Gustave Flaubert (1821-1880)
Le langage du corps
Paideia : du grec ancien, éducation et instruction de la perfection et de l'excellence visant à former les meilleurs citoyens, à même de créer la cité idéale.
Dix petites filles dans dix stations en orbite autour de la Lune, derniers espoirs de l'humanité morte sur une Terre empoisonnée.
À l'instar d'un classique de la SF spatiale, tout commence comme une renaissance triomphante du projet humain mais au final, rien ne se passe comme prévu.
Parce que l'une d'elles rêve d'arpenter les planètes, qu'elle est le souffre-douleur des autres, et surtout parce qu'elle est moins intelligente (4,2 seulement sur l'échelle de Breuil-Rostocka alors que les autres sont 4,5 ou 4,6). Ainsi, pour se faire accepter de ses condisciples, elle relève un défi stupide et découvre ce qu'on leur cache : leur destin de futures mères de l'humanité, sur la Lune terraformée, où elles passeront toute leur existence.
« Adieu Mars et la conquête des planètes ! » On n'envoie pas une gamine enceinte dans l'espace criblé de radiations cosmiques... Alors elle voit rouge. Mais comment agir depuis sa boîte de conserve, seule au milieu du vide ? Où peut-elle aller quand la Terre irradie de poison ? Qui rallier à sa cause ?
Un roman de SF passionnant autant que déstabilisant et dérangeant qui questionne le poids de la liberté de choix, de disposer de son corps face à celui du bien commun, du "devenir" de l'humanité. Le roman d'une émancipation de la pression du groupe et de l'importance de penser par soi-même
Au château, il y a le père, vieux lion du cinéma français et gloire nationale. Il y a la jeune épouse, ex-Miss Provence-Alpes-Côte d'Azur, entièrement dévouée à sa famille et à la paix dans le monde. Il y a les jumeaux, la demi-soeur. Quant à l'argent, il a été prudemment mis à l'abri sur des comptes offshore.
Au château, il y a aussi les domestiques. L'intendante, la nurse, le coach, la cuisinière, le jardinier, le chauffeur. Méfions-nous des domestiques. Surtout si l'arrêt mondial du transport aérien cloue au sol les avions et nous tient dangereusement éloignés de nos comptes offshore.
Un récit caustique et rocambolesque ! Une fresque sociale entre vaudeville et roman policier ! Le lecteur se surprend à jouer au Cluedo !
Trouver les mots. Ne surtout pas me contenter d'un portrait de grand-mère mais tracer celui d'une femme d'exception. Dire celle qu'elle était, qui avait souffert de trois guerres, connu la douleur d'un chagrin d'amour, la pauvreté, travaillé durement jusqu'à l'âge de soixante-quinze ans comme ouvreuse de cinéma, dans la salle même où bien des années plus tard son arrière-petit-fils Vincent chanterait si souvent. Dire combien, cette femme-là, j'ai eu la chance de la connaître. Combien de celle qui n'avait pas fréquenté l'école, j'ai tant appris.
Je sais que je n'aurais jamais sa distinction, sa clarté, son courage, sa bonté mais j'aurais traversé ma vie en essayant de lui plaire.
Dire cet indicible, la faire renaître au fil des mots pour ceux qui ne l'ont pas connue, aurais-je réussi cette tendre et difficile gageure ?
1890-1976 une vie.
Modeste et exceptionnelle.
Une vie... Celle de Marguerite Chosson... Le portrait tendre et émouvant d'une femme d'exception...
Grand parolier de notre génération, Bouaziz voit ses textes intégralement publiés dans ce recueil. Quelle justesse !
Libraire à Acapulco au Mexique, Lydia mène une vie calme avec son mari journaliste Sebastián et leur famille, malgré les tensions causées dans la ville par les puissants cartels de la drogue. Jusqu'au jour où Sebastián, s'apprêtant à révéler dans la presse l'identité du chef du principal cartel, apprend à Lydia que celui-ci n'est autre que Javier, un client érudit avec qui elle s'est liée dans sa librairie... La parution de son article, quelques jours plus tard, bouleverse leur destin à tous.
