Depuis la fin du XIXe siècle, et l'arrivée du football en France, le Nord s'affiche comme une terre de foot. On retrouve sur les différents palmarès du football français les noms du LOSC, du RC Lens, de l'US Valenciennes. Mais, ce n'est pas qu'une histoire de score. C'est avant tout une véritable aventure humaine avec des joueurs, des entraîneurs, des supporters, des joies, des drames, des surprises... Enrichie de documents inédits par rapport à l'édition de 2007 intitulée Le Football en Nord-Pas-de-Calais, cette rétrospective ravira tous les amoureux du ballon rond.
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Depuis ses origines remontant au début du XXe siècle, où l'Olympique de Marseille et le Football Club de Cette (rebaptisée Sète en 1927) s'honoraient déjà de rivaliser dans leur style typique et coloré avec les riches précurseurs de la capitale, le football sudiste eut tôt fait de s'installer aux premières loges. En témoignèrent assez vite les éclatants succès de l'OM gagnant 5 Coupes de France avant 1939 et par-dessus le marché une 6e en 1943, trophée que le régime de Vichy ne voulut jamais lui remettre ! Et ceux de l'inoubliable FC Sète, lauréat de 4 triomphes (dont le premier doublé national en 1934), et qui fut, à l'initiative de son grand dirigeant Georges Bayrou, le premier club français à s'ouvrir pleinement au football étranger. Puis il y eut, aussitôt après la seconde guerre mondiale, le non moins fameux OGC Nice qui s'offrit dix ans durant une hégémonie sans pareille (4 Championnats et 2 Coupes). Avant que reparaisse, entre pleurs et rires durant vingt ans, l'inimitable autant qu'indestructible OM de l'ère moderne. Celui aujourd'hui honoré d'un 9e Championnat en plus de son record en Coupe de France (10 victoires à ce jour) et, bien entendu, de son mémorable triomphe européen qu'il fut le seul en France à s'être adjugé. Est-il besoin de l'ajouter, on aima beaucoup l'autre étoile sudiste de première splendeur que fut durant cinquante ans l'AS Monaco, aux 7 victoires en Championnat et aux 5 Coupes de France, sans parler de ses deux finales européennes. Et l'on eut aus
Ouvrages architecturaux imposants, témoins chargés d'histoire, théâtres d'exploits fantastiques ou de défaites mémorables, les stades font partie du patrimoine bâti et du passé sportif d'un pays. Certains d'entre eux sont entièrement assimilés au club de football qu'ils accueillent (le Parc des Princes au PSG) et deviennent parfois le symbole d'une ville (Marseille et son Vélodrome, Saint-Etienne et son Chaudron) ou d'un pays (le Stade de France).
S'ils sont déjà quelques-uns à avoir fait l'objet d'un livre, il existe encore peu de rétrospectives générales. Or, à l'heure où la question des stades devient un sujet national, notamment dans le cadre de la candidature à l'organisation de l'Euro 2016, et qu'un immense chantier s'annonce, un état des lieux des enceintes hexagonales s'impose.
Tel est l'objet de cet ouvrage qui, après avoir retracé l'histoire générale des stades du football français, revient sur plus de quarante d'entre eux. Les enjeux politiques, techniques et financiers de leur construction apparaissent alors à diverses échelles, allant du simple contexte local aux problématiques nationales voire internationales.
Michaël Delépine est professeur d'histoire-géographie au collège Paul Eluard de Garges-lès-Gonesse. Il prépare actuellement un doctorat à l'Université Paris X, sur le stade olympique de Colombes et la question du Grand Stade dans les années 1920.
30 avril 2010. A l'issue d'une belle victoire (2-0) face à Tours, le Stade Brestois retrouve, dix-neuf ans après, l'élite du football français, la Ligue 1 que l'on appelait alors la D1 ou la première division. Une longue traversée du désert pour ce club finistérien, fusion de plusieurs patronages catholiques en 1950, qui connut rétrogradation sportive et dépôt de bilan à la fin de la funeste année 1991. Un trou abyssal dans les finances faisait momentanément disparaître du football professionnel français un club qui avait connu dix ans de gloire. C'était l'époque du président Yvinec, dieu pour les uns, diable pour les autres, l'époque de joueurs charismatiques (Vabec, Kéruzoré, Le Roux, Buscher, Le Guen, Martins, Bouquet, Guérin, Colléter, Brown, Julio César, Cabanas, Lama, Ginola, Guivarc'h), l'époque où l'aéroport de Brest-Guipavas était devenu une succursale sud-américaine.
L'époque aussi des frasques rocambolesques symbolisées par l'aventure colombienne d'un président défrayant la chronique?! On ne s'ennuyait jamais au stade Francis Le Blé, ex-Armoricaine, où souvent les plus grands venaient s'échouer?! En 2004 déjà, mené par un certain Franck Ribéry, le Stade Brestois avait retrouvé la Ligue 2. Cette fois, il accède à nouveau à la Ligue 1, et le football va revivre pleinement à la pointe du Finistère ! C'est cette belle histoire du Stade Brestois que Georges Cadiou, déjà auteur de plusieurs ouvrages sur le sport breton, nous conte dans ces pages. C'est aussi une histoire que l'auteur a connue de très près, ayant commenté à la radio la plupart des rencontres brestoises de cette époque.
