objet d'une abondante littérature, le rôle des Roumains dans cette campagne reste, dans le détail, largement méconnu. C'est en se fondant sur les archives roumaines et les travaux de grands historiens étrangers que l'auteur a reconstitué, pour la première fois en français, cette tragique épopée, véritable «?Golgotha de l'Est?». Motifs politiques, potentiel économique, buts de guerre, opérations militaires, relations entre Roumains et Allemands... cette étude rigoureuse, qui permet de suivre l'évolution des deux armées au jour, apporte, à tous les niveaux, des révélations surprenantes qui permettent d'aborder la guerre à l'Est sous un angle complètement nouveau.
Dans son roman biographique, l'auteure, Yehudit Kafri, est le narrateur. Elle retrace l'histoire de Sophia Poznanska, alias Zosha, une héroïne au sens classique du terme, personnage avec lequel elle entretient une relation particulière dans la mesure où Zosha fut la fiancée de Fishek, le père de l'auteure elle-même. Cette héroïne au coeur pur, belle, au caractère déterminé aurait donc pu être sa mère. La relation entre Fishek et Zosha rythme en effet toute la construction du livre, si bien que l'auteure s'adresse régulièrement à Zosha et l'exhorte à rester en vie, à choisir un autre destin.
Sophia Poznanska est née le 8 juin 1906, à Lodz en Pologne et est morte le 27 septembre 1942, à la prison de Saint-Gilles à Bruxelles. Elle était la " chiffreuse " ou la " codeuse " de L'Orchestre rouge.
Une phrase de l'auteure, Yehudit Kafri, résume bien le personnage: "Pour elle, être importante n'était pas important. En revanche, faire quelque chose d'important l'était ".
Un enfant de la guerre raconte sa naissance le 30 avril 1945 à Berlin, alors que la capitale du IIIe Reich agonise. Son père, un jeune Français envoyé par le gouvernement de Vichy au coeur du territoire ennemi dans le cadre du Service du Travail Obligatoire (STO), sa mère, étudiante à Berlin, se rencontrent et vivent leur amour sous la surveillance de la Gestapo. L'auteur reconstitue, 70 ans plus tard, la vie de ses parents de 1943 à 1945 sous les bombes, alors que les troupes soviétiques approchent, leur rapatriement en France, l'intégration difficile de sa mère en ces temps troubles d'immédiat après-guerre et sa propre existence en tant que « fils de boche », partagé entre deux cultures. Tout ceci, à l'appui de documents authentiques.
L'auteur présente et commente une série de documents datant des années 1942 à 1945 : lettres de son père écrites aux Chantiers de Jeunesse en Saône et Loire, lettres écrites de Berlin, où le gouvernement de Vichy l'a envoyé au titre du Service du travail obligatoire, ainsi que divers documents et photos retraçant l'odyssée d'un père qui, de 1943 à 1945, a travaillé contre son gré à Berlin pour l'économie ennemie.
Ces documents racontent surtout comment ce jeune homme s'éprend d'une Allemande, vit avec elle une idylle mouvementée alors que Berlin agonise sous les bombardements. Ils auront un enfant qui naîtra le jour où Hitler se suicide et où les Soviétiques investissent la ville.
L'auteur raconte enfin le retour en France de son père qui revient avec une Allemande et un enfant (allemand lui aussi). Ce retour leur réservera des surprises, car l'accueil ne sera pas celui qu'ils escomptaient.
L'année 1939 apparaît comme immanquablement liée à une autre date, celle de 1945. À jamais liées, elles sont le symbole chiffré du plus terrible conflit qu'il fut donné aux hommes de vivre.
Mais que fut en profondeur cette année 1939?? Quels furent les moments les plus importants de cette année et était-il déjà trop tard pour agir??
80 ans après, ce livre dresse un panorama complet de cette année de tous les malheurs en revenant sur les événements et les actions qui auraient pu préserver l'Europe de la déferlante nazie de 1940.
Que savait-on précisément des volontés d'Adolf Hitler ?
Que savait-on réellement de la force du Reich ?
Qui pouvait connaître le danger que Hitler représentait et depuis quand ?
Étions-nous réellement en retard d'un point de vue des conceptions militaires??
Pouvait-on faire en sorte de ne pas être surpris en mai 1940 ?
Les juifs pouvaient-ils s'attendre au funeste destin qui serait le leur??
Aurions-nous dû et pu attaquer préventivement ?
« Ma mère était une enfant prodige, promise à une brillante carrière de pianiste. De père polonais et de mère lituanienne, elle connut à Kiev, puis à Lodz et à Varsovie, le bolchevisme, l'antisémitisme et la déportation. Seule rescapée de sa famille entièrement exterminée par les nazis, elle parlait peu de ses souffrances endurées dans le ghetto de Varsovie, puis dans le camp de Treblinka dont elle échappa par hasard. Transférée dans un camp de travail, elle fit la connaissance d'un prisonnier de guerre, un Français de parents italiens émigrés, au Stalag 1A, en Prusse orientale, où les hivers atteignaient les -30°C. Ce prisonnier, futur ténor de l'Opéra Garnier, c'était mon père.» Olivier Barli, fils et petit-fils de déportés, retrace dans ce livre l'histoire de sa famille, depuis la Pologne et le ghetto de Varsovie jusqu'à Paris et l'Opéra Garnier. Bien plus encore, la rencontre de ses parents dans un Stalag de Prusse orientale, leur évasion, leur amour, la courageuse reconstruction de leur vie d'après-guerre dans la France libérée constituent un document essentiel pour la mémoire de notre Histoire.