à la recherche du temps perdu : un amour de Swann ; l'indifférent

À propos

Deuxième partie de Du côté de chez Swann, paru en 1913 et parfois pris à tort pour le volume inaugural d'À la recherche du temps perdu, Un amour de Swann s'est imposé dans la seconde moitié du XXe siècle comme une oeuvre à part entière. Proust, qui avait lui-même qualifié ce chapitre de « plus public » que « Combray », y raconte l'histoire d'amour ternie par la souffrance et la jalousie de Charles Swann et d'Odette de Crécy. D'abord indifférent à l'égard de celle que le grand monde voit comme une « cocotte », Swann finit par s'éprendre d'Odette jusqu'à l'obsession et connaître les plus sombres tourments de l'amour malheureux. Dans ces pages où la justesse du propos et la finesse des analyses ne manquent pas de surprendre, Proust esquisse derrière le personnage de Swann un double de son narrateur, mais nous livre aussi une profonde réflexion sur le sentiment amoureux, le désir, la jalousie, non sans rayer la société bourgeoise de son époque.

Édition de Matthieu Vernet et Francesca Lorandini.

Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles

  • Auteur(s)

    Marcel Proust

  • Éditeur

    Le Livre De Poche

  • Distributeur

    Hachette

  • Date de parution

    02/11/2022

  • Collection

    Le Livre De Poche Classiques

  • EAN

    9782253240556

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    384 Pages

Marcel Proust

1871-1922 - Fils d'un médecin réputé, Marcel Proust naît à Paris dans une famille fortunée qui lui assure une vie facile et lui permet de fréquenter les salons mondains.
Après des études au lycée Condorcet, il devance l'appel sous les drapeaux. Rendu à la vie civile, il suit à l'Ecole des Sciences politiques les cours d'Albert Sorel et de Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux de Begson dont l'influence sur son oeuvre sera majeure.
Vers 1900, il part à Venise et se consacre à des questions d'esthétique. Il publie une traduction du critique d'art anglais Ruskin (1904) dont les conceptions le marqueront. Après la mort de ses parents, sa santé se détériore. Il vit en reclus et s'épuise au travail. En 1919, il reçoit le prix Goncourt pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs". Trois ans plus tard, une bronchite l'emporte.

empty