Cette rétrospective richement illustrée retrace les épopées des clubs nordistes en Coupe de France depuis 1920. En tout, quatre-vingt-dix ans où buts, exploits et parfois déceptions s'enchaînent. Olivier Fosseux allie deux de ses passions, l'histoire et le football, pour nous conter cette aventure ponctuée de beaux souvenirs sportifs et humains. Fruit de minutieuses recherches et de nombreuses rencontres avec les acteurs de ces événements ou des spectateurs passionnés, cet ouvrage se veut le plus complet possible. L'auteur a remonté le temps en racontant les épopées au travers de rencontres, de témoignages, de statistiques, de souvenirs d'avant et d'après match. Il nous livre ici un récit inédit sur le parcours des clubs professionnels et amateurs du Nord-Pas-de-Calais en Coupe de France.
A l'occasion du centenaire de l'équipe de France, Bruno Ahime dresse le portrait de ceux qui ont écrit la légende des Bleus, 97 Immortels dont les noms et les exploits ont traversé les années.
En passionné du ballon rond, Bruno Ahime nous offre un livre souvenir où anecdotes et événements sont intimement liés. Les parcours dé ces étoiles du football français font revivre tous les grands moments de la prestigieuse formation et nous invitent à l'évocation ou à la découverte des instants qui en ont fait une équipe mythique. Préfacé par l'un des plus grands joueurs français, cet ouvrage est un hommage à ceux qui ont fait et font encore vibrer un public rempli d'espoir et d'ambition à chaque coup d'envoi d'une compétition internationale.
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Après son ouvrage très complet sur les Chamois Niortais, Bruno Ahime a choisi de nous présenter les grands noms du football du Poitou-Charentes. Un long travail de recherche et d'enquête lui a permis de dresser le portrait d'une centaine de joueurs, entraîneurs ou dirigeants qui ont laissé un souvenir impérissable dans cette région. Chapuis, Luyindula, Violeau qui font aujourd'hui la joie des plus grands clubs de l'Hexagone n'auront plus de secret pour vous. D'autres inoubliables comme Gastien, Grizzetti, A. Pelé, Eydelie vous rappelleront les grandes heures du football poitevin et charentais. Un livre en hommage aux grands disparus et à leurs successeurs qui ravira les amoureux du ballon rond. C'est avec curiosité qu'ils découvriront ces biographies originales, illustrées par des photographies pour la plupart inédites et agrémentées d'anecdotes recueillies auprès de ces immortels ou de leurs proches.
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Si les 80 premières années du club sochalien sont synonymes de trophées gagnés et d'une présence jamais démentie au plus haut niveau du football français, ces huit décennies ne peuvent se réduire à cela. L'histoire du FC Sochaux-Montbéliard se compose aussi d'une somme d'histoires individuelles. En effet, près de 500 joueurs et plusieurs dizaines de dirigeants et de techniciens ont contribué à faire briller le club saison après saison.
Qu'ils aient été dans la lumière ou soient restés dans l'ombre, qu'ils affichent un parcours atypique ou parfaitement classique, qu'ils aient oeuvré sur le terrain ou autour, beaucoup ont marqué à jamais l'histoire du FCSM, forgé son identité. Une centaine de ces hommes sont présentés ici. Il y a bien sûr les « vedettes » d'avant guerre, la plupart internationales, mais également ceux qui ont permis au club de survivre durant la seconde guerre mondiale.
Viennent ensuite les talents façonnés par l'école des Lionceaux, puis par le centre de formation. Des joueurs qui ont souvent débuté très jeunes et qu'encadrent des éléments venus de l'extérieur, parfois même de l'étranger comme ceux de la prolifique filière yougoslave.
Parmi les joueurs les plus marquants de ces années, l'auteur en a sélectionné 80. Il n'oublie pas pour autant les entraîneurs passionnés, souvent sortis du sérail, et les présidents, tous issus de Peugeot. Autant de portraits qui, illustrés de photographies pour la plupart inédites, dressent page après page celui du FC Sochaux-Montbéliard à l'heure où le club se retourne sur ses 80 ans d'existence.
Le football amiénois a vu le jour voici plus d'un siècle à l'initiative de jeunes qui, dans les années 1880, se retrouvaient pour jouer le dimanche sur le terrain de la Hotoie. Ainsi naquit le Football-Club d'Amiens, qui eut une existence éphémère.
Le football se déplaça ensuite au lycée d'Amiens où fut créée l'Association du lycée d'Amiens, championne de France en 1904. Peu après, cinq jeunes furent à l'origine de la création de l'Amiens Athletic Club : Frédéric et Robert Petit, Georges Barbion, André Hullin et Emile Thuilez. Ils furent en quelque sorte les prédécesseurs du président actuel, Pascal Pouillot. L'Amiens Athletic Club perdura jusqu'en 1961, moment où le club, après une fusion, est devenu Amiens SC.