Contrainte de prendre la fuite avec Luca, son fils de huit ans, Lydia se sait suivie par les hommes de Javier. Tous deux vont alors rejoindre le flot de migrants en provenance du sud du continent, en route vers les États-Unis, devront voyager clandestinement à bord de la redoutable Bestia, le train qui fonce vers le Nord, seront dépouillés par des policiers corrompus, et menacés par les tueurs du cartel...
Porté par une écriture électrique, American Dirt raconte le quotidien de ces femmes et de ces hommes qui ont pour seul bagage une farouche volonté d'avancer vers la frontière.
Ce roman peut se lire en parallèle avec la trilogie de D. Wimolow, sur le trafic de drogue entre Mexique et USA. Vous suivrez ici une mère et son fils jetés sur les routes violentes qui mènent vers l'illusoire refuge des Etats-Unis. Poignant et efficace comme un polar.
A mi-chemin de la nouvelle et de la poésie. Mi-prose, mi-vers. Seize courts chapitres et une histoire. Une histoire d'amour, le récit d'une rupture aussi, dans une langue dynamitée qui redonne, suite au travail de sape, de la saveur aux mots.
Je Paméla.
Je fauteuil, ce livre en main. Je lecture, d'un trait.
Et bim, coup de cœur !
Sélection Les 100 livres de 2022 - Lire magazine littérairePRIX PULITZER 2021Dakota du Nord, 1953. Thomas Wazhashk, veilleur de nuit dans l'usine de pierres d'horlogerie proche de la réserve de Turtle Mountain, n'est pas près de fermer l'oeil. Il est déterminé à lutter contre le projet du gouvernement fédéral censé « émanciper » les Indiens, car il sait bien que ce texte est en réalité une menace pour les siens.
Contrairement aux autres jeunes employées chippewas de l'usine, Pixie, la nièce de Thomas, ne veut pour le moment ni mari ni enfants. Pressée de fuir un père alcoolique, insensible aux sentiments du seul professeur blanc de la réserve comme à ceux d'un jeune boxeur indien, elle brûle de partir à Minneapolis retrouver sa soeur aînée, dont elle est sans nouvelles.
Pour « celui qui veille », n'ayant de cesse d'écrire aux sénateurs dans le but d'empêcher l'adoption de la loi, quitte à se rendre lui-même à Washington, comme pour Pixie, qui entreprend le premier voyage de sa jeune existence, un long combat commence. Il va leur révéler le pire, mais aussi le meilleur de la nature humaine.
Inspirée par la figure de son grand-père maternel, qui a lutté pour préserver les droits de son peuple, Louise Erdrich nous entraîne dans une aventure humaine peuplée de personnages inoubliables. Couronné par le prix Pulitzer, ce majestueux roman consacre la place unique qui est la sienne dans la littérature américaine contemporaine. Magnifique. Le Monde Coup de coeur. Marie-Claire Capital. Causette Une voix magistrale Le Monde des Livres Un puissant récit choral. Les Echos L'émotion nous étreint. Le Figaro littéraire Un texte habité Le Parisien Une histoire bouleversante, pleine d'humanité La Croix Un mélange d'amour, de réalisme et d'empathie L'OBS
Un grand roman, à la fois sombre et lumineux, un instant partagé dans la vie d'une communauté en lutte. Terriblement attachant.
«Les mots français que j'entends ma mère prononcer le plus souvent sont cholestérol et contrariété. Je m'étonne qu'une femme ayant tant de mal à amadouer sa langue d'adoption puisse connaître deux termes selon moi si savants. Contrariété l'emporte de loin. Elle finit par se l'approprier comme s'il la débarrassait du devoir d'aller mieux, et qu'une fois prononcé, rien ne l'obligeait à développer, tout était dit, contrariété.Les soirs où l'affrontement avec son mari devient inévitable, elle assène le mot ruine, en italien, c'est la note la plus aiguë de son lamento, la rouiiiina, dont le sens est sans équivoque : c'est l'émigration, le départ maudit, la faute originelle, la source de tous ses maux, la contrariété suprême.»En 1954, la famille Benacquista quitte l'Italie pour s'installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Il raconte aussi les batailles qui ont jalonné sa conquête de la langue française.Avec Porca miseria, Tonino Benacquista trace la lumineuse trajectoire d'un autodidacte que l'écriture a sauvé des affres du réel.
De courts chapitres pour raconter l'histoire de la famille Benacquista, et l'arrivée en écriture du jeune Tonino.
