Les archives du littoral (édition bilingue français/anglais)

Traduit de l'ANGLAIS par MARIE-CLAUDE WHITE

À propos

Le littoral : la limite entre continent et océan, lieu de phénomènes complexes - retraits et avancées, transgressions et régressions, une ligne variable, rythmes divers. C'est sur ce terrain que Kenneth White a basé sa poétique.
Et c'est là, dans son poste de vigie, qu'il accumule ses " archives ", documents qui suivent les lignes du monde, de l'Écosse à l'Alaska, de la Bretagne au Japon, écrits soit à la première personne, soit en adoptant le masque de tel ou tel personnage historique : navigateur, découvreur, errant anonyme... Avec toujours un langage approprié, allant de la musique pure et lointaine d'une pièce nô au ton familier et ludique d'une ballade ou d'un blues.
Si elle est marquée par beaucoup de variations, l'oeuvre de White, une des plus cohérentes et des plus développées qui soient, poursuit une logique de fond, qui, avec chaque livre, s'amplifie et s'affine.

Rayons : Littérature > Poésie

  • Auteur(s)

    Kenneth White

  • Traducteur

    MARIE-CLAUDE WHITE

  • Éditeur

    Mercure De France

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    17/02/2011

  • EAN

    9782715231528

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    217 Pages

  • Longueur

    20.3 cm

  • Largeur

    14.3 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    273 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Multilingue   Broché  

Kenneth White

Kenneth White, poète et penseur contemporain, né le 28 avril 1936 à Glasgow. Il réside en France depuis les années 80 à Trébeurden (Bretagne). Théoricien de la « géopoétique », poétique porteuse de sens et de pensée, il alterne des récits de « voyages philosophiques » et les poésies épurées entretenant un rapport avec les éléments (mer, terre, eau, pierre...). Influencé par Henry David Thoreau, Walt Whitman, Friedrich Nietzsche, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, les haïkus et les philosophies orientales, il a pu être comparé à Gary Snyder.

Attiré par la France et par Paris (et sa bohème) depuis son tout jeune âge, il n'avait pas trente ans lorsque André Breton le salua dans un numéro de la NRF. À l'écart du cirque médiatico-éditorial, il compose pas à pas une ?uvre faite de prose allègre et frondeuse, de poésie nomade, de textes volontiers théoriques. Des livres-mondes, des livres-voies. Avec certes des impasses (mais quelle ?uvre n'en connaît pas), Kenneth White « fait la trace », singulière, vigoureuse, où pourrait bien se renouveler profondément notre conception parfois bien étriquée de la littérature et de la poésie. Il est le chantre de « l'intelligence sensible et de la sensibilité intelligente ».

Il aime à citer Rimbaud : « Si j'ai du goût, ce n'est guère/ que pour la terre et les pierres », pierres et galets qu'on retrouve partout dans sa maison bretonne.

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