Mémorial de la terre océane (édition bilingue français/anglais)

Traduit de l'ANGLAIS (ECOSSE) par MARIE-CLAUDE WHITE

À propos

En tout temps, le propos de toute poétique lucide et conséquente a été de créer un rapport substantiel entre l'être humain et la Terre.
À une époque où l'on parle de sauver la planète, où les discours écologistes abondent, manque, de toute évidence (mais qui sait voir?) une parole à la fois profonde, intellectuellement et culturellement fondée, et spacieuse, c'est-à-dire faisant respirer l'esprit.
Les livres publiés par Kenneth White au Mercure de France depuis la fin du XXe siècle - Les Rives du silence, Limites et Marges, Le Passage extérieur, Les Archives du littoral - vont tous dans ce sens.
C'est dans ce Mémorial de la terre océane qu'ils trouvent leur apogée.

Rayons : Littérature > Poésie > Contemporaine

  • Auteur(s)

    Kenneth White

  • Traducteur

    MARIE-CLAUDE WHITE

  • Éditeur

    Mercure De France

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    06/06/2019

  • Collection

    Poesie

  • EAN

    9782715253100

  • Disponibilité

    Manque sans date

  • Nombre de pages

    202 Pages

  • Longueur

    20.5 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    1.5 cm

  • Poids

    272 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Multilingue   Broché  

Kenneth White

Kenneth White, poète et penseur contemporain, né le 28 avril 1936 à Glasgow. Il réside en France depuis les années 80 à Trébeurden (Bretagne). Théoricien de la « géopoétique », poétique porteuse de sens et de pensée, il alterne des récits de « voyages philosophiques » et les poésies épurées entretenant un rapport avec les éléments (mer, terre, eau, pierre...). Influencé par Henry David Thoreau, Walt Whitman, Friedrich Nietzsche, Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Jack Kerouac, les haïkus et les philosophies orientales, il a pu être comparé à Gary Snyder.

Attiré par la France et par Paris (et sa bohème) depuis son tout jeune âge, il n'avait pas trente ans lorsque André Breton le salua dans un numéro de la NRF. À l'écart du cirque médiatico-éditorial, il compose pas à pas une ?uvre faite de prose allègre et frondeuse, de poésie nomade, de textes volontiers théoriques. Des livres-mondes, des livres-voies. Avec certes des impasses (mais quelle ?uvre n'en connaît pas), Kenneth White « fait la trace », singulière, vigoureuse, où pourrait bien se renouveler profondément notre conception parfois bien étriquée de la littérature et de la poésie. Il est le chantre de « l'intelligence sensible et de la sensibilité intelligente ».

Il aime à citer Rimbaud : « Si j'ai du goût, ce n'est guère/ que pour la terre et les pierres », pierres et galets qu'on retrouve partout dans sa maison bretonne.

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