A Varosha, ancien lieu de villégiature des stars hollywoodiennes, le temps s'est figé en 1974 lors de l'annexion du nord de Chypre par la Turquie. Depuis, ce quartier de la ville de Famagouste, qui accueillait sur ses plages des touristes de tout le Moyen-Orient et des célébrités comme Sophia Loren ou Brigitte Bardot a été déserté, prisonnier des barbelés et des bougainvilliers qui se dressent au milieu des maisons, là où, autrefois, la vie battait son plein.
De nos jours, à Nicosie, ville divisée, une jeune femme, Ariana, débarrasse les tables du Tis Khamenis Polis, le café de « La Ville Perdue », où se réunissent ceux qui vivaient à Varosha et qui n'ont désormais plus rien : ni passé, ni racines, ni futur ou certitudes.
Ancienne étudiante en architecture, elle n'a plus qu'un seul espoir:
Pouvoir, un jour, reconstruire la maison où est né son père, et où vécurent ses grands-parents, Aridné et Ioannis, dont elle ne connaît que des bribes de vies, comme si les barrières de fortune interdisant l'accès à Varosha avait aussi fait barrage à leur mémoire.... et leurs secrets. Quand Ariana apprend que la maison sera démolie par les bulldozers turcs et qu'avec ses murs disparaîtra l'histoire d'Aridné et Ioannis, la jeune femme , aidée par une écrivaine, double captivant de l'auteure, décide de tout mettre en oeuvre pour sauver ce qu'il reste de la mémoire familiale et de comprendre quel est le lourd secret qui pèse sur ses ancêtres.
Une ville fantôme sur une île...
Une famille brisée...
Une écrivaine en mal d'inspiration...
Un café au milieu de nulle part...
Un magnifique roman puzzle...
«Dès notre premier rendez-vous au Bûcheron, Flavia m'a parlé de la mère que Griselda a été pour elle, durant toutes ces années.- Présente, aimante. Très aimante.Elle m'a regardée dans les yeux en prononçant ces mots. Pour s'assurer que j'avais bien entendu, pour me faire savoir qu'elle ne disait pas ces mots à la légère. Aimante, vraiment.»Griselda était la mère de trois enfants, deux garçons et une fille. Un jour d'hiver, au milieu des années 80, alors qu'elle était exilée en France, elle a noyé ses deux garçons dans la baignoire.Plus de trente ans après les faits, la narratrice retrouve les survivants de ce drame familial. Sans dissiper le mystère du geste de Griselda, elle enquête pour tenter d'approcher l'inconcevable. Et d'entrevoir, au fond de la nuit, autour de la figure lumineuse de Flavia, le pari de l'amour et de la vie.
Toute la délicatesse de Laura Alcoba pour décrire l'impensable...
Le Vol de Bostjan est le roman d´une enfance et d´une jeunesse marquées de manière indélébile par la perte. Il se déroule au fond d´une vallée isolée, au pied des montagnes, pendant l´occupation allemande, au sein d´une communauté slovène construite sur la hiérarchie et la tradition. L´histoire entremêle un enchaînement incomparable de scènes, qui se combinent pour former un ensemble bouleversant et esthétiquement fascinant : l´arrestation de la mère et sa mort dans un camp, tandis que le père est à la guerre le retour au pays du père et son second mariage la disparition de la grand-mère malade la rencontre de Bo?tjan avec son premier amour, qui lui redonne vie et le remplit d´espérance. Le Vol de Bo?tjan est, selon Peter Handke : « Une histoire d´amour sauvage et tendre comme je n´en ai lu aucune dans ma vie. (.) langage qui vole, qui rythme, qui cherche, qui traverse les frontières extérieures et intérieures (de l´être). » « Une des plus belles de la littérature mondiale. »
Chef d'oeuvre ! Inoubliable...