Si jusqu'à présent l'ASC possède un palmarès plutôt modeste, avec une seule participation à la finale de la Coupe de France en 2001, on le sait en football, une histoire ne s'arrête jamais.
Lionel Herbet revient ici sur le parcours de l'ASC d'une manière originale et inédite puisqu'il a choisi de dresser le portrait de ceux qui ont écrit sa belle histoire : environ 120 joueurs, entraîneurs et présidents dont le passage a laissé une empreinte.
Il nous rappelle également que, parmi les joueurs, certains sont allés jusqu'en équipe de France, notamment Urbain Wallet, sans doute le plus célèbre, mais aussi Paul Imiela, désigné joueur du siècle de l'ASC par les lecteurs du Courrier picard.
Après une saison au purgatoire, le Racing-Club de Lens a retrouvé, au mois d'août 2009, la saveur du championnat de Ligue 1. Un retour parmi l'élite que les Sang et Or doivent, en partie, au soutien de leurs supporters qui, au plus fort de la tempête, n'ont jamais quitté le navire. Trente mille spectateurs de moyenne en Ligue 2, c'est tout simplement du jamais-vu. Cette fidélité méritait bien que l'on s'attarde un peu sur ceux qui composent, aux yeux de nombreux observateurs, « le meilleur public de France ». A travers les témoignages de supporters mais aussi de joueurs et de dirigeants, cet ouvrage s'efforce d'expliquer en quoi le public artésien se différencie de ses homologues hexagonaux, comment il a évolué au fil du temps, et tente de définir ses atouts et ses failles.
L'auteur, David Delporte, est journaliste au service des sports de La Voix du Nord. Habitué à couvrir les grands événements internationaux (Jeux olympiques, Tour de France, Championnats du monde d'athlétisme, Roland-Garros.), il suit également avec assiduité le football nordiste, et notamment le Racing Club de Lens, depuis une vingtaine d'années.
Hubert Beaudet propose une vision complète et inédite de la principale épreuve de football de l'Hexagone : le Championnat de France.
Sa rétrospective permet de retracer les faits marquants, les anecdotes et les exploits de 70 ans de football français et d'évoquer les plus grands matchs de nos " footballeurs-champions " en Coupe d'Europe et en Coupe du Monde. Créé en 1932, le Championnat de France révèle, de saison en saison, clubs et joueurs tout en s'adaptant aux évolutions du football national et mondial. Ses débuts sont marqués par la suprématie du FC Sochaux, locomotive du football professionnel mise sur les rails par la firme Peugeot.
Puis apparaît Lille, place forte du football de l'immédiat après-guerre, suivie par l'éclosion d'une équipe prestigieuse au football pétillant : le Stade de Reims. À partir des années 60, nous assistons à la domination vingt ans durant de deux pépinières de talents, Nantes et Saint-Étienne, se livrant à un remarquable chassé-croisé sur la plus haute marche du podium et aboutissant à la folle aventure européenne des Verts.
Vient ensuite le grand cru des Girondins de Bordeaux des années 80, emmenés trois fois au couronnement par Aimé Jacquet, alors que se révélaient parallèlement les Bleus d'Hidalgo et de Platini. Les prouesses de Marseille, avec ses quatre titres de champion au début des années 90 et son sacre européen, de Monaco et du Paris-Saint-Germain, sans oublier les entrées plus récentes d'Auxerre, Lens et Lyon dans le cercle des champions de France, sont également évoquées.
Une épopée complétée par une partie " palmarès " (classements, équipes championnes, records...) qui clôt avantageusement cette exploration historique du football français.
Implanté dans le Nord-Pas-de-Calais dès 1892, le football trouve rapidement un bon écho parmi la jeunesse. Les nombreuses couronnes de champion de France glanées par le RC Roubaix, l'US Tourcoing et l'Olympique Lillois provoquent l'engouement et permettent au Nord de se proclamer première région footballistique de France, et cela jusqu'en 1914.
En recul au sortir de la première guerre mondiale, le football nordiste retrouve toute sa vigueur à l'avènement du professionnalisme, durant les années trente. On dénombre alors parfois jusqu'à six formations de la Ligue du Nord parmi l'élite ! L'âge d'or du football en Nord-Pas-de-Calais se situe néanmoins au lendemain de la Libération, prélude à une prodigieuse période, 1945-1955, orchestrée par le grand LOSC.
Depuis, après quelques décennies rythmées de contrastes sur fond de crises économiques, une nouvelle dynamique s'est instaurée. Le RC Lens, champion de France 1998, l'épopée calaisienne en Coupe de France en 2000, la présence du LOSC à plusieurs reprises dans la prestigieuse Ligue des Champions ou encore le retour de Valenciennes parmi l'élite, tout cela consacre plus que jamais le Nord comme l'une des grandes régions du football français.
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