À propos

Combray s'ouvre avec la voix mystérieuse d'un narrateur sans âge et sans visage qui ne sait où il est ni qui il est. Une madeleine trempée dans du thé met en branle sa mémoire et fait ressurgir le temps perdu de l'enfance. C'est un monde entier qui renaît, rythmé par les rituels familiaux, les promenades, les lectures et marqué par l'émergence du désir et la naissance d'une vocation d'écrivain. Combray est le roman des apprentissages et des initiations. C'est aussi le début du grand cycle de la Recherche du temps perdu : Proust y met en place toute sa poétique et prépare les révélations finales du roman.L'accompagnement critique dessine le contexte culturel, artistique et historique, indispensable pour comprendre la révolution littéraire qu'a provoquée ce roman. Il présente une étude détaillée de l'ouverture, une analyse de la conception du temps et des personnages proustiens ainsi que des développements sur la place du désir et de l'art dans Combray. Une dernière section consacrée à l'intertextualité prolonge et enrichit la lecture en proposant un corpus de textes qui offrent autant de résonances à l'oeuvre de Proust.Roman (XX? siècle) recommandé pour les classes de lycée. Texte intégral.


Rayons : Parascolaire > Ouvrages pédagogiques de référence


  • Auteur(s)

    Marcel Proust

  • Éditeur

    Gallimard

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    04/03/2004

  • Collection

    La Bibliotheque Gallimard

  • EAN

    9782070428731

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    416 Pages

Marcel Proust

1871-1922 - Fils d'un médecin réputé, Marcel Proust naît à Paris dans une famille fortunée qui lui assure une vie facile et lui permet de fréquenter les salons mondains.
Après des études au lycée Condorcet, il devance l'appel sous les drapeaux. Rendu à la vie civile, il suit à l'Ecole des Sciences politiques les cours d'Albert Sorel et de Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux de Begson dont l'influence sur son oeuvre sera majeure.
Vers 1900, il part à Venise et se consacre à des questions d'esthétique. Il publie une traduction du critique d'art anglais Ruskin (1904) dont les conceptions le marqueront. Après la mort de ses parents, sa santé se détériore. Il vit en reclus et s'épuise au travail. En 1919, il reçoit le prix Goncourt pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs". Trois ans plus tard, une bronchite l'emporte.

empty