"C'est une histoire d'amour sauvage et tendre comme je n'en ai jamais lu dans ma vie" - Peter Handke
Un homme se retrouve dans une église, quelque part dans les fjords de l'ouest, sans savoir comment il est arrivé là, ni pourquoi. C'est comme s'il avait perdu tous ses repères. Quand il découvre l'inscription « Ton absence n'est que ténèbres » sur une tombe du cimetière du village, une femme se présentant comme la fille de la défunte lui propose de l'amener chez sa soeur qui tient le seul hôtel des environs. L'homme se rend alors compte qu'il n'est pas simplement perdu, mais amnésique : tout le monde semble le connaître, mais lui n'a aucune souvenir ni de Soley, la propriétaire de l'hôtel, ni de sa soeur Runa, ou encore d'Aldis, leur mère tant regrettée. Petit à petit, se déploient alors différents récits, comme pour lui rendre la mémoire perdue, en le plongeant dans la grande histoire de cette famille, du milieu du 19ème siècle jusqu'en 2020. Aldis, une fille de la ville revenue dans les fjords pour y avoir croisé le regard bleu d'Haraldur ; Pétur, un pasteur marié, écrivant des lettres au poète Hölderlin et amoureux d'une inconnue ; Asi, dont la vie est régie par un appétit sexuel indomptable ; Svana, qui doit abandonner son fils si elle veut sauver son mariage ; Jon, un père de famille aimant mais incapable de résister à l'alcool ; Pall et Elias qui n'ont pas le courage de vivre leur histoire d'amour au grand jour ; Eirikur, un musicien que même sa réussite ne sauve pas de la tristesse - voici quelques-uns des personnages qui traversent cette saga familiale hors normes. Les actes manqués, les fragilités et les renoncements dominent la vie de ces femmes et hommes autant que la quête du bonheur. Tous se retrouvent confrontés à la question de savoir comment aimer, et tous doivent faire des choix difficiles.
Ton absence n'est que ténèbres frappe par son ampleur, sa construction et son audace : le nombre de personnages, les époques enjambées, la puissance des sentiments, la violence des destins - tout semble superlatif dans ce nouveau roman de Jón Kalman Stefánsson. Les récits s'enchâssent les uns dans les autres, se perdent, se croisent ou se répondent, puis finissent par former une mosaïque romanesque extraordinaire, comme si l'auteur islandais avait voulu reconstituer la mémoire perdue non pas d'un personnage mais de l'humanité tout entière. Le résultat est d'une intensité incandescente.
Et ce livre n'est que lumière !
S'il vous est déjà arrivé de vous perdre entre les pages d'un livre, cet atlas, avec ses cartes, ses illustrations et ses renseignements précis, vous aidera à retrouver les lieux qui vous ont fascinés. En tournant à droite à la deuxième étoile ou en suivant le chemin pavé de briques jaunes, vous découvrirez des mondes qui n'existent que là où les mots se rejoignent, des mondes d'où vous ne voudriez jamais repartir.
Ce guide illustré adressé aux lecteurs de toutes les générations est un cadeau parfait pour tous ceux qui aiment : lire voyager en territoires fantastiques remonter le temps visiter des univers parallèles découvrir l'espace sidéral survivre aux dystopies et parcourir les contes de fées en enfourchant des créatures extraordinaires !
Une écriture puissante et nécessaire, au service des questions contemporaines de genre et d'identités sexuelles.
À l'instar d'une rivière, les mots se déversent : en apparence paisibles, ils remuent le fond, retournent la vase, explorent les profondeurs. En faisant remonter à la surface la transphobie et l'homophobie, les violences institutionnelles et policières, l'enfermement et la mort, le poème s'efforce de les combattre. À l'urgence de dire se greffe un élan libertaire : celui de faire front ensemble et à contre-courant. Par le déferlement d'une langue de la riposte et de la fierté, ce recueil oeuvre à sortir des voix et des vies de l'invisibilité : il devient le lieu d'une réappropriation puissante du verbe et du monde.
Une écriture puissante et nécessaire, au service des questions contemporaines de genre et d'identités sexuelles.
En 2021, la science-fiction est aux portes de notre quotidien : écologie, robotique, transhumanisme, réalité virtuelle, passeport biologique, avatars post mortem, art numérique... Toutes ces thématiques sont abordées dans un numéro exceptionnel contenant une trentaine d'histoires courtes. Ces récits, éclectiques et fascinants, sont structurés autour d'un genre de la SF : l'anticipation proche. L'idée, c'est d'imaginer le jour d'après, l'instant ou la seconde à venir qui pourrait bien tout faire basculer. Au sommaire : rien que de la création contemporaine. Cette nouvelle série s'adresse autant à ceux qui ont vu naître Métal Hurlant qu'à la nouvelle génération de lecteurs.
