Sodome et Gomorrhe

À propos

Tome le plus sulfureux de la Recherche du temps perdu, narrant notamment les passions inverties du baron de Charlus.
Le volume s'ouvre sur la scène la plus audacieuse de l'oeuvre, lorsque le Narrateur assiste à la parade nuptiale et à l'accouplement du baron de Charlus vieillissant avec le tailleur Jupien dans la cour de l'hôtel de Guermantes.

C'est le prélude à une étude brûlante sur la descendance innombrable des habitants des cités bibliques à laquelle appartiennent presque tous les personnages de La Recherche. Ducs, princes, aristocrates et bourgeois, domestiques et gens du peuple, entrent dans l'immense colonie alors clandestine. Albertine n'y échappe pas, lesbienne secrète, dont les moeurs sont le motif principal de la jalousie névrotique de Marcel. Mais aucun vice, aucune malédiction ne saurait leur épargner l'enfer de la passion et ses terribles figures de la Fureur, la Curiosité, l'Envie, la Haine, l'Orgueil, l'Épouvante , le supplice proustien de l'Amour transfiguré par le miracle de l'art, de l'intelligence et de la poésie.



Cet ouvrage rassemble :


Sodome et Gomorrhe I, Sodome et Gomorrhe II


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Marcel Proust

  • Éditeur

    Pocket

  • Distributeur

    Interforum

  • Date de parution

    24/08/2023

  • Collection

    Classiques Pocket

  • EAN

    9782266313834

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    704 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    10.9 cm

  • Épaisseur

    3 cm

  • Poids

    346 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Marcel Proust

1871-1922 - Fils d'un médecin réputé, Marcel Proust naît à Paris dans une famille fortunée qui lui assure une vie facile et lui permet de fréquenter les salons mondains.
Après des études au lycée Condorcet, il devance l'appel sous les drapeaux. Rendu à la vie civile, il suit à l'Ecole des Sciences politiques les cours d'Albert Sorel et de Leroy-Beaulieu ; à la Sorbonne ceux de Begson dont l'influence sur son oeuvre sera majeure.
Vers 1900, il part à Venise et se consacre à des questions d'esthétique. Il publie une traduction du critique d'art anglais Ruskin (1904) dont les conceptions le marqueront. Après la mort de ses parents, sa santé se détériore. Il vit en reclus et s'épuise au travail. En 1919, il reçoit le prix Goncourt pour "A l'ombre des jeunes filles en fleurs". Trois ans plus tard, une bronchite l'emporte.

empty