Renaissance en couleurs d'une revue futuriste tout à fait mythique.
À presque seize ans, Eden a déjà porté quatre noms de famille, vécu dans trois foyers sociaux, deux états américains, de Salt Lake City à Page en Arizona. Depuis son dernier abandon, Eden cache un terrible secret qui l'empêche d'envisager un avenir meilleur. Alors qu'elle réclame son émancipation, son éducateur l'oblige à s'inscrire dans une nouvelle agence d'adoption. Il lui faut à nouveau supporter tout ce cirque des catalogues d'enfants et des défilés où elle devra se "vendre" pour décrocher de nouveaux parents. Autour d'Eden gravitent un beau garçon mystérieux avec un sweat à capuche, des dizaines de chiens et de chats, un fan de course à pied qui pose de drôles de questions, et un vieux couple aimant prêt à l'accueillir.
Un roman fort et bouleversant sur la quête familiale d'Eden, entre résignation, colère et espoir. Dès 14 ans.
Comment lui faire comprendre que c'est elle ?
Rucheng est en 3e2, c'est la classe avec l'option beaux-arts. À part le dessin et les cartes à collectionner, il n'est intéressé que par une chose : attirer l'attention de Yun. Une élève brillante qui, en plus d'être assez mignonne, maîtrise parfaitement le dessin et les couleurs.
Rucheng aime bien Yun. Elle est douce et talentueuse. Mais il se demande parfois s'il ne se passe pas quelque chose entre elle et le beau gosse de la classe, Wen Jun. Il faut dire qu'il a tout pour plaire : il est grand, ses parents sont riches et lui rapportent tous les gadgets dernier cri du Japon, il est bon en sport et il arrive même à se débrouiller en dessin. Tous les trois voudraient d'ailleurs pouvoir entrer à l'Académie des beaux-arts l'année prochaine. Les places sont limitées et il faudra redoubler d'efforts. Mais même en se donnant à fond, on ne peut empêcher les coups du sort. La vie est faite d'aléas, de hasard, tout arrive et parfois le talent et le travail ne suffisent pas pour réaliser ses rêves.
Décrivant le quotidien simple et doux-amer d'un jeune garçon chinois des années 1990, ce roman graphique coloré de près de 600 pages se dévore avec la fraîcheur de l'adolescence qu'il dépeint.
Ce roman graphique aux couleurs éclatantes nous plonge avec subtilité dans les tumultes adolescents. Dès 13 ans.
Princesse guerrière (La) est un album oneshot de Alexander Utkin, dont la sortie est annoncée pour le 25 août 2021. Il n'en existe qu'une seule édition, publiée par Gallimard.
Deux contes fantastiques, où l’on croise une sorcière, un prince valeureux et une princesse guerrière. Flamboyant ! Dès 9 ans.
Au royaume des formes, ça ne tourne pas rond : la Reine et le Roi exigent un successeur aux angles bien droits. Mais par un étrange malheur, ils font des enfants tout en rondeurs... Parviendront-ils à mettre au monde le beau polygone qui accèdera au trône ? Un conte épique et romantique, dans un curieux royaume où la géométrie fait de la poésie.
Un conte de fée moderne, drôle et stylé où les enfants du royaume Pointudroidur s’opposent aux règles imposées ! Dès 7 ans.
Recruter une bande de jeunes voleurs au grand coeur, s'introduire en douce dans la propriété d'un terrible gangster et y dérober une émeraude... Tel est le plan de Vita pour sauver son grand-père de la faillite et lui redonner le sourire. Un plan pas tout à fait résonnable, certes, mais qui avec beaucoup de chance, quelques acrobaties et une bonne dose d'entraide pourrait peut-être fonctionner, qui sait ?
Vita brave tous les dangers pour venger son grand-père, aidée par ses étonnants nouveaux amis. Dès 9 ans.
Un grand voyage à la découverte d'un continent extraordinairement divers et pourtant méconnu L'Afrique est le continent le plus proche de nous, et pourtant bien mal connu. 1,3 milliard d'habitants vivent dans 54 pays différents, avec une histoire qui remonte parfois aux origines de l'humanité et une diversité de milieux naturels incomparable.
14 étapes ponctuent ce grand voyage en images autour du continent, à la rencontre des monuments, des modes de vie, des villes, des animaux et des paysages, mais aussi de quelques héros remarquables.
Des déserts de Lybie aux savanes d'Ethiopie, des mégalopoles de l'Ouest aux jungles touffues du Congo, on va de surprises en découvertes émerveillées à la rencontre de ces pays et de ces peuples, de leur cadre de vie et de leurs traditions.
Connaitre l'autre, c'est le début du respect. Ce sublime album est une fenêtre ouverte à la diversité des cultures, et à la beauté du monde.
Un grand album documentaire pour les enfants dès 7 ans.
Superbe documentaire qui nous fait voyager à travers l'Afrique et ses 1000 couleurs. Dès 7 ans.
« Maman m'a dit de me méfier des voitures et des méchants... mais pas des monstres ! » Quand on fait partie du Club des Amis, on ne boude jamais une aventure, et ça tombe bien : cette petite pluie devient déluge ! les eaux grondantes envahissent la grotte et le Monde tout entier ! Tulipe, Violette & Crocus se lancent avec courage à l'assaut des flots formidables... même si - Double-Fesse ! - rien n'est plus repoussant qu'une blissoire ! Et lorsqu'on est loin de sa maison, quand vient l'Hiver et qu'on s'inquiète pour Maman (qui est restée là-bas, de l'autre côté des sommets enneigés), on n'est pas trop de trois amis pour se tenir chaud.
Ensemble, on peut apprendre à construire une cabane ; apprendre à voler, à gravir des montagnes ; se retourner un instant et voir que le nid familial s'est éloigné... grandir, en somme. Les aventures du Club des Amis ont été récompensées par le Fauve Jeunesse au festival d'Angoulême 2021
Lorsqu'un ours, un serpent et une oiselle se rencontrent, ils forment Le Club des amis. Des histoires tendres et drôles. Dès 4 ans (à lire tout seul dès 6 ans).
"Méfie-toi des voitures et des méchants ! " Crocus le petit serpent fait un câlin à sa maman et part à l'aventure... Sur son chemin, il trouve des noisettes, des pommes, des champignons, mais surtout un ami : Tulipe l'ourson. Ensemble, l'hiver sera plus doux et le Monstre Malpoli sera moins effrayant ; en plus, Violette l'oiselle a eu une super idée : créer un club, un "Club des amis" ! Au fil de ce recueil d'histoire courtes, nos trois amis découvrent le monde et apprennent à grandir main dans la main : qui fait "cric-crac-croc" quand arrive le Printemps ? et que faire quand Tulipe disparaît ? Leur amitié se construit au gré de ces petites épreuves...
Et quand ça fait trop peur, la maman de Tulipe et ses tartes aux noix ne sont jamais bien loin ! Sophie Guerrive reprend avec bonheur les personnages emblématiques et attachants de sa série pour adultes "Tulipe" (3 tomes parus, ed. 2024). Elle nous fait découvrir leur enfance dans ce premier volume plein de tendresse et destiné aux plus jeunes lecteurs.
Lorsqu'un ours, un serpent et une oiselle se rencontrent, ils forment Le Club des amis. Des histoires tendres et drôles. Dès 4 ans (à lire tout seul dès 6 ans).
" Ciel mon doudou " est un livre pour tous ces enfants aux âmes d'aventuriers et d'explorateurs qui, dans le feu de l'action, tout à leur jeu et à leur imagination, en oublient leur doudou ! Un doudou perdu, c'est un drame qui anéantit tout. Alors quand Bébé Lune et Bébé Soleil perdent leur doudou, c'est la Terre tout entière qui se retrouve dans l'embarras. Mais heureusement que l'Etoile polaire veille sur les turbulents enfants et part à la recherche des doudous.
L'enfant parcourt chaque page du livre dans l'espoir de retrouver les doudous perdus. Ce n'est qu'une fois qu'il les aura retrouvés que Bébé Lune et Bébé Soleil retrouveront leur place dans le ciel et qu'après la nuit, le jour pourra à nouveau se lever. Un livre pour aller se coucher, rassuré et réconforté, après une journée bien remplie de folles épopées.
Une aventure sur les doudous, tout en douceur et mignonne à souhait. Dès 2 ans.